Depuis un an, une équipe mobile de psychiatrie est affectée aux communes du pays de Falaise. Trois infirmiers spécialisés interviennent dans des structures ou à domicile.
Dans deux tribunes, le sociologue donnait un sens à cette « nouvelle classe d’âge », attirée par « un message d’extase sans religion, sans idéologie », véhiculé notamment par un « très viril » Johnny.
LE MONDE| • Mis à jour le
A l’occasion de l’hommage à Johnny Hallyday, nous republions ces deux articles d’Edgar Morin publiés dans Le Monde en juillet 1963, dans lequel le sociologue analyse le phénomène « Salut les copains », incarné par Johnny. Après la parution de ces textes, il avait eu l’occasion de rencontrer le chanteur, qui l’avait alors renommé « le meilleur ami des jeunes »
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I. UNE NOUVELLE CLASSE D’ÂGE
La vague de rock’n’roll qui, avec les disques d’Elvis Presley, arriva en France ne suscita pas immédiatement un rock français. Il n’y eut qu’une tentative parodique, effectuée par Henri Salvador, du type Va t’faire cuire un œuf, man ! La vague sembla totalement refluer ; mais en profondeur elle avait pénétré dans les faubourgs et les banlieues, régnant dans les juke-boxes des cafés fréquentés par les jeunes. Des petits ensembles sauvages de guitares électriques se formèrent. Ils émergèrent à la surface du Golf Drouot, où la compétition sélectionna quelques formations. Celles-ci, comme Les Chats sauvages, Les Chaussettes noires, furent happées par les maisons de disques. Johnny Hallyday monta au zénith. Il fut nommé « l’idole des jeunes ».
Car ce public rock, comme aux Etats-Unis quelques années plus tôt, était constitué par les garçons et filles de 12 à 20 ans. L’industrie du disque, des appareils radio comprit aux premiers succès que s’ouvrait à la consommation en France un public de sept millions de jeunes ; les jeunes effectivement, poussés par le rock à la citoyenneté économique, s’équipèrent en tourne-disques, en radios transistors, se fournirent régulièrement et massivement en 45-tours.
La personnalité du président inquiète des psychiatres et des psychologues. Ils en font part publiquement, en dépit des questions éthiques que posent leurs propos.
« Symptômes d’instabilité mentale », « folie des grandeurs, impulsivité, hypersensibilité aux refus et aux critiques », « apparente incapacité à distinguer l’imaginaire de la réalité » : le 29 novembre 2016, les psychiatres Nanette Gartrell (université Stanford), Dee Mosbacher (université de Californie) et Judith Herman (Harvard) envoyaient une lettre ouverte à Barack Obama dans laquelle elles s’inquiétaient de l’état mental de Donald Trump, tout juste élu. Elles recommandaient « fortement » de le soumettre à « une évaluation neuropsychiatrique poussée » avant qu’il entre en fonctions.
Le nombre de personnes atteintes de démence devrait tripler, passant de 50 millions à 152 millions d'ici 2050, sous l'effet du vieillissement, estime l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
« Près de 10 millions de personnes développent une démence chaque année, dont six millions dans les pays à revenus faibles ou modérés », dit le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, appelant à faire face à cet énorme défi.
Le tribunal administratif de Nancy a validé ce 7 décembre la procédure collégiale mise en place par les soignants du CHRU de Nancy, en vue de l'arrêt des soins d'une adolescente, contre l'avis des parents, indique l'AFP, d'après des sources concordantes.
Le tribunal administratif de Nancy a « conforté les médecins dans leur volonté d'arrêter la ventilation et le maintien en vie de la jeune Inès », a indiqué Me Frédéric Berna, l'avocat des parents de la jeune fille prénommée Inès. La justice « dit aux médecins qu'ils doivent arrêter l'acharnement thérapeutique et laisser Inès mourir dans la dignité et l'apaisement », résume-t-il.
Chirurgien orthopédiste en milieu hospitalier à Turin, Marco Dolfin est devenu paraplégique à la suite d'un accident de la route. Après un an de rééducation épuisante, il a réintégré le service de l’hôpital San Giovanni Bosco et opère à nouveau ses patients grâce à un exosquelette construit par le département d’orthopédie turinois Maria Adelaide.
Dans son encyclopédie des rêves, Artémidore de Daldis allait plus loin que Freud. Plus hardi dans la recension des fantasmes, il était aussi plus péremptoire dans leur interprétation.
Artémidore de Daldis, Syrien du iie siècle, allait plus loin que Freud dans l’interprétation de nos songes.
Rêver que l’on est mort et enterré : voilà une prémonition, a priori, peu séduisante. Eh bien non, explique un Syrien du 1er siècle av. J_C., Artémidore de Daldis. Il écrivait en grec, traduit ici dans le français du XVII ème : « Songer être mort signifie noces, à celui qui est à marier car mort et mariage se représentent. Et pourtant aussi aux malades songer de se marier et célébrer noces, est signe de mort. À celui qui a femme, le fait de mourir lui signifie séparation, ou de compagnons, parents et amis : car les morts ne sont pas avec les vivants, ni le contraire. À celui qui est chez soi, cela signifie aller dehors ; c’est un bon songe pour les pères, les poètes, orateurs et philosophes, car les premiers auront enfants qui vivront, les autres composeront oeuvres de mémoire. » Autrement dit, en matière d’interprétation des rêves, tout est question de circonstances – qui est le rêveur, quelle est sa position sociale, dans quelle situation se trouve t'il cette nuit là? Chaque rêve est spécifique, car chaque dormeur puise dans son réservoir propre et unique de métaphores (lire « Les rêves ontils un sens ? », Books, juin 2015).
Il ne faut pas moins de cinq volumes à un esprit méthodique comme celui d’Artémidore pour tenter de mettre un peu d’ordre dans ce capharnaüm. S’appuyant sur l’abondante littérature « onirocritique » de l’Antiquité et mettant à profit ses innombrables rencontres ou expériences vécues, en Grèce, en Italie et en Asie Mineure, il classe l’activité mentale nocturne en deux catégories : les rêves (enuptia), « qui accompagnent l’âme en sa course » et se contentent de révéler les états d’âme du sujet; et les songes (oneïroi), qui décrivent les événements à venir, soit directement (songes théorématiques), soit de façon allégorique. Puis il établit la liste des différents ingrédients symboliques qui entrent dans la cuisine onirique : les parties du corps, les diverses activités de celui-ci, les outils dont on se sert (« Tous les outils qui coupent et sectionnent signifient désagréments, disputes et blessures…
Ce 6 décembre, le Parlement européen a organisé, en coopération avec le forum européen des personnes handicapées, le quatrième Parlement européen des personnes handicapées. Créé en 1997, ce parlement se réunit tous les cinq ans afin de faire avancer la réflexion de l'Union européenne sur le handicap avec les personnes directement concernées, selon le principe du "rien sur nous sans nous".
Cette grand messe a rassemblé plus de 500 représentants du monde associatif, pour la plupart porteurs eux-mêmes de handicap ainsi que les députés européens et les représentants d'autres institutions européennes. Alicia Jovin, chargée de mission pairémulation à la Croix-Rouge française y a participé pour la première fois. "Ce qu'il y a d'intéressant, c'est qu'on est vraiment dans l'autoreprésentation", explique la jeune femme, elle-même atteinte de myopathie, même si elle regrette que le nombre d'interventions programmées laissent peu de place pour le débat.
Une instruction interministérielle santé-justice, adressée en particulier aux ARS et mise en ligne le 5 décembre, vise à renforcer l'articulation de l'intervention des cellules d'urgence médico-psychologique (Cump) et les associations d'aide aux victimes (AAV). Elle vient compléter une précédente instruction, publiée en novembre (lire notre article), qui précisait les modalités de la prise en charge des victimes d’actes de terrorisme et celle de l’urgence médico-psychologique. Le texte dont il est ici question présente "les bonnes pratiques pouvant permettre une meilleure coordination" des interventions des Cump et des AAV. Il s'agit ainsi de "favoriser la prise en charge, dans la durée, des victimes d’actes de terrorisme, de catastrophes ou accidents collectifs", ainsi que de rappeler le panel des mesures et des réseaux d’intervenants existants, généraux ou spécifiques. Les pouvoirs publics insistent sur la qualité des échanges d’informations relatives aux situations individuelles, dont "dépend la bonne articulation des prises en charge" des personnes concernées.
Créé par et pour les anesthésistes-réanimateurs, l'observatoire de la souffrance au travail s'étend désormais à tous les praticiens hospitaliers. Via un questionnaire à compléter en ligne, les bénévoles d'Action praticiens hôpital écoutent et orientent les praticiens en détresse. Un appui syndical, complémentaire des dispositifs d'aide médicale.
Un quart des professionnels de santé, tous métiers, sexes et âges confondus, a déjà eu des idées suicidaires. C'est l'un des enseignements de l'enquête menée par Soins aux professionnels de santé, dévoilée ce 6 décembre. L'association s'est aussi penchée sur leur sommeil et compte passer à l'action pour sortir de ces tabous.
Quelques jours avant son troisième colloque annuel, qui se tiendra à Paris le 11 décembre prochain, l'association Soins aux professionnels de santé (SPS) a dévoilé ce 6 décembre deux nouvelles enquêtes sur la souffrance des professionnels de santé. L'une d'entre elles révèle notamment qu'un quart des soignants déclarent avoir déjà eu, par le passé au cours de leur carrière, des idées suicidaires en raison de leur travail. Une proportion retrouvée quelque soit la profession de santé, l'âge et le sexe des personnes interrogées et qui s'avère plus importante en milieu rural.
Le cadre règlementaire de la sédation profonde et continue jusqu'au décès, prévue par la loi Claeys-Leonetti créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie, continue de faire l'objet de recours devant la justice administrative. L'Union nationale des associations de familles de traumatisés crâniens et de cérébro-lésés (UNAFTC) et le Groupe polyhandicap France (GPF) demandent ainsi l'annulation du décret modifiant le code de déontologie médicale relatif aux procédures collégiales et au recours à la sédation profonde et continue. Les personnes hors d'état d'exprimer leur volonté sont particulièrement concernées par ces dispositions contestées.
Une grève débute ce 6 décembre, à l'appel notamment de la CGT, au sein du service de pédopsychiatrie de la Villa Ancely au CHU de Toulouse. Il s'agit d'alerter sur les tensions dans les effectifs, en raison du non-remplacement d'absents. La direction annonce le renforcement de l'équipe par un soignant supplémentaire, sur une "période temporaire".
Ces incitations douces destinées à faire adopter un comportement recherché sans le contraindre, aussi appelé « nudging », est-il efficace pour encourager à prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur au boulot ?
Dix mille pas et plus. « Je prendrais bien les escaliers, mais je ne sais pas où ils sont. » « Mon médecin m’a recommandé de monter à pied, mais je prends presque systématiquement l’ascenseur »… Au siège du Monde (9 étages), il est souvent plus évident d’emprunter les ascenseurs pour gagner son bureau, la cafète ou une réunion à l’étage en dessous que de chercher une des cages d’escaliers. Les privilégier fait pourtant partie des moyens d’intégrer de l’activité physique dans son quotidien – peut-il aider à adopter ce bon réflexe pour la santé ? Popularisée par l’économiste américain Richard Thaler, coauteur d’un best-seller sur le sujet en 2008 et récompensé cette année par le prix Nobel d’économie, cette approche est de plus en plus en vogue. En santé publique, elle est utilisée avec un certain succès pour lutter contre le tabac et l’alcool ou favoriser un régime alimentaire plus sain, estimaient des universitaires britanniques dans le British Medical Journal, en 2011. Ils citaient, par exemple, une étude qui a montré qu’en indiquant sur les chariots de supermarché une zone pour mettre les fruits et légumes, l’achat de ces aliments est multiplié par deux. Les auteurs concluent cependant que la faiblesse des preuves scientifiques disponibles ne permet pas de considérer le nudging comme une stratégie probante pour la santé publique.
« Sans tes concerts, c'est la fin de notre histoire d'amour ensemble », José, fan depuis 1972. « C'est comme si je perdais quelqu'un de ma famille », Grégory, 33 ans. « J'aimais ce qu'il était, ce charisme. Je pleure pour lui et pour moi aujourd'hui, il a marqué des étapes de ma vie personnelle »,Laurence, 54 ans. « C'était pour moi un amour de jeunesse. J'ai toujours aimé cet homme, il était beau... Il est en moi, il vit avec moi, c'est quelqu'un de ma famille » Michelle, 70 ans.
L'annonce de la mort de Johnny Hallyday, 74 ans, des suites d'un cancer du poumon, a suscité une pluie d'hommages d'inconnus et de célébrités. « On a tous en nous quelque chose de Johnny Hallyday », a écrit Emmanuel Macron. À l'Assemblée nationale, applaudissements et standing ovation ont précédé les débats.
L’utilisation ces six derniers mois, à l’hôpital André Renard à Herstal (Liège), de lunettes intelligentes lors des interventions d’urgence a permis d’augmenter l’efficacité de ces interventions de 20 à 30%, indique mardi l’institut sécuritaire Vias dans un communiqué. Concrètement, lorsqu’une équipe d’urgence de l’hôpital d’Herstal se déplace sur les lieux d’un accident, un infirmier à bord du véhicule est équipé de lunettes connectées à un smartphone transmettant images et sons à l’hôpital. Un « feed-back » peut alors immédiatement être donné par un médecin qui assiste à la scène sur écran depuis l’hôpital. Le médecin peut ainsi guider l’infirmier urgentiste sur le terrain. Résultat: l’équipe est mieux coordonnée et le traitement au patient plus adéquat, pointe Vias.
Président d’honneur de l’Association franc¸aise des psychiatres d’exercice privé (Afpep) 3, rue Bauderon de Sennecé, 71000 Mâcon, France
On entend beaucoup critiquer la psychiatrie libérale de cabinet, à l’étude de laquelle se limite ce propos, au sujet de la coordination des soins. La plainte récurrente de nombreux médecins généralistes de ne pas recevoir suffisamment d’informations de la part des psychiatres illustre exemplairement cette différence avec la pratique des autres spécialistes. Il semble en outre que la coordination des soins ne fait problème qu’en psychiatrie. Cet écart avec les pratiques des autres spécialités constituerait-il un symptôme propre à la psychiatrie libérale ?
Parce qu'il n'y a aucune raison que la psychiatrie et la santé mentale soient des sujets tabous, la municipalité, par le biais du docteur Colson, l'élu à la santé, a décidé d'en faire une conférence-débat. Elle se tient aujourd'hui en fin de journée à l'Espace 233, en collaboration avec la Maison régionale de santé.
L'animateur principal en sera Jean-Luc Metge, psychiatre au long parcours, praticien hospitalier à Martigues de 1998 à début 2017, "puisque je vais partir à la retraite en janvier", précise-t-il.
Qu'est-ce qui motive ce rendez-vous sur Istres ?
Jean-Luc Metge : La psychiatrie de secteur, sur l'hôpital de Martigues, est divisée en trois : un secteur centré sur Marignane, un sur Martigues et la Côte bleue, et le troisième, le secteur 25, sur les villes d'Istres-Entressen, Fos et Port-de-Bouc, que j'ai dirigé pendant plusieurs années et modernisé.
De quoi sera-t-il question ?
Jean-Luc Metge : Je fais partie d'un courant particulier, qui signifie que le regard sur les malades mentaux doit changer au sein de la société et qu'on doit leur permettre d'avoir toute leur place car ce sont des êtres humains comme nous tous. Ce rendez-vous est l'aboutissement d'un travail de partenariat de la psychiatrie avec différents acteurs de la cité pour permettre que les soins aux patients soient donnés de la meilleure façon possible.
Le CNCPH s'est autosaisi de la question de l'articulation entre gestes de soins et actes de la vie quotidienne pour les interventions à domicile. Il constate en effet des difficultés, à la fois pour les professionnels et pour les personnes handicapées. Le conseil liste alors des pistes d'évolution de la politique publique et des pratiques.
L'intervention du juge en hôpital psychiatrique est aujourd'hui reconnue après avoir été contestée Photo JEAN-SEBASTIEN EVRARD. AFP
Plusieurs fois par mois, la juge des libertés et de la détention (JLD) Michelle Jouhaud quitte le tribunal de Versailles pour des audiences en hôpital psychiatrique. Chargée de contrôler les procédures d’hospitalisation sous contrainte, elle voit sa mission comme une «protection».
Depuis 2011, les hospitalisations sous contrainte en psychiatrie sont contrôlées par un juge dans les jours suivant l’internement: cette mesure, d’abord contestée, passe aujourd’hui pour nécessaire pour la protection de malades vulnérables.
Les sorties sans diplôme du système éducatif, qui concernent 100 000 jeunes par an, font l’objet d’un état des lieux inédit de la recherche publié vendredi.
LE MONDE| |Par Mattea Battaglia
Quand elle repense à son parcours scolaire, Aline (son prénom a été modifié), 18 ans et depuis deux ans, déjà, en rupture de formation, a le sentiment que « tout s’est joué très tôt ». Très tôt, le sentiment d’être en échec : « Dès le CP, en fait », confie-t-elle. Très tôt, aussi, la certitude de ne pas être à sa place. « J’avais peu d’amis à l’école, pas d’adulte à qui dire mes difficultés, je me sentais seule… »
A l’entrée au collège, Aline se sent « perdue », « jamais au niveau » ; elle fait le choix de se faire oublier « au fond de la classe ». C’est en 4e qu’elle commence à « sécher » d’abord une heure de cours (« souvent la première, je ne voyais pas l’intérêt de me lever »), puis une matinée, jusqu’à enchaîner les journées enfermée chez elle. Elle passe pourtant en 3e mais n’obtient pas son brevet. « La honte… » On lui propose une orientation en seconde professionnelle. « J’ai eu le sentiment qu’on voulait me lancer dans la vie active, alors que je ne me sentais même pas une élève à part entière ! »Aline n’a jamais pris le chemin du lycée.
Une étude récente menée par trois neurochirurgiens a démontré qu'entre 1935 et 1985, 84% des lobotomies pratiquées en Belgique, en France et en Suisse ont été réalisées sur des femmes.
Le constat des trois neurochirurgiens se base sur près de 80 articles et 3 thèses, publiés ces cinquante dernières années et provenant des archives de la bibliothèque interuniversitaire de santé de Paris.
Comment une méthode si brutale a-t-elle pu être aussi populaire le siècle dernier? C'est pour répondre à cette question qu'Aymeric Amelot, Marc Levêque et Louis-Marie Terrier ont enquêté sur l'historique sombre de la psychiatrie. Bien que l'étude n'a toujours pas encore été publiée, quelques lignes sont disponibles dans la revue scientifique britannique Nature. Les trois médecins ont également répondu aux questions des Terriennes, auxquelles Louis-Marie Terrier précise que tous les milieux sociaux étaient touchés par cette pratique. Le neurochirurgien ajoute que des patients de 2 à 85 ans ont subi des lobotomies durant la période analysée, et que, au total, 20 enfants ont été lobotomisés.
Ce mercredi s'ouvrent à Lille les 41e journées du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF). L'occasion pour un collectif de femmes de faire entendre leurs voix.