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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 31 décembre 2018

Steven Pinker : « Notre pessimisme nous conduit à croire que tout effort pour améliorer le monde est une perte de temps »

Dans un entretien au « Monde », le professeur de psychologie rappelle qu’il faut prendre conscience que la vie sur Terre s’améliore et défendre les institutions qui ont permis ces avancées, au lieu de vouloir les renverser. Il refuse de plier face au pessimisme ambiant qui, selon lui, mène au radicalisme.
Propos recueillis par Marc-Olivier Bherer Publié le 31 décembre 2018

Entretien. Steven Pinker est professeur de psychologie à Harvard. Ses travaux de psychologie cognitive portent sur le langage, un instinct né de la sélection naturelle. En défenseur de la notion de progrès, il a écrit La Part d’ange en nous(Les Arènes, 2017), où il démontre que la violence décline et comment les mœurs évoluent aussi vers un apaisement. Son plus récent ouvrage poursuit sur cette lancée. Dans Le Triomphe des Lumières (Les Arènes, 2018), il présente la raison, la science et l’humanisme comme les meilleurs moyens de surmonter les défis du XXIe siècle.

Vous tentez par votre travail de restaurer une forme d’équilibre dans notre façon de voir le monde. Chiffres à l’appui, vous expliquez qu’il se porte mieux qu’on ne le pense. Malgré tout, vous croyez que le pessimisme fait consensus…

La France en donne un exemple remarquable, car, selon un récent sondage YouGov, seulement 3 % des Français estiment que la situation du monde s’améliore. Nous savons pourtant, et ce de manière objective, que cette infime minorité a raison. Le monde va de mieux en mieux, à plusieurs points de vue. Les principaux indicateurs dont nous disposons vont dans ce sens.

"Tête de tambour", un roman pour porter la parole d’un schizophrène

Par  le 26.12.2018

Dans "Tête de tambour" (éditions Rivages), l’écrivaine Sol Elias parle du drame intime vécu par un schizophrène, comme des infinies déflagrations que la maladie impose à sa famille. Un premier roman d’une bouleversante sincérité.

Tête de tambour

"La schizophrénie vous a coupé en deux, comme la hache du bûcheron le tronc du chêne". Après des années d'errances, le verdict du docteur Mauge met un nom sur la maladie de Manuel D., 28 ans. Autour de lui, les jeunes gens de son âge sont lancés dans un métier, ils sont sur le point de se marier, de s'engager dans la vie, quoi… Rien de tel pour Manuel : "Je n'étais en rien conforme à l'attente ; une excroissance, une difformité, un raté de la machine" estime-t-il après ce 14 juillet 1976, jour où sa vie "s'arrête".


Sois sensible et tout ira mieux : pleurer une fois par semaine est bon pour la santé

newsmonkey

Cover image
 Dawson's Creek

Cesse de jouer les gros durs quand te monte l'envie de chialer car pleurer un bon coup serait bénéfique pour ton corps. C'est la thèse défendue par un professeur japonais et enseignée par ce dernier dans les écoles et les entreprises. Une idée également soutenue par plusieurs études universitaires.



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"Bienvenue à Marwen" : le réalisateur de "Forrest Gump" nous conte une incroyable et fantastique histoire vraie

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par Jacky Bornet   publié le 28/12/2018

Eiza Gonzalez, Steve Carell, Gwendoline Christie, Janelle Monáe, Leslie Zemeckis, Merritt Wever dans "Bienvenue à Marwen" de Robert Zemeckis

Robert Zemeckis ("Forrest Gump", "Retour vers le futur") est féru des technologies appliquées au cinéma. Il est ainsi un des pionniers de la "motion capture" qui a abouti aux effets spéciaux de "La Planète des singes". Il l’exploite d’une façon surprenante dans "Bienvenue à Marwen" en filmant le destin du photographe Mark Hogancamp, dont l’agression le fit verser dans une schizophrénie créatrice.


On a testé… utiliser « Temps d’écran » pour réduire l’utilisation de son iPhone

La nouvelle fonctionnalité a au moins un mérite : permettre d’identifier ses mauvaises habitudes face à une surutilisation de son smartphone
Par Martin Untersinger Publié le 25 septembre 2018

Quatre heures et vingt-huit minutes : c’est le temps qu’il faut, du centre de Paris, pour rallier le Puy-de-Dôme en voiture. C’est la durée approximative des deux premiers épisodes de Star Wars. C’est aussi ce qu’il faut en moyenne à un coureur pour terminer un marathon. C’est enfin le temps que j’ai passé sur mon iPhone, le seul mardi 18 septembre, selon la fonctionnalité « Temps d’écran » proposée depuis peu par Apple. C’est beaucoup.
Ce mardi-là, j’aurais donc eu le temps de me mettre au vert à 450 kilomètres de Paris ou de revoir les meilleurs épisodes de la saga intergalactique. Au lieu de quoi j’ai passé au moins deux heures sur les réseaux sociaux (Twitter essentiellement), reçu environ trois cent cinquante notifications et autant de vibrations de mon téléphone, que j’ai pris en main et déverrouillé environ cent cinquante fois. Il faut dire que je travaillais, et que je travaille beaucoup sur mon smartphone.
Je me savais être un utilisateur intensif, mais la brutalité des chiffres donne le tournis. Je ne suis pas le seul à ressentir cela. De nombreuses personnes se posent des questions sur l’emprise des téléphones intelligents sur leur vie. « J’ai récemment installé une application pour contrôler mon temps passé sur portable. Les premiers chiffres furent hallucinants : presque cinq heures par jour, soit environ un tiers de mon temps éveillé. On ne s’en rend pas compte, mais on allume son portable parfois près de cent fois par jour ! », s’étonne de son côté Hector en réponse à notre appel à témoignages.

Vous pensez encore que la drogue est un truc de hippies ? Faites donc un séminaire sous cannabis !

L'ADN
MÉLANIE ROOSEN
   LE 22 NOV. 2018

Un hippie devant une caravane en train de faire le signe peace

La drogue n'a pas qu'un usage récréatif ! Qu'il s'agisse de se stimuler, de méditer, ou de faire rajeunir son cerveau, les start-up du secteur rivalisent d'ingéniosité pour proposer des solutions adaptées. Alors, tentés ?

La thérapie de groupe assistée par cannabis

Daniel McQueen s’intéresse aux effets bénéfiques des drogues sur le mental. Il organise notamment des sessions thérapeutiques à base de cannabis et de méditation guidée par la respiration. Ne vous attendez pas à finir stone sur un canapé : les effets seraient comparables à ceux des champignons ou de l’ecstasy, voire à la prise d’ayahuasca. À la différence qu’il promet que vous resterez en total contrôle de l’expérience.
medicinalmindfulness.org, Boulder, Colorado, États-Unis

Le coworking ayurvédique 

C’est après avoir consommé de l’ayahuasca que Rodrigo Niño a l’idée de créer un coworking très spécialThe Assemblage adopte tous les codes qui font le succès de ces espaces. Le lieu est épuré, agréable, flexible. Mais sur place ni bonbons ni baby-foot : la nourriture est ayurvédique, on découvre les plantes médicinales lors de cours de botanique pas toujours très catholiques, et les événements sont axés spiritualité et bien-être plutôt que techniques de ventes ou management.
theassemblage.com, New-York, New-York, États-Unis

À SAN FRANCISCO, LES ASSOCIATIONS S’APPUIENT SUR LA TECHNOLOGIE POUR RÉINSÉRER LES SANS-ABRIS

L'Atelier BNP Paribas

26 octobre 2018

Un homme en guenilles court, un autre s’allonge pour absorber la chaleur d’une bouche d’aération, le troisième vocifère des injures : les sans-abris sont nombreux dans la ville des start-up. Et la technologie peut participer à leur réinsertion.

San Francisco, 8h45. Les vélos, trottinettes, skateboards et bus se disputent la minuscule voie réservée qu’ils partagent dans la rue principale : Market Street. De part et d’autre de la route, des entreprises technologiques - Uber, Twitter, Square ou encore Microsoft - et sur les trottoirs : beaucoup de personnes sans-abris. L’un crie, l’autre court sur les voies du tramway, le troisième vagabonde l’oeil hagard. La drogue fait des ravages auprès de cette population. Les autres habitants de la ville des start-up se frayent un chemin dans cette jungle urbaine en ignorant au maximum la misère qui les entoure. « Les gens marchent près des sans domicile fixe (SDF) et les évitent, changent de trottoirs pour ne pas les voir. Ils agissent comme s’ils n’existaient même pas. Imaginez que tout le monde passe devant vous sans vous voir, sans même échanger un regard, en mettant un point d’honneur à détourner les yeux… », se désole Victoria Westbrook, directrice des programmes et opérations à Code Tenderloin, une association qui dispense des formations aux SDF pour trouver un travail. Plusieurs initiatives s’attachent à aider les près de 7500 sans domicile fixe de la capitale de la Silicon Valley.
Le manque de logements abordables fait que beaucoup de personnes peuvent se retrouver sans-toit s’ils n’ont pas d’entourage qui peut les soutenir.

Et la science s’empara du ciel

Les Grecs ont peuplé le firmament de leurs mythes, avant de vouloir décrire l’harmonie cosmique par les mathématiques.
Par Pierre Barthélémy Publié le 27 décembre 2018

Vue d’artiste d’un trou noir.
Vue d’artiste d’un trou noir. Mark A. Garlick / space-art.co.uk
Si par une nuit d’hiver un voyageur égaré cherche à s’orienter alors que la batterie vide de son téléphone portable le prive de GPS et de boussole, il lui reste toujours la possibilité de lever les yeux vers le ciel. En partant de la « casserole » de la Grande Ourse, la constellation la plus facile à repérer de notre ciel septentrional, il pourra remonter à la Petite Ourse dont l’extrémité de la queue est constituée de l’Etoile polaire, qui indique le nord, la direction de l’Arctique.
A lire la description de ce sauvetage par les astres, on n’imagine pas que tout ce texte – et le firmament avec lui – est truffé de références mythologiques antiques. Pour les Grecs, la Grande Ourse représentait en effet la nymphe Callisto. Séduite par Zeus, puis poursuivie par la colère d’Héra, jalouse, qui l’avait transformée en ourse, Callisto avait été envoyée au ciel par le maître de l’Olympe, accompagnée de son fils, lequel avait pris la forme de la Petite Ourse.
Le mot grec pour « ours » étant arktos, on comprend mieux pourquoi l’Arctique désigne la région terrestre vers laquelle pointent ces deux constellations. Ajoutons pour finir que plusieurs civilisations antiques voyaient aussi dans la Grande Ourse un chariot. Au point que les Romains l’appelèrent septem triones (« sept bœufs de labour »), d’où l’adjectif « septentrional » pour ce qui touche au nord de la Terre…

« Expliquer le monde de manière rationnelle »

A la suite des Babyloniens, les Grecs ont peuplé le ciel de leurs mythes, qui se retrouvent encore aujourd’hui dans le nom des constellations visibles depuis l’hémisphère Nord. Et ce sont ces mêmes Grecs qui l’ont ensuite vidé de ses influences divines. « Les philosophes grecs présocratiques ont réussi à se poser les questions sur le ciel autrement, en évacuant les mythes pour expliquer le monde de manière rationnelle », résume ainsi l’illustrateur Guillaume Duprat, auteur d’Univers. Des mondes grecs aux multivers, album pour la jeunesse paru en octobre chez Saltimbanque Editions (56 p.

Et si la Terre était colonisée par des extraterrestres ?

Usbek & Rica Romane Mugnier  24/12/2018 


Des fusées s'envolent dans un champ sous le regard d'une personne en veste rouge.Une personne en masque de Chewbacca est surveillée par deux robots.Une femme marche vers l'épave d'un vaisseau extraterrestre.Des vaisseaux flottent au-dessus de l'eau.Un homme regarde arriver des dizainesd'individus vêtus de combinaisons oranges.Une personne portant une masque de Chewbacca et deux voitures volantes, devant des éoliennes.Des points lumineux dans le ciel indiquent l'arrivée d'extraterrestres.Une femme aux cheveux blonds est observée par quatre robots.Une personne portant un masque de Chewbacca et tenant une arme regarde le paysage.Deux hommes et un robot regardent une usine.Des hommes en combinaison orange, accompagnés de robots, explorent la forêt.
Comment pourrait se dérouler la rencontre entre les Terriens et des envahisseurs extraterrestres ? L'artiste américain Mako Miyamoto a essayé de transcrire la peur de l'inconnu dans sa série Further West.
« Dans la série Further West, j'ai souhaité explorer l'idée d'une histoire de l'impérialisme et de la "manifest destiny" américaine, mais à l'envers. Les personnages de cette série photo devaient se sentir chez eux, qu'il s'agisse des habitants naturels de cette planète ou bien des aliens. Et je voulais créer une dichotomie entre humains et extraterrestres, entre conquérants et conquis. »

Comment réguler l’exploitation de notre attention ?

INTERNET ACTU   

Dans Les marchands d’attention (The Attention Merchants, 2017, Atlantic Books, non traduit), le professeur de droit, spécialiste des réseaux et de la régulation des médias, Tim Wu (@superwuster), 10 ans après avoir raconté l’histoire des télécommunications et du développement d’internet dans The Master Switch (où il expliquait la tendance de l’industrie à créer des empires et le risque des industries de la technologie à aller dans le même sens), raconte, sur 400 pages, l’histoire de l’industrialisation des médias américains et de la publicité de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui. En passant d’une innovation médiatique l’autre, des journaux à la radio, de la télé à l’internet, Wu tisse une très informée histoire du rapport de l’exploitation commerciale de l’information et du divertissement. Une histoire de l’industrialisation des médias américains qui se concentre beaucoup sur leurs innovations et leurs modèles d’affaires, c’est-à-dire qui s’attarde à montrer comment notre attention a été convertie en revenus, comment nous avons été progressivement cédés à la logique du commerce – sans qu’on n’y trouve beaucoup à redire d’ailleurs.

2018, la fin de l’innocence... sexuelle ?

L’année qui s’achève fut celle de #metoo et de la grande remise en cause des privilèges de genre, de race, de classe et d’orientation sexuelle. Rarement avons-nous autant parlé et écouté. Et pourtant ! Il en est encore qui estiment qu’ouvrir la sexualité au débat crée des problèmes qui n’existaient pas avant. Maïa Mazaurette, chroniqueuse sexe de La Matinale, fait le point sur la réalité de cette « innocence perdue ».
Par Maïa Mazaurette Publié le 30 décembre 2018

MAIA MAZAURETTE
L’année 2018 se termine : c’était chouette, non ? Eprouvant ? Certes. Nous avons beaucoup parlé de sexualité, et de temps en temps, nous nous sommes même mutuellement écoutés – hourra ! 39 % des Français ont évoqué le mouvement #metoo avec leurs proches (Harris Interactive, octobre 2018), 38 % des hommes ont remis en cause leur comportement (OpinionWay pour Le Parisien, juin 2018). On a parlé de masculinités plurielles sur le service public et dans une tripotée de podcasts privés : une conversation menée par des femmes (Les couilles sur la table) comme par des hommes (Mansplaining). Nous avons examiné nos privilèges, de genre, de classe, de race, d’orientation sexuelle. Nous avons débattu de la soumission féminine (On ne naît pas soumise, on le devient, par la philosophe Manon Garcia, Flammarion). Nous avons commencé à faire le ménage dans la zone grise (L’Amour après #metoo, de Fiona Schmidt, Hachette). Nous avons écouté l’humoriste Océan nous parler de sa transition. Je m’arrête là : impossible d’être exhaustive tant cette année a été riche d’occasions de mieux nous entendre – dans tous les sens du terme.
Et pourtant ! Il y a encore deux-trois malins au fond qui clament que c’était mieux avant, et qui auraient préféré ne pas savoir. Pour ces personnes, notre conversation crée des problèmes qui n’existaient pas (selon cette fameuse sagesse populaire voulant que la description des violences soit plus embêtante que les violences elles-mêmes – une assertion d’ailleurs parfaitement exacte… pour peu qu’on parle du point de vue des personnes commettant ces violences).

Avec des éducateurs spécialisés : «Un métier qui vous met au bord des limites»

Par Dounia Hadni — 
Veronica, éducatrice spécialisée en service d'accompagnement à la vie sociale (SAVS).
Veronica, éducatrice spécialisée en service d'accompagnement à la vie sociale (SAVS). Photo Camille McOuat pour Libération

«Libération» s'est rendu dans un service d'accompagnement à la vie sociale et un foyer aux côtés d'éducateurs spécialisés, qui travaillent avec des personnes handicapées psychiques.

Une complicité, des rires et de l’inquiétude. C’est ce qui ressort d’un entretien entre Veronica, éducatrice spécialisée en Service d’accompagnement à la vie sociale (SAVS) dans le centre Lionel dans le Xarrondissement à Paris, et Nicolas (1), une des personnes qu’elle suit. Ici, on accompagne cinquante-cinq personnes âgées de 18 à 60 ans qui souffrent de tout type de handicap, surtout psychique, dans leurs démarches quotidiennes pour les amener à prendre plus d’autonomie, rompre leur isolement et basculer dans «le milieu ordinaire». Comprendre : la vie normale.

Congrès de l'Encéphale 2019 - 17e édition



Éditorial

L’ENSEIGNEMENT DU RÉEL 
“Le réel n’est jamais ce qu’on pourrait croire, mais il est toujours ce qu’on aurait dû penser.”  Gaston Bachelard. 
Autrefois, la médecine était considérée comme un art libéral, fondée sur le savoir et le livre (liber en latin). Les jeunes médecins recevaient l’enseignement de leurs maîtres et les plus anciens parachevaient leurs connaissances avec l’expérience et la fréquentation des patients. 
Aujourd’hui, l’enseignement de la psychiatrie convoque de multiples sources : la clinique, la psychopathologie, la psychopharmacologie, les données de la littérature scientifique, les avis d’expert... À ces champs classiques viennent s’ajouter les nouvelles technologies, les avancées biologiques, mais aussi les phénomènes de société et les grands événements de l’actualité qui ont un impact sur la vie psychique de nos contemporains. 

dimanche 30 décembre 2018

Planète : les (plutôt) bonnes nouvelles de 2018

Réchauffement climatique, déclin de la biodiversité, catastrophes naturelles… L’état de la Planète s’est dégradé en 2018. On a tout de même trouvé quelques raisons d’espérer.
Par Augustine Peny Publié le 29 décembre 2018

  • Quelques espèces animales en voie de récupération
Certaines espèces disparaissent, mais d’autres sont sur le point d’être sauvées. Ceci grâce à de nombreux programmes de réintroduction et de lutte contre le braconnage. C’est le cas du gorille des montagnes et du rorqual, selon une étudede l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) publiée le 14 novembre. Celle-ci indique que ces deux espèces autrefois en grave danger sont désormais en voie de récupération.
Après la mise à jour par l’UICN de sa liste rouge des espèces menacées, le rorqual, second plus gros animal marin après la baleine bleue, est passé de la catégorie « en danger » à « vulnérable », sa population ayant atteint cette année plus de 100 000 individus. Le gorille des montagnes se porte également un peu mieux. Il a basculé de la catégorie « en danger critique » à « en danger » : en dix ans, la population des gorilles de montagne est passée de 680 à 1 000 individus, selon l’UICN.

Jacques Lacan sur Alice : "La corrélation des dessins dont Lewis Carroll était si soucieux nous annonce les bandes dessinées"

LES NUITS DE FRANCE CULTURE par Philippe Garbit
28/12/2018
35 MIN


2001 |"Alice ou la logique du nonsense", troisième temps de la série "Le retour d’Alice au pays des merveilles" par Françoise Estèbe dans "Les chemins de la connaissance", en 2001. Avec des universitaires, un témoignage d'Ethel Hatch, qui a connu Lewis Carroll, et une analyse de Jacques Lacan.

1865: Alice with the Duchess, the baby, the cook and the cheshire cat. From 'Alice In Wonderland' by Lewis Carroll
1865: Alice with the Duchess, the baby, the cook and the cheshire cat. From 'Alice In Wonderland' by Lewis Carroll Crédits :Rischgitz - Getty

En 2001, Les chemins de la connaissance consacraient une série de cinq émissions au chef-d'œuvre de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles
[...] L'émission donnait à entendre la voix de Jacques Lacan, il expliquait que :
La corrélation la plus efficace à situer Lewis Carroll c'est l'épique de l'ère scientifique. Il n'est pas vain qu'Alice apparaisse en même temps que "L'origine des espèces" dont elle est, si l'on peut dire, l'opposition. Le registre épique donc, qui, sans doute, s'exprime comme idylle dans l'idéologie. La corrélation des dessins dont Lewis Carroll était si soucieux nous annonce les bandes dessinées. 
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