Christopher Tihy, diagnostiqué comme schizophrène, cherche
à changer l’image sur sa maladie par l’intermédiaire notamment
d’une chaîne YouTube ou de poèmes publiés sur les réseaux sociaux
(photo : V. L. G./PN).
Il a 36 ans, une compagne, un appartement, un travail, un grand frère militaire, bref, ce qui ressemble à une vie comme tant d’autres. Sauf que Christopher Tihy est schizophrène. Cet Ébroïcien a droit, toutes les trois semaines, à une injection faisant partie intégrante de son traitement et aussi de sa volonté de « s’insérer dans la société ». « Quand on parle de schizophrénie, c’est dur de ne pas être stigmatisé, explique-t-il avec conviction. On passe pour un terroriste en puissance, quelqu’un de violent. Il faut savoir qu’un schizophrène se fait bien souvent beaucoup plus de mal à lui qu’aux autres, parce qu’il prend tout pour lui. Ça peut être un regard ou une parole qu’il perçoit mal. »
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