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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 8 mai 2021

Cinq ans après la réforme du congé parental (PreParE), les objectifs sont-ils atteints ?

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6 avril 2021


Hélène Périvier, Grégory Verdugo*

OFCE, Sciences Po

La loi sur l'égalité réelle entre les femmes et les hommes votée en 2014 a instauré la PreParE (Prestation partagée d'éducation de l'enfant). Son objectif était d'encourager le recours des pères au congé parental afin qu'ils consacrent davantage de temps aux tâches parentales et, d'autre part, d'inciter les mères à retourner sur le marché du travail plus rapidement afin de contribuer à la réduction des inégalités professionnelles liées à l'arrivée d'un enfant. La loi modifie la durée et la répartition du droit à l'allocation entre les parents : pour un premier enfant, la durée maximale de versement a été étendue, passant de 6 mois à partager entre les deux parents avant la réforme à 6 mois pour chaque parent après la réforme ; à partir du deuxième enfant, la réforme réduit à deux ans maximum la période d'indemnisation pour un même parent au lieu de trois initialement, ce qui oblige l'autre parent à prendre une partie du congé pour couvrir la période jusqu'au trois ans de l'enfant. À partir des données du fichier des allocataires mis à disposition par la Cnaf, nous évaluons les effets du passage à la PreParE sur le recours à l'allocation et les revenus des familles. La méthode et des résultats supplémentaires sont détaillés dans un document de travail (Périvier et Verdugo, 2021)1.

Principaux résultats sur le recours au dispositif :

1) Le recours des pères à l'allocation de congé parental n'a presque pas augmenté :

  • Pour le congé à taux plein, le recours des pères est passé de 0,5 % à 0,8 % quel

    que soit le rang de l'enfant ;

  • Pour le congé à taux partiel, le recours des pères d'un premier enfant est passé

    de 0,7 % à 0,9 % et celui des pères ayant deux enfants ou plus de 1 % à 1,8 % ;

  • Ces taux restent bien en deçà des objectifs affichés de 25 % des pères prenant

    un congé.
    2) Une large majorité des pères travaillant à temps partiel n'a pas eu recours au dispositif :

■ Nous estimons que 70 % des pères (contre seulement 25 % des mères) qui travaillent à temps partiel renoncent à percevoir l'allocation de congé parental à laquelle ils ont droit sans modifier leur comportement d'activité et, depuis la réforme, sans réduire le droit au congé de leur conjointe.

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Les personnes dépressives sont-elles prioritaires pour la vaccination ?

par Fabien Leboucq  publié le 7 mai 2021 

CheckNews

Si la schizophrénie ou la démence font partie, depuis le mois d’avril, des comorbidités permettant d’être vacciné, ce n’est pas le cas de toutes les catégories de troubles psychiatriques.

La Haute Autorité de santé a annoncé, dès le 2 mars, que les personnes atteintes de dépression «majeure» sont prioritaires sur la vaccination. (kitzcorner/Getty 

Question posée par Manon, le 03/05/2021

Vous nous demandez : «Est-il vrai qu’on peut se faire vacciner quand on a eu des troubles anxieux ou un antécédent de dépression ?» Votre question fait référence à un tweet de l’éditorialiste Renaud Pila, qui écrit le 4 mai : «Pour rappel, toute personne de plus de 18 ans qui a souffert de troubles d’anxiété ou d’état dépressif caractérisé peut aller se faire vacciner sans ordonnance ou certificat. L’information est trop peu passée.»

HÔPITAL: LA CGT DÉPOSE UN PRÉAVIS DE GRÈVE POUR LES INFIRMIERS ANESTHÉSISTES LE 17 MAI

Le 06/05/2021 

CGT

La CGT-Santé réclame notamment une "reconnaissance législative, réglementaire et financière" de la profession d'infirmier anesthésiste.
Après les réanimations le 11 mai, la CGT-Santé a déposé ce jeudi un préavis de grève national le 17 mai pour les infirmiers anesthésistes, qui réclament une reconnaissance de leur spécialité et des hausses de salaires. Le préavis, publié sur le site du syndicat, englobe comme à l'accoutumée l'ensemble des agents des hôpitaux publics et privés, mais vise en particulier "les salariés et étudiants infirmiers anesthésistes diplômés d'Etat (IADE) et sages-femmes anesthésistes".


Marseille : épuisés par la crise Covid, les infirmiers en réanimation se mettent en grève


 


Publié le 07/05/2021

Toujours sur le qui-vive, un infirmier en réanimation surveille ses malades à la loupe, manipule des produits très dangereux et du matériel de pointe. Il ne touche pas de prime. Alors il la demande. Témoignage à l'hôpital de la Timone à Marseille.

Le service de réa, une cohésion particulière

Le service de réa, une cohésion particulière • © DansNotreMonde

"Nous sommes capables de faire certains diagnostics. Nous sommes auprès du patient 24 heures sur 24. On prévient le médecin, qui nous écoute, on doit vérifier ses prescriptions, notre avis a du poids," décrit Aurélie Brésulier, infirmière au service de réanimation polyvalente de l’hôpital de la Timone, à Marseille.

En réanimation, elle est exposée à des risques importants. Pourtant, elle est considérée et payée comme une "infirmière générale". "Dans certains établissements privés, les infirmiers comme moi touchent jusqu'à 350 euros brut en plus (...) Il faut bien fidéliser le personnel," précise l'infirmière.

Le 11 mai sera la journée de mobilisation du personnel de réanimation : infirmiers et aides-soignants. Un mouvement national auquel ne pourra pas vraiment participer Aurélie Brésulier, réquisitionnée par l’hôpital.

"En cas de gros choc, on se protège les uns les autres"

Elle exerce son métier depuis 8 ans et travaille de 6h40 à 19h15. "Nos patients sont souvent polytraumatisés, parfois toxicomanes ou atteints de troubles psychiatriques. Nous sommes régulièrement couverts de sang et donc exposés aux virus, nous subissons l’agressivité des familles," raconte Aurélie Brésulier.

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Marylin Maeso : “Je me situe sur la crête sceptique de la gauche”

Marylin Maeso, propos recueillis par Martin Legros publié le  

Le clivage gauche-droite est-il encore pertinent pour s’orienter dans la politique contemporaine ? Alors que les sondages font état d’un basculement électoral de l’opinion vers la droite et d’une fragmentation de la gauche, dans le champ idéologique, l’état des lieux est opaque : les uns considèrent que l’extrême droite a gagné la bataille des idées en ayant réussi à mettre les questions autour de l’islam, de la laïcité et de la sécurité au centre du débat, les autres considèrent que la gauche radicale polarise le débat autour des questions du racisme, de la cancel culture, du genre et de l’identité. Chaque camp accusant l'autre de « faire le jeu » de l'extrême droite. Pour y voir plus clair,  nous avons demandé à une dizaine de jeunes philosophes issus de tout le spectre du champ politique, de répondre à trois questions : êtes-vous de gauche ou de droite ? Comment définissez-vous ce clivage ? Va-il disparaître ou être réinventé ?

Aujourd’hui, la réponse de la philosophe et essayiste Marylin Maeso, professeure de philosophie en lycée et spécialiste d’Albert Camus à qui elle a consacré un Abécédaire (Éditions de L’Observatoire, 2020), et autrice des Conspirateurs du silence (Éditions de L’Observatoire, 2018), dans lequel elle dénonce le climat délétère du débat public contemporain. 

Je suis Noire, mère et enseignante, et je laisse mes enfants lire des livres racistes - BLOG

08/05/2021 

Je pense qu’en tant que parents, il est irresponsable de faire l’impasse sur les livres pour enfants contenant une idéologie raciste.

La mise à l’index de livres "est antithétique à l’apprentissage et au développement intellectuel", soutient l’autrice. "Nous ne pouvons pas effacer le passé. Nous devons lire ces livres racistes pour en tirer les leçons."
La mise à l’index de livres "est antithétique à l’apprentissage et au développement intellectuel", soutient l’autrice. "Nous ne pouvons pas effacer le passé. Nous devons lire ces livres racistes pour en tirer les leçons."

RACISME - C’est immédiatement après l’annonce concernant Dr. Seuss que j’ai demandé à mes enfants de me rejoindre sur le canapé du salon pour un moment de lecture à voix haute de l’un de ses livres: And to Think That I Saw It on Mulberry Street. J’avais l’impression de manipuler un objet de contrebande hautement explosif.

J’ai fait asseoir mes enfants à mes côtés. Mon fils de neuf ans, le plus jeune et le plus sensible, s’est blotti contre ma poitrine. Ma fille de quinze ans a haussé les sourcils en regardant le livre choisi. Elle était au courant de la décision de la Fondation Dr. Seuss d’”éliminer” six des livres de l’auteur en raison de leur imagerie raciste.

Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffingtonpost.fr et consulter tous lestémoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide!

Donner aux enfants les outils pour repérer le racisme et le combattre

Habituée à nos soirées en famille où nous jouons à un jeu de société, regardons un film ou lisons un livre, elle était néanmoins réticente à l’idée de lire celui-ci.

“Assieds-toi”, lui ai-je dit en tapotant le coussin près de moi. “Je vais t’expliquer”


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Vos ancêtres ont-ils possédé des esclaves ? Une base de données désormais en ligne

 Capital

Publié le 

Vos ancêtres ont-ils possédé des esclaves ? Une base de données désormais en ligne
Nastasic / GETTY IMAGES

Une base de données répertoriant tous les propriétaires d'esclaves et les indemnités perçues lors de l'abolition a été mise en ligne vendredi 7 mai. Ce nouvel outil pourrait relancer un débat sur les réparations que l'État français pourrait accorder à ses anciennes colonies.

Cela fait partie des vérités qui peuvent être difficiles à encaisser, mais elles sont désormais disponibles en ligne. Grâce à deux ans de travail de recherche, une base de données a été publiée vendredi 7 mai répertoriant tous les propriétaires d’esclaves ayant touché des indemnités au moment de l’abolition de l’esclavage. Comme le révèlent nos confrères de 20Minutes, il est désormais possible de savoir si nos ancêtres ont possédé des esclaves.

La base de données se présente comme suit : il s’agit d’un moteur de recherche où les internautes peuvent trier par nom, colonie ou même montant des indemnités accordées aux propriétaires au moment de la libération des esclaves. Une fois la recherche lancée, les noms de propriétaires apparaissent, ainsi que des informations biographiques sur ces derniers. L’historique des indemnités perçues – en 1825 et 1849, les deux dates où les propriétaires d’esclaves ont été indemnisés – est également disponible dans la base de données.


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Visite en prison : une détenue mère d’un enfant autiste saisit la justice


 


Une femme incarcérée à Fleury-Merogis n’a pas pu voir son fils, porteur d’autisme, depuis près de 13 mois. Le relais parent-enfant, seul lieu adapté au handicap de son enfant, demeure fermé à cause de l’épidémie de Covid-19. 

par LIBERATION et AFP

publié le 7 mai 2021 

Depuis treize mois, Mme B., incarcérée à la prison de Fleury-Merogis dans l’Essonne, n’a pas pu voir son fils. A cause de l’épidémie de Covid-19, le parloir du relais parent-enfant (REP), dédié aux visites qui nécessitent l’assistance d’un médiateur, est resté fermé après le mois de mai et la fin du confinement strict. Les rencontres entre les détenus et leurs proches ne peuvent plus se faire que dans les parloirs avocats par appels en visio. Mais voilà : son fils a 5 ans et il est atteint d’un syndrome autistique. Ces deux modes de visite ne sont pas du tout adaptés à son handicap. Ce vendredi, elle a saisi le tribunal administratif de Versailles, dénonçant «une atteinte à l’intérêt supérieur de l’enfant», a indiqué son avocate.

Caterina Zanfi : "Notre expérience du temps a été bouleversée"

07/05/2021

Par Emmanuel Laurentin et Rémi Baille

Coronavirus : une conversation mondiale | Le temps passe. Mieux, il dure. La persistance de la pandémie, de nos lassitudes et nos ennuis renouvelle notre perception du temps. Et maintenant, il suffit que l'avenir se présente un peu plus clair pour que le futur soit nouveau l'allié du présent. 

Caterina Zanfi
Caterina Zanfi Crédits :  Mattia Santini

Dès le début du confinement l’équipe du Temps du débat a commandé pour le site de France Culture des textes inédits sur la crise du coronavirus. Intellectuels, écrivains, artistes du monde entier ont ainsi contribué à nous faire mieux comprendre les effets d’une crise mondiale. La liste de ces contributions à cette Conversation mondiale, entamée le 30 mars 2020, continue de s'étoffer et dépasse à présent les 100 contributions. En outre, chaque vendredi, Le Temps du débat   propose une rencontre inédite entre deux intellectuels sur les bouleversements actuels.

Caterina Zanfi est philosophe, chercheuse au CNRS. Spécialiste de Bergson, elle a récemment co-écrit, avec Frédéric Worms, La pensée et le mouvant : Introduction (Desclée de Brouwer, 2020)Pour la Conversation Mondiale, elle réfléchit au temps et plus précisément à la durée, une durée qui dure, et redéfinit nos repères. 

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Littérature jeunesse : « Lilly sous la mer » et « Tor et le cow-boy » de Thomas Lavachery et « Jefferson » de Jean-Claude Mourlevat

LE 07/05/2021

À retrouver dans l'émission

LA CRITIQUE

par Lucile Commeaux

Pour cette première partie d’émission consacrée à la littérature jeunesse, nos critiques ont lu « Lilly sous la mer » et « Tor et le Cow-boy » de Thomas Lavachery et « Jefferson » de Jean-Claude Mourlevat. Découvrez leurs avis…

Couvertures de "Jefferson" de Jean-Claude Mourlevat, "Lilly sous la mer" et "Tor le cow-boy" de Thomas Lavachery
Couvertures de "Jefferson" de Jean-Claude Mourlevat, "Lilly sous la mer" et "Tor le cow-boy" de Thomas Lavachery Crédits :  Gallimard Jeunesse // Ecole des loisirs

La Critique : commentaire expert et subjectif de l’actualité  culturelle. Chaque semaine, des critiques invités par Lucile Commeaux se rencontrent autour de deux disciplines dans l’amour de l’art et de la  dispute. 

Au sommaire de cette Critique consacrée à la littérature jeunesse, trois livres : deux illustrés , « Lilly sous la mer » et « Tor et le Cow-boy » de Thomas Lavachery et « Jefferson » de Jean-Claude Mourlevat, lauréat du prestigieux prix ALMA 2021 (Astrid Lindgren Memorial Award) pour l’ensemble de son oeuvre.

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Covid-19 : le nouveau bréviaire ?

Paris, le samedi 8 mai 2021 – « Je ne suis pas là pour donner des leçons de morale » a lancé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal interrogé mercredi sur ces Français qui ne souffrant pourtant pas de comorbidités cherchent à se faire vacciner contre la Covid. S’il ne s’agissait pas d’une formule toute faite, on serait tenté d’y voir un infléchissement quant à la façon d’appréhender la crise sanitaire. En effet, de nombreux discours autour de l’épidémie ont laissé affleurer l’influence d’un carcan moral, voire religieux, ce qui sans être évidemment surprenant, n’en est pas moins notable.

Lutter contre la criminalisation de transmission du VIH

Chaque épidémie est l’occasion pour quelques esprits qui pourraient être qualifiés «d’illuminés » de crier à la vengeance divine. Cette pandémie n’a pas fait exception. Cependant, même dans les discours se voulant rationnels, la trace d’une forme de morale religieuse n’a pas toujours été totalement absente. Pourtant, depuis l’épidémie de Sida, nous aurions dû apprendre à nous méfier de l’incursion de la morale pour appréhender les maladies infectieuses. Les associations de lutte contre le Sida se sont en effet toujours battues et continuent à se battre pour que les personne séropositives ne soient pas considérées comme « coupables » de transmettre le VIH, rappelant toujours que c’est à chacun de prendre la responsabilité de sa propre protection. Alors que certaines juridictions ont parfois été tentées de criminaliser la transmission (inconsciente ou consciente), leur combat n’a jamais failli.


Précarité Fin de la trêve hivernale : les associations se préparent au pire

par Margaret Oheneba  publié le 8 mai 2021

Alors que la trêve hivernale doit prendre fin le 31 mai, la Fondation Abbé-Pierre et la Confédération national du logement réclament une nouvelle prolongation du dispositif. En attendant, les associations apportent une aide juridique aux locataires menacés d’expulsions.

Peu importe leur parcours professionnel ou ce qui les a amenés à solliciter l’aide de l’Espace solidarité habitat (ESH) de la Fondation Abbé-Pierre, dans le XXe arrondissement de Paris, tous ont un point commun : une pochette de documents sous le bras, plus ou moins bien ordonnés ou complets. Quittances de loyer, avis d’imposition, attestations de de la CAF, pièces d’identité, etc. des papiers indispensables pour que les juristes puissent les conseiller au mieux. Car dans quelques semaines et jusqu’au 31 octobre, les expulsions pourront reprendre, après un répit accordé aux ménages précaires en raison de la crise du Covid, pour la deuxième année consécutive.

vendredi 7 mai 2021

Penser l’acte éducatif à partir des soins en psychiatrie

« Il y a comme un vice dans notre façon de penser, plus les connaissances s’accumulent, moins le monde devient compréhensible (…). Ce qui nous manque le plus ce n’est pas la connaissance de ce que nous ignorons mais l’aptitude à penser ce que nous savons. » (Edgard Morin)

L’acte éducatif suppose une transmission visant à un développement d’aptitudes par un sujet dans un domaine particulier. Cette définition nous montre que nous ne pouvons pas faire l’impasse sur les finalités de l’acte éducatif. Tout acte éducatif suppose donc des intentions plus ou moins explicites ou avouées. Que voulons-nous impulser par l’acte éducatif et comment nous y prenons-nous ?

Pour tenter de répondre à ces questions, je souhaite partir de ma propre pratique et je me questionnerai donc sur les finalités de mon action éducative, action qui relève du domaine de la santé puisque j'ai longtemps erré dans les couloirs et les jardins d'un grand hôpital psychiatrique.

Les actions éducatives mises en place par les infirmiers relevaient essentiellement du domaine de la vie quotidienne, il s’agissait de l’éducation à l’hygiène corporelle, à l’équilibre alimentaire, à une prise de traitements comme des neuroleptiques ou à des pathologies associées comme le diabète (injection d’insuline par exemple)… Je ne ferai pas cas de la symptomatologie clinique des personnes hospitalisées mais seulement des relations et des objectifs poursuivis lors d’actions éducatives que j'ai eu la chance de pouvoir observer.

Rentrons dès à présent dans le vif du sujet. Dans le cadre d’une hospitalisation en psychiatrie, une action éducative s’intègre à un programme de soins alors que les actions éducatives au sein des institutions scolaires et de la formation continue semblent tendre à viser à la formation d’un type d’homme. Cependant, si les objectifs à courts et moyens termes peuvent s’inscrire dans des démarches différentes, soins pour les uns, formation pour les autres, reste que les finalités quand on parle d’éducation doivent se rejoindre.

Pourquoi parle-t-on d’action éducative lorsqu’on travaille en milieu hospitalier avec des personnes souffrant de maladies psychiatriques ? Comment mène-t-on ces actions ? Sur quelles valeurs s’appuie-t-on et en vue de quelles finalités ?

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Des liens génétiques entre troubles alimentaires et psychiatriques

Mercredi, 05/05/2021

Des liens génétiques entre troubles alimentaires et psychiatriques

Les "troubles de la conduite alimentaire" (TCA), qui regroupent l’anorexie mentale, la boulimie et les accès hyperphagiques, concernent environ 600 000 adolescents et jeunes adultes entre 12 et 35 ans en France, dont près de 90 % de jeunes filles ou jeunes femmes.

Ces dernières années, plusieurs études ont montré qu’il existait des prédispositions génétiques à ces maladies. De nouveaux travaux, basés sur l’étude du génome de dizaines de milliers d’individus, et menés par une équipe de l'Université de Genève (UNIGE), des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), du King's College de Londres, du University College de Londres, de l'Université de Caroline du Nord (UNC) et de l'Icahn School of Medicine du Mont Sinaï, montrent que ces prédispositions génétiques partagent un profil commun avec d’autres troubles psychiatriques.

« Des études antérieures, qui ont mis en évidence une association génétique entre un risque élevé d'anorexie mentale et un faible risque d'obésité, ont commencé à lever le voile sur certains aspects de l'apparition des troubles alimentaires largement négligés jusqu'ici », explique Nadia Micali, professeure au Département de psychiatrie de la Faculté de médecine de l'UNIGE et cheffe du service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent aux HUG, qui a dirigé ces travaux. « Cependant, le même travail n'avait pas été fait pour les deux autres grands troubles alimentaires : la boulimie et les accès hyperphagiques. Le but de notre étude était donc de comprendre le rôle des gènes régissant le poids corporel pour ces différents troubles, leurs similitudes et leurs différences ».

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Les problèmes de santé du père pourraient se transmettre aux enfants par d'autres voies que l'ADN


 



Mercredi, 05/05/2021 

Les problèmes de santé du père pourraient se transmettre aux enfants par d'autres voies que l'ADN

On le sait, le mode de vie d'un père tel que l'alimentation, le surpoids et le stress, ont des conséquences sur la santé de sa progéniture. Ce phénomène se produit à travers l'épigénome, lorsque l’environnement a une influence sur le génome (ensemble du matériel génétique d'une cellule) par des modifications dites épigénétiques. Mais la manière dont les informations sont transmises lors de la fécondation, et les mécanismes exacts et les molécules du sperme impliquées dans ce processus n'ont pas été clairs jusqu'à présent.

Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l'Université McGill a permis de montrer  comment l'information environnementale est transmise par des molécules non ADN dans le sperme. Une découverte importante, car elle ouvre potentiellement de nouvelles voies pour étudier la transmission et la prévention des maladies. « La grande avancée de cette étude est qu'elle a identifié un moyen non basé sur l'ADN par lequel les spermatozoïdes se souviennent de l'environnement (régime) d'un père et transmettent ces informations à l'embryon. », explique le Professeur Sarah Kimmins, auteur principal de l'étude.

Celle-ci ajoute : « Nos travaux modifient en profondeur ce que l'on sait sur l'héritabilité et la maladie, qui serait basée  uniquement sur l'ADN, en intégrant une nouvelle composante importante qui comprend désormais des protéines de sperme ». Jusqu'ici aucune équipe scientifique n'avait pu savoir comment ces signatures environnementales héréditaires sont transmises du sperme à l'embryon auparavant. Pour déterminer comment les informations qui affectent le développement sont transmises aux embryons, les chercheurs ont manipulé du sperme en nourrissant des souris mâles avec un régime alimentaire déficient en folate (vitamine B9).

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Confinements, télétravail : les essentielles assistantes maternelles

Publié le 06/05/2021

Cette semaine, l'équipe d'Ensemble c'est mieux a voulu s'intéresser aux assistantes maternelles. Leur mission relève d'un caractère essentiel dans le contexte actuel entre le soutien apporté aux parents et la nécessité de protéger les enfants de certaines situations anxiogènes.

© FTV

Au terme d’une communication gouvernementale calamiteuse dans laquelle avait initialement été annoncé que les assistantes maternelles, écoles primaires, collèges et lycées ne pourraient plus accueillir personne, au soir du vendredi 2 avril, revirement de situation : les 280 000 assistantes maternelles en France pourraient finalement accueillir entre 1 et 4 enfant âgés de 0 à 6 ans.

Un énorme soulagement pour les parents qui comme Cécile, maman de la petite Margaux, vivant dans le troisième arrondissement de Lyon, a pu faire garder sa petite et continuer à travailler. "Lors du premier confinement, je n’avais pas pu continuer de travailler (…) télétravailler avec deux enfants ! Tous les parents qui l’ont vécu savent à quel point c’est compliqué." Et pour les confinements suivants, la possibilité de faire garder Margaux "a été vécu comme une grande chance, sur ces périodes un peu troublées, d’avoir des repères qui restent fixes."

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Charlotte de Vilmorin: «Ma vision pour Wheeliz: devenir le Airbnb de la voiture aménagée»

07 mai 2021 

PODCAST - Charlotte de Vilmorin, cofondatrice Wheeliz, explique comment, en alliant collaboratif et mission d’intérêt général, on crée de la valeur

Charlotte de Vilmorin: «Ma vision pour Wheeliz: devenir le Airbnb de la voiture aménagée»

Charlotte de Vilmorin est cofondatrice de Wheeliz, une plateforme de location de voitures adaptées entre particuliers. Entrepreneuse, blogueuseet auteure du livre Ne dites pas à ma mère que je suis handicapée, elle me croit trapéziste dans un cirque (Grasset), elle est l’invitée du sixième épisode d’Open Mic, un podcast qui va à la rencontre de Forward Looking Leaders, ces dirigeants visionnaires qui questionnent le statu quo et font évoluer les règles du jeu pour le bien commun, présenté par l’Opinion et Beyond Associés.

Extraits :

« J’ai vraiment énormément de chance car mes parents se sont toujours battus, dès mon plus jeune âge, pour que je puisse suivre une scolarité et faire des études en milieu ordinaire, avec d’autres enfants. Ils ont toujours refusé de me mettre dans une école spécialisée ou un centre adapté pour les personnes handicapées. Et ça, pour moi, a vraiment été salvateur parce que du coup je me suis construite face à d’autres enfants qui ne se posaient pas cette question-là de qu’est-ce qui est autorisé pour eux dans la société ou pas. J’avais les mêmes rêves et les mêmes aspirations qu’eux. J’ai pu échapper à l’autocensure sur ce que je peux me permettre dans mon esprit et du coup pour moi ça n’a jamais été un sujet…  Ce n’est pas ce que j’ai entendu au tout début, dans les rendez-vous pros que j’ai pu faire. Je pense à un expert-comptable à qui j’avais présenté tout mon business model… »

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« Sans une action décisive, le manque chronique d’eau ne trouvera plus de solution »

Publié le 6 mai 2021

La raréfaction de l’eau est une problématique d’ampleur planétaire, qui concerne aussi directement la France, rappellent, dans une tribune au « Monde », des scientifiques, des acteurs du secteur et une trentaine de parlementaires.

Tribune. Chaque 22 mars, la Journée mondiale de l’eau alerte sur la pression grandissante s’exerçant sur les ressources en eau et les écosystèmes qui en dépendent. Pour l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), 40 % de la population mondiale sera confrontée à des pénuries d’eau d’ici à 2050 et, selon le Global Water Institute, 700 millions de personnes pourraient être déplacées à l’horizon 2030 du fait d’une pénurie d’eau !

La raréfaction de l’eau est une problématique d’ampleur planétaire et les prévisions sont toujours plus alarmantes pour la France de 2050. Les projections du rapport Drias de Météo France prévoient des records absolus de températures d’ici à cette date, avec une augmentation des températures estivales moyennes de 6 degrés Celsius.

Une diminution de la recharge des nappes de 10 % à 25 % en moyenne, selon les régions, affectera aussi les eaux superficielles, avec une baisse de 10 % à 40 % du débit annuel des cours d’eau. Les sécheresses, plus précoces, réduisent déjà l’accès à l’eau potable d’un nombre croissant de communes.