L’ouvrage collectif "Ce que Lacan nous enseigne" fait état d’un nouveau moment de la recherche du laboratoire EA 4007 « La Section clinique » de l’Université Paris 8, Vincennes-Saint-Denis. Il fait suite à l’ouvrage Lire Lacan au XXIe siècle. La thématique générale s’oriente principalement autour du programme de recherche du laboratoire. Comment lire Lacan aujourd’hui ? Ce que Lacan nous enseigne sous l’éclairage apporté par l’enseignement de Jacques-Alain Miller...
Bien que le JIM risque de s’attirer une des plus virulentes polémiques de son histoire, ayons ici l’audace de révéler les dernières minutes du film qui a été la vedette des salles cet été : Barbie. Dans les derniers instants, on voit Barbie aussi impatiente qu’émue se présenter dans une salle d’attente et indiquer avec joie qu’elle a rendez-vous avec un « gynécologue ». Générique de fin.
Like a Barbie girl…
Mais que peut bien vouloir dire cette fin, se sont interrogés certains critiques ? Qu’être une femme (puisque le cheminement du film conduit la poupée en plastique à devenir une femme en chair et en os) c’est aller voir le gynécologue et/ou qu’être une femme c’est avoir des organes génitaux féminins (dont la prise en charge est assurée par un gynécologue) ? A la première question (même si sur un site d’information médicale, il conviendrait d’éviter tout message contraire aux recommandations de santé publique) on se doit de répondre : non être une femme ce n’est pas « aller voir un gynécologue ».
Le sauvage assassinat d’Arras la semaine dernière, l’attentat en Belgique, et les événements au Proche Orient ont ravivé la hantise du terrorisme dans notre pays qui a vécu cette semaine au rythme des alertes à la bombe. Le niveau de préoccupation des Français est très élevé : 84 % d’entre eux se déclarant inquiets selon un récent sondage ; même si au cours des dernières années, les Français ont malheureusement appris à vivre au gré des plans Vigipirate. Ce qui n’est pas plus nouveau, c’est la psychiatrisation du terrorisme - la tendance a néanmoins pris de l’ampleur à la faveur des réseaux sociaux et de la psychiatrisation de la société.
La dépression et le trouble anxieux sont les deux problèmes de santé mentale les plus courants. L'incidence augmente fortement à l'adolescence (vers 12-13 ans pour les filles et 16 ans pour les garçons) et continue d'augmenter jusqu'à la vingtaine. Il est prouvé que ces troubles mentaux courants sont en augmentation et leur prévention est une priorité de santé publique. Le nombre de jeunes fréquentant l’enseignement supérieur a considérablement augmenté au Royaume-Uni et la proportion d’étudiants présentant des troubles de santé mentale a été multipliée par six.
Le vieillissement peut menacer l'autonomie et l'indépendance des individus notamment pour ses effets sur les muscles 1.
Les hormones corporelles responsables du maintien de la masse musculaire 2 diminuent avec l’âge. En outre, comme les personnes âgées ont tendance à être moins actives et à manger moins de protéines, ce qui est essentiel pour garder des muscles forts, elles sont confrontées à davantage de risques en vieillissant, a déclaré Brandon Grubbs 3, professeur adjoint de sciences de l’exercice et co-directeur du Positive Aging Consortium(Consortium sur le vieillissement positif) à l’université d’État du Middle Tennessee.
De plus, les « cellules satellites » - définies comme étant des cellules souches du muscle adulte - responsables de la réparation des muscles deviennent moins réactives, explique le Pr Brandon Grubbs, et les fibres musculaires en retiennent moins. La croissance musculaire devient donc plus difficile.
Cette semaine, Mardi Noir conseille Laura, qui se demande si le diagnostic a son importance dans l'analyse.
Chaque jeudi, dans Ça tourne pas rond, Mardi Noir, psychologue et psychanalyste, répond aux questions que vous lui posez. Quelles que soient vos interrogations, dans votre rapport aux autres, au monde ou à vous-même, écrivez à mardi.noir@slate.fr, tous vos mails seront lus.
Supposons qu'un·e psychanalyste détecte les traces d'une maladie mentale chez un·e patient·e, est-iel tenu·e de le lui dire?
Est-ce que ça a une importance dans l'analyse?
Merci,
Laura
Chère Laura,
En voilà une question fort intéressante! Votre interrogation traverse à la fois la question éthique, que doit-on dire à son patient, à son analysant, et pourquoi ce dire devrait forcément concerner un diagnostic? La question thérapeutique, mais est-ce que la psychanalyse est une thérapeutique? Et donc la question épistémologique, l'épistémologie étant le discours, l'étude des sciences, en quoi la psychanalyse est-elle en rupture avec la psychologie et la psychiatrie ou au contraire s'y confond-elle? Comment la psychanalyse considère-t-elle le normal et le pathologique?
Déjà, je me demande dans quelle mesure votre question ne s'inscrit pas dans son époque. Nous vivons dans un moment d'obsession diagnostique. Et avec un peu de recul, est-ce que cette focalisation ne serait pas née de la mise en lumière de la prise en charge des enfants autistes? Non qu'il n'y ait pas déjà eu avant cela des critiques de la psychanalyse, mais cette critique-ci a été fortement médiatisée et a été un moment constitutif, selon moi, de rupture épistémologique. Le fonctionnement du cerveau, les causes génétiques, les notions de maladies mentales, de troubles sont remis sur le devant de la scène grâce ou à cause de cette énigme que représente l'autisme.
Je fais référence ici à des enfants et adultes qui ne parlent pas, présentent des comportements stéréotypés, ont le regard fuyant, des personnes qui nous renvoient d'une certaine manière à une altérité radicale, avec laquelle il faut bien le dire on ne sait que faire, les laissant ainsi, pendant de longues années dans des errances institutionnelles et sociales (c'est sans doute d'ailleurs encore le cas aujourd'hui). Face à ces enfants, les psychanalystes avec plus ou moins d'orgueil ont fait ce qu'ils font toujours, ils ont cherché, ils ont enquêté, ils ont parlé, ils ont interprété, créant un émoi collectif, les mères accusées d'être déprimées, froides, les enfants étant réduits à des possibilités limitées.
Je me souviens de ce psychanalyste dans le film de Sophie Robert, Le Mur – La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme, qui avait dit d'un enfant qu'il avait pu s'intéresser à une bulle de savon et que c'était formidable pour le moment. La voilà la rupture. Parce que oui, selon moi, qui suis aussi psychanalyste et qui ai travaillé pendant des années auprès d'un public d'enfants autistes (pas en tant que psy mais en tant qu'animatrice dans un centre de loisirs spécifique), j'ai été aussi subjuguée de voir l'évolution de certains de ces enfants.
Alors que la suppression de l’AME pourrait être débattue dans le cadre du projet de loi « immigration » qui arrive au Sénat lundi 6 novembre, des milliers de soignants rappellent, dans une tribune au « Monde », les raisons d’être de ce dispositif.
Nous, soignants de toutes spécialités et de toutes origines, souhaitons nous opposer fermement et de manière unie au projet de suppression de l’aide médicale d’Etat (AME) au profit d’un dispositif dégradé.
L’AME est une aide sociale qui permet aux personnes étrangères en situation administrative irrégulière d’avoir accès aux soins. Il s’agit d’un outil de lutte contre les exclusions qui n’est accessible que pour les personnes dont les ressources sont inférieures à 810 euros par mois et qui font preuve d’une résidence stable en France.
Les patients que nous soignons et qui bénéficient de l’AME ne sont pas, dans leur grande majorité, des personnes qui ont migré vers la France pour se faire soigner, mais des personnes qui ont fui la misère, l’insécurité ou qui l’ont fait pour des raisons familiales. Leurs conditions de vie difficiles en France les exposent à des risques importants : problèmes de santé physique et psychique, maladies chroniques, maladies transmissibles ou contagieuses, suivi prénatal insuffisant et risque accru de décès maternels.
Une pratique qui a des effets très positifs sur l'anxiété et la dépression, mais pas seulement.
La musicothérapie obtient des résultats qui ne sont parfois pas atteints avec un traitement dit «standard». | 42 North via Unsplash
Guitare à la main, Isobell, 17 ans, laisse courir ses doigts sur les cordes, jouant les premières notes de «Candy Necklace» de Lana Del Rey. Accompagnée par Caitlin Bell au piano, l'adolescente se met à chanter.
À première vue, on pourrait croire qu'Isobell prend un cours de musique avec Caitlin ou qu'elles jouent ensemble dans une petite salle de concert. Pourtant, ce n'est ni l'un, ni l'autre: elles sont toutes les deux dans une salle du Louis Armstrong Center for Music and Medicine à Manhattan (New-York), en pleine session de thérapie par la musique, raconte le New York Times dans un article.
Depuis l'âge de 14 ans, Isobell a tout essayé pour soigner son anxiété. Suivie par une psychiatre, elle a tenté deux traitements différents. «Ils ne faisaient pas grand chose», confie-t-elle au New York Times. Alors qu'elle se sentait découragée, la spécialiste lui a proposé d'essayer une thérapie... par la musique.
Isobell, qui aimait déjà jouer de la guitare et écrire des chansons, y a trouvé son bonheur. Chanter lui permet de relâcher certaines émotions difficiles à décrire selon elle, écouter de la musique et interpréter les paroles «lui ouvre l'esprit». Désormais, c'est à ça que ressemblent ses séances avec sa thérapeute, Caitlin: une guitare en plus, les médicaments en moins.
Dans les jours qui ont suivi l’attaque du Hamas, de 3 000 à 3 500 ressortissants français ont été rapatriés d’Israël, alors que la plupart des liaisons régulières étaient suspendues. À l’arrivée, les équipes de la cellule d’urgence médico-psychologique (Cump) de Seine-Saint-Denis les ont accueillis dès leur descente d’avion, accompagnées de psychologues et de psychiatres de l’association Ose (Œuvre de secours aux enfants)*.
« Les personnes rapatriées ne sont pas nécessairement les plus affectées. Ceux qui ont perdu un proche ou qui ont un proche pris en otage sont restés en Israël », témoigne le Pr Thierry Baubet, responsable de la cellule. Mais, si ce ne sont pas des victimes directes, « ces personnes ont vécu dans un climat extrême où se mêlent la découverte des horreurs de l’attaque du 7 octobre et les tirs de roquette, avec des effets de stress importants », poursuit-il. Même ceux qui ne résidaient pas près des lieux des attaques ont vécu des situations « très anxiogènes, avec des alertes quotidiennes pour aller se réfugier dans des abris ou des pièces sécurisées », ajoute le psychologue clinicien Éric Ghozlan, directeur général adjoint de l’association Ose.
La sixième édition des biennales de l’Art brut à Lausanne, en Suisse, abordera du 8 décembre 2023 au 28 avril 2024, une thématique récurrente dans les œuvres d’Art Brut, celle du visage. L’exploration systématique du fonds du musée lausannois a abouti à une sélection de plus de 330 pièces, confirmant la richesse et la diversité des contextes, des supports, des techniques et des formes graphiques à partir desquels émergent ces représentations.
Le visage incarne cette part singulière de l’être humain qui condense, par sa facture et ses expressions, l’ensemble de la personne, son corps et sa psyché. Les œuvres présentées invitent à une expérience singulière, celle de la rencontre de l’autre en soi, qui nous interroge et nous ouvre à l’expérience de l’intime : « ce que nous voyons, ce qui nous regarde », écrit Georges Didi-Hubermann, philosophe et historien de l’art français.
Dans le champ de l’Art Brut et de ses productions marquées par une forme de nécessité absolue de créer, cette exploration acquiert une dimension singulière : elle met en évidence la part d’humanité inaliénable de leurs autrices et auteurs, au-delà de leur marginalité sociale ou culturelle.
Ces visages, dont la tonalité attentive, interrogative, communicative ou absente, exprime une forme de retrait ou de quête, interrogent, telle une mise en abîme, notre propre rapport à l’humain et au monde. En tant que « regardeur », pour citer Marcel Duchamp, nous sommes conviés par ces physionomies si diverses à une expérience sans cesse renouvelée, qui touche, voire bouscule ce qui fonde notre identité.
« Ces visages invités pour la biennale nous invitent à leur tour, sans fard ni complaisance ; laissons-nous rassurer ou troubler par leur jaillissement et rejoignons ainsi leurs créatrices et créateurs. »
Les «méthodes éducatives nordiques» fascinent de nombreux parents français, qui ignorent qu'elles n'ont jamais eu vocation à faire des enfants des exemples d'épanouissement, d'intelligence ou de maturité.
Chloé Genovesi Fluitman — Édité par Thomas Messias —
La société française attend des solutions toutes faites, qui témoignent de son habitude d'appliquer des consignes plutôt que d'inventer les siennes. | Ben Wicks via Unsplash
France, 2023. Le monde de la parentalité est ravagé par un conflit idéologique, qui résume le débat éducatif à la question du «time out» et à quelques autres préceptes qu'il convient, selon son camp, d'appliquer ou de contester. Pris entre deux feux, les parents sont condamnés à assister avec impuissance à ce simulacre de débat.
On ne croirait pas qu'à seulement quelques centaines de kilomètres de là, il existe une terre aux frontières floues, peuplée d'individus qui élèvent leurs enfants sans se poser (trop) de questions. C'est déjà une prouesse. Mais en ajoutant à cela le fait que ces habitants ont également aboli la violence au nom de l'éducation, il est permis de parler de miracle.
Sur place, ces modèles fonctionnent, et tout le monde en profite. D'après le rapport le plus récent de l'Unicef, les petits nordiques –scandinaves, mais pas seulement– seraient les plus heureux et les plus épanouis au monde.
Cette perspective fait rêver les parents français (et européens), pour qui les châtiments corporels et les brimades sont désormais inacceptables, et qui aspirent à entretenir une relation d'égal à égal avec leurs enfants. Suffirait-il alors de copier nos voisins du Nord? Pourquoi pas, à condition de savoir en quoi consiste exactement cette éducation.
Les pays du Nord et la vision de l'enfant
La Suède a aboli les châtiments corporels en 1979, suivie par la Finlande en 1983, la Norvège en 1987, puis le Danemark en 1997. Aux Pays-Bas, l'interdiction date de 2007. Ce petit pays est rarement cité lorsque l'on parle d'éducation nordique. Sa position vis-à-vis de l'enfance est pourtant similaire à celle de ses voisins du dessus.
Dans ces pays, les enfants représentent des citoyens à part entière et font partie intégrante de la société: les infrastructures sont adaptées à eux, ils participent aux décisions collectives, et ils s'expriment librement.
De plus en plus de mères ou futures mères dorment dehors, parfois avec des nouveaux-nés. Véronique Boulinguez sillonne sans relâche la capitale pour les aider.
«Sage-femme volante» : la fiche de poste intrigue. Elle n’a pas de cape pour s’envoler, mais une valise à roulettes (avec utérus tricoté, tests de grossesse et appareil à tension). Depuis sept ans, elle arpente les talus des bords du périphérique, les parcs, les recoins des parkings, les caves à la recherche de familles sans abri et de ventres qui s’arrondissent. Véronique Boulinguez, 63 ans, a l’œil et une humanité rare.
Son poste a été inventé sur-mesure en 2016 par la mairie de Paris, dans le cadre d’un plan de lutte contre la précarité. «Quand j’ai commencé, les rares fois où je croisais une femme enceinte qui dormait dans la rue, j’alertais ma direction. Nous étions tous affolés et on lui trouvait une place tout de suite. Maintenant, c’est tous les soirs. On les laisse dehors. C’est presque devenu une routine.» L’agence régionale de santé d’Ile-de-France vient de dupliquer son poste tant le nombre de femmes à la rue explose.
Parcours de marche intérieur pour les patients en soins médicaux et de réadaptation gériatrique -
AP-HP
Dans un service de soin médicaux et réadaptation gériatrique (SMR) , il est important que, au-delà des séances de rééducation qui n’ont lieu que 5 jours sur 7 et généralement une seule fois par jour, le patient puisse se mobiliser, marcher seul dans le service. Il est souvent difficile pour un patient, encore plus s’il est isolé, de trouver l’intérêt, la motivation pour se déplacer.
Dans l’unité de soins médicaux et de réadaptation gériatrique de l'hôpital Corentin-Celton AP-HP, des panneaux photos et anecdotes illustrant des lieux emblématiques des quatre coins du monde : le Machu Picchu, les chutes du Niagara, en passant par le Taj Mahal, le désert australien…ont pris place sur les murs.
Ces photos ne sont pas là seulement pour la décoration. Elles illustrent un parcours de marche psychomoteur en intérieur pour les patients.
Cette thèse de psychologie contribue à améliorer l’état des connaissances sur l’intervention par texto en prévention du suicide. Elle constitue également un plaidoyer en faveur de la reconnaissance du rôle des lignes jeunesses dans la prévention du suicide des jeunes, à leur plus grande intégration au milieu de la prévention du suicide, et à leur accès aux ressources nécessaires à la réalisation de leur mission auprès des jeunes présentant un risque suicidaire.
L’auteur tente ici de décrire le profil des utilisateurs à risque suicidaire de services d’intervention par texto, les pratiques de repérage et d’évaluation du risque suicidaire des intervenants de ces services, d’estimer l’impact de ces services pour leurs utilisateurs, d’évaluer la transférabilité des pratiques d’intervention actuellement utilisées dans les centres de prévention du suicide à l’intervention par texto, et d’identifier des pratiques prometteuses d’intervention par texto en prévention du suicide.
Résumé
Contexte. Au cours des 20 dernières années, plusieurs lignes d’intervention téléphonique en prévention du suicide se sont dotées de services d’intervention par texto. Or, ces services ont été lancés en l’absence d’une littérature scientifique sur les bonnes pratiques d’intervention par texto. C’est dans ce contexte que le Centre de Recherche, Enjeux éthiques et pratiques de fin de vie (CRISE) a lancé un projet de recherche dont l’objectif était de produire des connaissances pouvant guider le développement de guides de bonnes pratiques d’intervention par texto en prévention du suicide. Pour répondre à cet objectif général, deux projets de recherche complémentaires ont été menés avec le Service Canadien de Prévention du Suicide (SCPS), qui intervient auprès de la population générale anglophone au Canada, et avec la ligne jeunesse Tel-jeune, qui intervient auprès d’adolescents francophones au Québec.
Alors que la campagne annuelle de vaccination contre la Covid-19 a débuté, un internaute affirme que Pfizer viendrait d’avouer que le vaccin anti-Covid provoque des myocardites. Qu’en est-il ? La cellule vrai ou faux a enquêté.
Sur les réseaux sociaux, un ancien Gilet Jaune assure avoir découvert une information capitale.D’après lui, le laboratoire pharmaceutique Pfizer viendrait tout juste d’avouer que le vaccin anti-Covid provoque des myocardites. Il s'agit d'une inflammation du muscle cardiaque pouvant mener à une hospitalisation.
Ces propos également relayés par le politique FlorianPhilippotsur twitter, qui écrit que "Pfizer crache le morceau sur le risque accru de myocardites".
Alors vrai ou faux ?C’est faux, il n'y a aucune "révélation" de Pfizer.
Mais il n'en a rien été, car les sénateurs se sont appliqués à débarrasser ce texte de toutes les mesures « irritantes » pour les médecins. C'est ce que résume l'association Médecins pour demain, sur son site Internet3. L'article 1 de cette PPL, qui crée les conseils territoriaux de santé (CTS), vastes assemblées de professionnels de santé et d'élus locaux à même de traiter les problèmes d'accès aux soins du territoire, est rejeté par Médecins pour demain, qui regrette que l'on demande aux professionnels de santé de « régler eux-mêmes les inégalités d'accès aux soins, sans même qu'ils en aient le pouvoir ». L'article 3 inscrivait de facto tous les professionnels de santé dans une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS), ce qui constitue une violation « de notre droit constitutionnel de liberté d'association ».L'article 7, qui interdit l'intérim aux professionnels de santé qui débutent leur carrière, « institue une discrimination liée à l'ancienneté du diplôme ». L'article 4 bis, précisément, suscite la colère de Médecins pour demain : il oblige l'ensemble des médecins et infirmiers à participer à la permanence des soins, tandis que l'article 4 autorise le directeur d'ARS à réquisitionner les professionnels de santé des cliniques pour participer à cette même permanence. Pour toutes ces raisons, Médecins pour demain ne voulait pas entendre parler de cette PPL Valletoux.