La Loi n° 2011-803 du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques vient d'être légèrement retouchée.
La défense retiendra un progrès apparent : désormais l'avocat va intervenir obligatoirement, au profit de tous les patients.
Progrès en trompe l'oeil.
Le choix laissé au patient d'être ou non assisté restaurait symboliquement l'autonomie du sujet. Désormais, il n'a plus qu'à subir le rituel d'une audience illisible, et devra accepter d'être flanqué d'un "défenseur" commis d'office, lui qui n'est coupable de rien.
Progrès en trompe l'oeil.
Le choix laissé au patient d'être ou non assisté restaurait symboliquement l'autonomie du sujet. Désormais, il n'a plus qu'à subir le rituel d'une audience illisible, et devra accepter d'être flanqué d'un "défenseur" commis d'office, lui qui n'est coupable de rien.