Paris, le samedi 15 octobre 2016 – Parmi les sujets qui passionnent la toile autour du comportement "idéal" des professionnels de santé, certains tentent de déterminer si le soignant doit ou non se "mettre à la place" de celui qu’il soigne. Attitude dangereuse qui empêche de conserver la distance et le recul nécessaires au soin et qui n’est par ailleurs pas souhaité par beaucoup de patients, selon les uns, méthode nécessaire pour accroître l’essentielle empathie selon les autres.
Au-delà de ces considérations, il est probable que le dialogue avec certains malades peut être rendu plus complexe en raison de la difficulté de mesurer ce qu’éprouve l’autre, de comprendre comment sa pathologie modifie ses perceptions. C’est particulièrement le cas en ce qui concerne les maladies mentales.
Un outil pour le moment réservé aux professionnels
C’est pour répondre à cet écueil que les laboratoires Janssen ont travaillé avec le CHU de Rennes à l’élaboration d’un programme de réalité virtuelle dont l’objectif est de « simuler» la schizophrénie.