Publié le 16/11/2023
Joie et complicité émanent des photos prises lors des ateliers d'initiation à la LSF et présentées à la Cour des Arts. © Agence TULLE
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Publié le 16/11/2023
Joie et complicité émanent des photos prises lors des ateliers d'initiation à la LSF et présentées à la Cour des Arts. © Agence TULLE
Stanislas, l'un des chanteurs du groupe Astéréotypie sur scène. © La Vingt-Cinquième Heure / Chloé Rafat - Les Films du Bilboquet
Accompagnés de quatre musiciens, Stanislas, Yohann, Aurélien, Kevin sont les chanteurs du groupe Astéréotypie. Encouragés par Christophe, guitariste du collectif, ils délivrent sur scène leurs univers détonants. Au départ de l’aventure, en 2010, le jeune éducateur spécialisé anime un atelier de poésie et d’écriture pour des adolescents autistes au sein d’un IME en région parisienne. Leur créativité et leur imagination bousculent les techniques éducatives et font émerger une écriture personnelle proche de l’art brut ou d’un slam surréaliste. Les chansons s’élaborent à partir de l’écriture et de l’imaginaire de chacun des chanteurs.
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21 octobre 2023 - 11 février 2024
Le musée municipal Paul-Dini de Villefranche-sur-Saône possède dans ses collections des artistes définis comme artistes singuliers. L’exposition Singuliers théâtres est l’occasion d’interroger cette notion de singularité, trop souvent associée à l’art brut. L’art singulier n’est cependant ni un mouvement, ni un courant artistique, ni même un style qualifiant une nouvelle catégorie esthétique. Cette étiquette a été assignée à des artistes très différents, libres et insolites dans leur manière de créer. Certains sont autodidactes, d’autres utilisent des matériaux inhabituels, mais surtout, tous développent une œuvre personnelle, atypique et inclassable.
par Robert Maggiori publié le 15 novembre 2023
Oui, le temps est aux haines – celles, capillaires, qui suintent des réseaux (a)sociaux, et acidifient les microfibres du tissu social, celles, ataviques, historiques, politiques, qui dressent les communautés les unes contre les autres, poussent aux massacres, aux exodes, aux pogroms, aux crimes de guerre. D’aucuns les attisent, par fanatisme, aveuglement ou calcul. D’autres font semblant d’en repérer la source, réelle ou fantasmée, pour la situer, par idéologie, dans le camp de l’Ennemi. Quand, plus honnêtement, on s’efforce d’en rendre raison, on mobilise toutes les ressources disponibles, les sciences sociales et politiques, l’histoire, l’anthropologie, la psychologie, la psychanalyse, et on finit par savoir, un peu, beaucoup, pourquoi les groupes humains se haïssent, pourquoi la détestation entre individus se répand partout, sans toujours trouver les moyens de faire qu’ils cessent de s’exécrer. Si un philosophe se lance dans cette même enquête, il se trouve déjà armé de tous ces savoirs, mais doit chercher un «terrain» original, et le plus originel possible, sis «au commencement», c’est-à-dire au moment où un être biologique, corporel, accueilli dans le monde par le langage, devient un être qui via l’interaction avec les autres acquiert une conscience, autrement dit un être pensant.
par Balla Fofana publié le 16 novembre 2023
Méconnu, ignoré, voire parfois tourné en dérision, le sujet des discriminations capillaires peine à s’imposer dans le débat public français. «Les députés vont-ils proposer une allocation pour les chauves ?» s’amuse ainsi l’Institut de recherches économiques et fiscales (Iref), un groupe de réflexion libéral, en réaction à une proposition de loi initiée par le député Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (Liot) Olivier Serva, visant «à reconnaître et à sanctionner la discrimination capillaire». Autrement dit interdire toute discrimination liée aux cheveux (longueur, couleur, texture), qu’ils soient portés au naturel, tressés, tissés ou encore locksés, dans la rue, à l’école ou au travail.
par Thomas Legrand publié le 16 novembre 2023
Est-ce de l’inertie diplomatico-judiciaire, une indifférence coupable, une trouille sécuritaire ? Ou la peur de se faire traiter de laxiste par une droite qui saute sur tout ce qui peut ressembler à de la faiblesse «islamo-gauchiste» – accusation déclenchée par le moindre geste d’humanité ou de respect des droits de l’homme et des conventions signées par la France ? Pourquoi cette dernière ne se débrouille-t-elle pas pour rapatrier la centaine d’enfants français qui croupissent encore, avec leurs mères, dans les camps kurdes dans le nord de la Syrie ?
par Eric Favereau publié le 16 novembre 2023
«C’est quand même incroyable, tout le monde parle à notre place», tonne le militant gay Francis Carrier. «Mais où sont les droits des vieux ? Où est leur libre choix ?» analyse Véronique Fournier, médecin. Tous les deux ont 69 ans, tous les deux ont un itinéraire qui, a priori, ne les conduisait pas à ce combat. Et les voilà pourtant inséparables, comme un couple, l’un commence une phrase, l’autre la finit. Ils s’appellent plusieurs fois par jour, mettant au point tous les détails de leur Contre-salon des vieilles et des vieux, qui se tient ce week-end à Paris. Un événement unique, loin des clichés sur les personnes âgées et surtout loin de la «silver economy» qui cherche à transformer la vieillesse en bonne affaire à tout faire.
Mercredi, 15/11/2023
De récentes recherches montrent que les outils d'IA sont capables de décoder et de traduire toujours mieux, sous forme de textes et d’images, notre activité cérébrale, lorsque nous écoutons un récit, voulons parler ou regardons des images. L'équipe de Jean-Remy King a mis au point des algorithmes d’IA qui sont parvenus à reproduire avec fidélité des photographies regardées par des volontaires en se fondant sur l’analyse de l’activité de leur cerveau. Leurs observations sont présentées dans un preprint – une publication non encore relue par les pairs avant publication dans une revue scientifique. Elles portent sur des jeux de données obtenues par magnétoencéphalographie (MEG) ou par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) sur des volontaires à qui des photographies étaient projetées. Ces données ont ensuite été soumises à une série de décodeurs par l’IA qui ont appris à les interpréter et à les retranscrire en images.
Marcia Frellick
13 novembre 2023
Amérique, Europe – Selon l' enquête Medscape sur les médecins menée en Amérique du Nord et du Sud et en Europe, les médecins américains sont bien mieux rémunérés que leurs confrères et consœurs de 10 autres pays. Cette enquête a été menée en parallèle de l'enquête française sur le pouvoir d’achat des médecins en France.
Aux États-Unis, les médecins gagnent en moyenne 352 000 $ par an contre 273 000 $ pour les médecins au Canada, leur plus proche voisin. Le pays où les médecins étaient les moins bien rémunérés était le Mexique, avec un salaire de 19 000 $. En Allemagne, le pays qui rémunère le mieux ses médecins parmi les pays européens, les médecins touchent en moyenne 160 000 $.
Medscape a interrogé des médecins qui travaillaient à temps plein dans 11 pays sur leur salaire et leur valeur nette, mais également sur leur ressenti vis-à-vis de leur salaire et de leur travail. À des fins de comparaisons, toutes les devises ont été converties en dollars américains.
Jeudi 16 novembre 2023
Par France Bleu Gard Lozère
En Lozère, le secteur de la psychiatrie tire la sonnette d'alerte, ce jeudi 16 novembre. Le personnel soignant se mobilise devant l'agence régionale de santé (ARS). Chrystel Courbassier, co-secrétaire de la CGT est l'invité de 8 heures et quart.
En Lozère, le secteur de la psychiatrie tire la sonnette d'alerte, ce jeudi 16 novembre. Le personnel soignant se mobilise devant l'agence régionale de santé (ARS). Pour en parler, Chrystel Courbassier, co-secrétaire de la CGT était invitée sur France bleu Gard Lozère. Selon elle : "La pénurie médicale est visible partout en France mais en Lozère l'urgence est criante."
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15.11.2023
BELGIQUE
La coupe est pleine pour des collaborateurs du service de stabilisation et de l’unité de crise de la psychiatrie à l’Hôpital de Moutier. Ils dénoncent des conditions de travail insatisfaisantes, notamment au niveau des infrastructures. Nous avons rencontré cinq d’entre eux qui témoignent anonymement, avec la volonté de rendre leurs préoccupations publiques (voix de notre rédaction dans les sons ci-dessous).
« Lors du déménagement de Bellelay à Moutier, rien n’était organisé. Nous sommes arrivés dans des locaux qui n’étaient pas terminés. L’infrastructure n’était pas sécurisée, des câbles pendaient », confie l’un d’eux. « Il y a aujourd’hui encore beaucoup de manquements de sécurité. Tout n’est pas réglé, notamment pour le confort et l’intimité des patients. Nous avons dû coller des feuilles A4 sur les vitres des chambres de soins intensifs pour justement préserver cette intimité », explique un autre.
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14 nov. 2023
La psilocybine, l’ingrédient actif des champignons magiques, a le potentiel de dénouer un grand nombre de problèmes de santé mentale, lorsqu’elle est utilisée en psychothérapie.
Jeudi 16 novembre 2023
Provenant du podcast
Et c’est une découverte tardive, car son “opposé”, le gène responsable du développement des testicules, est lui connu depuis presque 40 ans. C’est le gène SRY dont on a déjà parlé plusieurs fois ici.
Publié le 15/11/2023
On peut parler d’art brut, d’art naïf. Peinture, sculpture, arts plastiques… Les créations que présentent les résidents du foyer occupationnel résidence Les Albizias, de la Fondation Chirac, à La Courtine, sont en tout cas de véritables œuvres d’art, fruits d’une sensibilité à fleur de peau, d’un regard singulier sur le monde qui les entoure et d’un talent certain dans le maniement des formes et des couleurs.
Les couleurs justement - thème de la saison culturelle d’Ussel cette année - sont au cœur de cette exposition, « Regards colorés », organisée par la médiathèque intercommunale d’Ussel. Prévue au printemps dernier, repoussée pour cause de fermeture inopinée de la médiathèque, elle est la première occasion de découvrir les créations de ces résidents, réalisées dans le cadre des ateliers bois et arts plastiques.
L'exposition "Regards colorés" mêlent sculptures et peintures.
Jeudi 16 novembre 2023
Provenant du podcast
Série « Huile, pain, pâtes et pommes de terre, une histoire populaire »
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Nathalie BARRÈS 16 nov. 2023
À retenir
Une méta-analyse de 72 études réalisées à travers le monde (4 décennies de recul, 6 continents, 33 pays, plus de 21.000 sujets schizophrènes, 42% des études de bonne qualité méthodologique) a établi que presque 6 sujets schizophrènes sur 10 (56,4% [50,5-62,2]) souffrent également de troubles sexuels. Les auteurs émettent l’hypothèse que l’un des principaux mécanismes physiopathologiques de l’atteinte de la fonction sexuelle chez les sujets traités par antipsychotiques pour schizophrénie, pourrait être l’inhibition de l’activité dopaminergique.
Les hommes sont quasiment autant concernés que les femmes (55,7% versus60,0% respectivement). Ils se plaignent surtout de dysfonction érectile (44%), de perte de libido (41%), de trouble de l’éjaculation (39%), alors que les symptômes sexuels et gynécologiques évoqués chez les femmes sont en premier lieu des troubles de l’orgasme (28%), suivis des aménorrhées (25%).
par LIBERATION et AFP publié le 17 novembre 2023
L’entreprise ferroviaire annonce vendredi 17 novembre avoir noué un partenariat pour proposer des téléconsultations, d’abord dans des boxes sur les parvis puis à l’intérieur des gares. Objectif : 300 installations d’ici à 2028, dans des zones où l’offre de soin est difficile d’accès.
A la gare de Lyon Part-Dieu. (Nicolas Guyonnet/Hans Lucas)
Une initiative pour le moins surprenante et qui risque de tourner au gadget. Afin de lutter contre les déserts médicaux, la SNCF va déployer des espaces de télémédecine dans environ 300 gares d’ici à 2028, a annoncé ce vendredi 17 novembre SNCF Gares et Connexions, filiale du groupe ferroviaire.
Dans un premier temps, les espaces de télémédecine seront installés dans «des boxes de 15 m² sur les parvis des gares, le temps des travaux dans les gares», a précisé Arnaud Molinié, président de Loxamed, la société retenue pour ce marché, tout en promettant «des endroits confortables, accueillants, pour bien prendre en main les patients en téléconsultation». Un infirmier diplômé d’Etat sera toujours présent sur place et le patient sera «examiné à distance par un médecin exerçant sur le territoire français», selon SNCF Gares et Connexions.