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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 25 mai 2019

Antidépresseurs : une enquête en ligne pour connaître les effets indésirables les plus gênants pour vos patients

25.05.2019
Pour les patients sous antidépresseurs, quels sont les effets secondaires les plus difficiles à supporter ? C’est pour répondre à cette question et mieux cibler leurs efforts de recherche, qu’une équipe mixte INSERM /AP-HP/Université Paris-Descartes et CRESS vient de lancer une enquête en ligne.

Chacun sa croix

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Publié dans le magazine Books, juin 2019. Par Jean-Louis de Montesquiou

À la fin du XVIe siècle, l’humaniste flamand Juste Lipse consacre une étude minutieuse au supplice de la crucifixion. Une façon de dénoncer la cruauté de l’espèce humaine.

Crucifixions par Juste Lipse, Arléa, 2018 (1re édition 1593)

À  l’aube du XVIIe siècle, « le Grand siècle des âmes » selon l’expression de l’écrivain Daniel Rops, le peuple chrétien se préoccupe intensément du Christ. L’originalité de Juste Lipse, un humaniste catholique né dans le duché de Brabant et disciple d’Érasme, c’est de s’intéresser non pas à la vie de Jésus mais à sa mort sur la croix. Mais pourquoi une croix ? Et de quelle forme, précisément ? Pour répondre à ces questions primordiales mais généralement escamotées, Juste Lipse mobilise son immense savoir philologique (sa compétence première) mais aussi philosophique, historique, biologique, clinique et juridique et s’adjoint le talent des graveurs sur bois qui illustrent ses affolantes descriptions.
Qu’était au juste une croix ? Une ou des poutres auxquelles un homme était attaché jusqu’à ce que mort s’ensuive – un supplice phénicien que les Romains avaient adopté avec enthousiasme. Quelle forme avait-elle ? Celle d’un X, d’un T, voire d’une croix latine, mais Lipse inclut dans cette catégorie le poteau en I, soit le pilori ou le pal, et aussi la potence. Comment y était-on fixé ? Généralement par des liens, mais aussi par des clous.

Bibliothèque du psychiatre Jean Garrabé



Henry Ey Schizophrénie. Études cliniques et psychopathologiques
Paris : Les Empêcheurs de penser en rond, 1996 Préface de Jean Garrabé

Lorsque l’éditeur de l’Encyclopédie médico-chirurgicale décida de couper en deux le Traité de neuropsychiatrie, la direction de la rédaction du Traité de psychiatrie clinique et thérapeutique fut confiée à Henri Ey. Celui-ci demanda à plusieurs auteurs, pour la plupart membres de L’Évolution psychiatrique, d’écrire certains des chapitres mais se réserva d’en écrire personnellement d’autres, notamment huit sur le Groupe des psychoses schizophréniques et des psychoses délirantes chroniques. Les organisations délirantes de la personnalité (EMC 1955). Comme cette encyclopédie est à révision périodique, ces chapitres vont être remplacés postérieurement par des mises à jour écrites par des auteurs plus jeunes.





Une démarche intelligente à l’égard de la santé mentale

L'Orient-Le Jour

25/05/2019

Selon une étude, les personnes qui s’entretiennent avec un agent conversationnel expriment leurs sentiments plus librement que face à un thérapeute humain. Photo Bigstock

Selon une étude, les personnes qui s’entretiennent avec un agent conversationnel expriment leurs sentiments plus librement que face à un thérapeute humain. Photo Bigstock

Il y a quelques années, vers la fin de sa vie, mon père se battait contre une sévère dépression. En tant que médecin et professeur, il avait toujours accès à des soins de santé mentale. Il a toutefois grandi dans une société qui stigmatisait les maladies mentales et il était peu enclin à demander de l’aide à des professionnels. Pour moi, son fils, voir mon père souffrir autant me bouleversait. En tant que chercheur en santé publique, j’étais de plus en plus conscient des multiples échecs systématiques dans la prestation des soins.
Les scientifiques du monde entier cherchent désormais à s’attaquer aux problèmes par l’entremise du « Décompte mondial pour la santé mentale 2030 », une « collaboration multipartite de dépistage et de responsabilisation pour la santé mentale » lancée en février. Toutefois, même si cette initiative constitue une étape positive, elle fait fi d’éléments importants pour qu’une solution soit efficace : les technologies avancées, notamment l’intelligence artificielle (IA).
À l’échelle mondiale, les effectifs en psychiatrie et en psychologie clinique sont insuffisants. Le Zimbabwe, à titre d’exemple, compte vingt-cinq professionnels de santé mentale pour une population de plus de 16 millions d’habitants. Bien que le pays ait développé des initiatives communautaires innovatrices et méritoires, comme « Friendship Bench », celles-ci restent difficilement adaptables.

Etudes de médecine : l’hypocrisie française

Quand ils arrivent en France, les internes formés ailleurs en Europe sont accueillis avec méfiance.
Par   Publié le 22 mai 2019
Boris Séméniako
La santé à saute-frontières (2/5). « L’expérience a été terrible. » Antoine Reydellet en garde un souvenir indélébile. Son premier stage d’interne en France, en 2016, lui a rappelé qu’il avait validé ses six années d’études de médecine… en Roumanie. « Les chefs de service partent du principe qu’on n’a pas le niveau », résume le jeune homme, qui s’est retrouvé « à bout », en arrêt maladie pendant deux semaines, avec un chef de clinique « maltraitant ». Actuellement président de l’InterSyndicale nationale des internes (ISNI), l’étudiant en troisième année d’internat en médecine du travail au CHU de Lyon, a validé tous ses stages. Mais aujourd’hui encore, il dit subir cette mauvaise image qui colle aux diplômés venant d’un autre pays européen. Et particulièrement aux Français qui, comme lui, sont partis dans une université roumaine pour échapper au concours très sélectif de fin de première année ou après l’avoir raté.
Dans ce monde si particulier des études médicales françaises, régulé par un concours et des places limitées par un numerus clausus, l’ouverture européenne ne se fait pas sans difficultés. Il y a bien un système d’équivalence : quel que soit le pays d’origine, un étudiant qui a validé son deuxième cycle d’études médicales a accès au troisième cycle (l’internat).

vendredi 24 mai 2019

Au Brésil, polémique autour d’un défilé d’enfants attendant l’adoption

L’événement, organisé par le barreau de Cuiaba, avait pour but de « donner de la visibilité à des enfants et adolescents adoptables ».
Le Monde avec AFP Publié le 24 mai 2019

Capture d’écran d’une vidéo diffusée par le site d’information brésilien « G1 », jeudi 23 mai.
Capture d’écran d’une vidéo diffusée par le site d’information brésilien « G1 », jeudi 23 mai.
C’est un défilé de mode organisé dans un centre commercial. Sauf que les mannequins étaient des enfants en attente d’une famille d’adoption. L’événement a suscité une vive polémique jeudi 23 mai au Brésil, où les organisateurs étaient accusés de reproduire des scènes de vente d’esclaves ou de bestiaux.
Le défilé Adoption sur le podium, organisé mardi soir par le barreau local et une association à Cuiaba, capitale de l’Etat de Mato Grosso, avait pour but de « donner de la visibilité à des enfants et adolescents adoptables »« Comme nous le disons toujours, ce que les yeux voient, le cœur le ressent », a expliqué Tatiane de Barros Ramalho, présidente de la Commission de l’enfance et de la jeunesse du barreau de Mato Grosso, citée dans un communiqué.

Paris : les papillons de C215 métamorphosent l’hôpital psychiatrique

Elodie Soulié|24 mai 2019


C215 a entamé sa promenade créative sur la façade d'un bâtiment administratif du nouveau GHU Sainte-Anne,dont le siège historique du XIVeregroupe désormais 170 lieux de soins dans la capitale. LP/Elodie Soulié

Le groupe hospitalier né de la fusion de Sainte-Anne (XIVe) et de deux établissements psychiatriques franciliens confie au street-artiste C 215 la transformation poétique de ses lieux de soins.

Leur peinture à peine sèche, quatre grands papillons en mouvement produisent déjà ce petit miracle de rendre presque jolie la façade neutre d’un bâtiment administratif.
D’ici le 18 juin, promenant ses pochoirs et ses aérosols de peinture à travers la capitale, du XIIIe au XXearrondissement, du IXe au XVe, jusqu’au site historique de l’hôpital Sainte-Anne (XIVe), désormais GHU Paris Psychiatrie & neurosciences (lire ci-dessous), Christian Guémy, alias C 215, aura « habillé » de ses pochoirs une vingtaine de lieux de soins parisiens de l’établissement.
Un défi relevé avec enthousiasme par le plus humaniste des street-artistes parisiens, célèbre pour ses portraits de Simone Veil au Panthéon, de sœur Emmanuelle, de Nelson Mandela, et autres performances symboliques de ses engagements.

« Le papillon c’est l’évasion »

Lorsque les responsables du GHU l’ont invité à donner poésie et couleurs à des lieux a priori rébarbatifs, chargés du tabou de la maladie mentale, C 215 n’a pas seulement accepté par défi artistique. « C’est un projet qui se distingue vraiment du reste de mon travail, admet-il. Ici pas de portrait, j’ai tout de suite pensé au papillon, c’était une évidence car sa dimension métaphorique correspond bien à l’idée initiale. Le papillon c’est l’évasion, c’est éphémère, insaisissable et léger… C’est aussi la transformation, comme les gens viennent ici pour évoluer, se transformer. Je voulais un projet qui ne soit pas angoissant ».

Eurozapping : une malade psychiatrique maltraitée .....

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publié le 
Petite sélection de l'actualité diffusée par les chaînes européennes de télévision jeudi 23 mars.

Au Royaume-Uni, la BBC dénonce la maltraitance en psychiatrie. Un reportage en caméra cachée montre comment une patiente internée devient le jouet d'un personnel cynique. L'établissement a été fermé, 17 personnes sont poursuivies.


Quelle mesure pour le vécu des personnels hospitaliers ?

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Le malaise des personnels hospitaliers est omniprésent. Mais quelle mesure « scientifique » peut-on faire de leur ressenti? Et avec quelles conséquences pour eux comme pour l’institution ? C’est le défi que s’est lancé Loïc Raynal, président fondateur d’Hospitalidée, plateforme de recueil d’avis de patients sur les hôpitaux, qui, invité au Salon Infirmier le 21 mai, a délivré les résultats d’une étude qu’il vient de mener.

Le terrain, Loïc Raynal connaît. Déjà, pour le lancement d’Hospitalidée, le « Trip Advisor » des séjours en hôpital ou clinique, il avait créé une grille de collecte des informations en collaboration avec des patients et des associations de patients, afin de mieux cerner leurs problématiques et de ne pas les penser à leur place. Pour l’étude qu’il vient de mener de l’autre côté de la barrière, cette fois, du point de vue des soignants, il a repris la même recette. Une grosse cinquantaine de personnels l’a ainsi aidé à construire une grille adaptée, loin des fiches QVT que les RH appliquent sans zèle.
Ce questionnaire, auquel ont répondu 501 personnes (22 % de médecins, 3 % de directeurs, 20 % de cadres de santé et 53 % d’IDE et d’AS…) a permis de dégager des grands axes de ce malaise en notant des propositions de 1 à 5.
Premier chiffre percutant de l’étude : la question « Envisagez-vous de changer d’établissement ? » remporte la note de 4 /5, signe d’une vraie perte d’attachement à son établissement, au-delà d’un dévouement sincère à son équipe de travail. « Dans les établissement, les problèmes rencontrés sont d’ordre hiérarchiques et organisationnels, beaucoup plus que par rapport à ses collègues de travail », a-t-il ainsi estimé.

N’empêche, pour les DRH, dont la priorité numéro 1 est « l’engagement des salariés », cette note fait tache.

Un colloque pour briser l'omerta autour du suicide au travail

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publié le 

Le procès retentissant autour des suicides à France Télécom met en lumière un sujet "tabou" dans le monde professionnel, qui n'épargne aucun secteur, des entreprises aux hôpitaux en passant par l'éducation et la police, selon un colloque organisé sur le sujet le 22 mai par le cabinet Technologia. Tout en restant difficile à quantifier. "Il n'y a pas de chiffrage global du suicide en milieu professionnel", relève l'organisateur du colloque Jean-Claude Delgenes, président du cabinet Technologia, qui a expertisé 134 "crises suicidaires" depuis 1997, dont celle de France Télécom.
“Stratégie du défaussement”
Jean-Claude Delgenes évoque une "conspiration du silence" qui rencontre parfois la souffrance des familles, peu désireuses d'exposer leur douleur sur la place publique. Les organisations cherchent généralement des causes personnelles au suicide d'un travailleur, une "stratégie du défaussement" dangereuse qui nie les raisons profondes:  "incertitude dans l'emploi, épuisement professionnel, pratiques de management délétères, harcèlement, mobilité forcée qui met en échec le salarié".

Généralement, la "fragilité" du travailleur est mise en avant "pour dédouaner l'organisation" relèvent les intervenants. La loi retient une "présomption d'imputabilité" lorsque le suicide se déroule sur le lieu de travail, pendant les horaires de travail. Il est alors déclaré en accident du travail et indemnisé par l'Assurance maladie. A défaut, la preuve que le suicide est survenu du fait du travail doit être apportée par la famille, a précisé l'avocate Françoise Maréchal.

Le stress au travail double le risque de consommation chronique de benzodiazépines

Nicolas Evrard
| 24.05.2019


  • Stress au travail

    Le stress au travail double le risque de consommation chronique de benzodiazépines

GARO/PHANIE

« Le stress au travail est associé à un risque multiplié par 2,18 d'usage chronique des benzodiazépines ». C'est l'une des conclusions majeures d'un travail présenté le 23 mai lors d'un colloque organisé à l'Université Paris-Descartes, centré sur la cohorte Constances. Cette cohorte comprenant aujourd'hui 205 000 personnes volontaires vivant en France, permet d'engager de très nombreux travaux de recherche, dont certains sont focalisés sur l'usage chronique des benzodiazépines.
Ainsi, une analyse a été spécifiquement effectuée chez 31 000 personnes provenant de cette cohorte Constances, suivies entre 2012 et 2014, n'ayant pas d'antécédent récent d'usage de ces médicaments. Chez 1 % d'entre elles, durant cette période, un usage supérieur à 12 semaines de benzodiazépines (correspondant à un usage chronique) a été constaté. Et un lien a pu être établi avec le stress au travail.

Hôpital psychiatrique du Rouvray : un an après, rien n'a changé

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Par Pierre Durand-Gratian    Publié le 


Un an après une grève de la faim et un dur mouvement social au Centre hospitalier du Rouvray (Seine-Maritime), spécialisé en santé mentale, les engagements sont encore loin d'être tenus. 13 postes sur les 30 promis ont été pourvus et la création d'une unité pour adolescent n'en est qu'au stade de projet.

Hôpital psychiatrique du Rouvray : un an après, rien n'a changé

Jean-Yves Herment a conservé comme une piqûre de rappel la banderole qui était accrochée au bâtiment administratif au coeur du mouvement social.



C'était le 22 mai 2018 : après trois mois d'un mouvement social stérile, quatre salariés du centre hospitalier du Rouvray près de Rouen (Seine-Maritime) décidaient d'une solution plus radicale… une grève de la faim, pour dénoncer notamment les conditions d'hospitalisation des patients. D'autres les rejoindront. Certains tiendront 19 jours, avant qu'un accord soit finalement signé avec la direction de l'hôpital et l'Agence régionale de santé (ARS).
Jean-Yves Herment, infirmier et secrétaire de section à la CFDT, ne s'est pas alimenté pendant 14 jours. "Physiquement, on met un peu de temps à s'en remettre, mais surtout psychologiquement, là-haut, pendant un moment, ça n'allait plus", explique-t-il en levant les yeux, un an après. Leur action, fortement médiatisée, a permis d'attirer l'attention sur une profession en souffrance. Ils obtiendront de l'ARS le financement de 30 postes supplémentaires d'infirmiers et d'aides-soignants et la garantie de la création en "priorité absolue" d'une unité d'accueil pour adolescents.

Syndrome Gilles de La Tourette : publication des premières recommandations américaines

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Vincent Richeux     13 mai 2019

Philadelphie, Etats-Unis  Lors de son congrès, l’ American Academy of Neurology (AAN) a présenté ses premières recommandations sur la prise en charge du syndrome Gilles de La Tourette et autres troubles chroniques associés à des tics. Les thérapies comportementales, à privilégier en première intention, s’y retrouvent nettement valorisées.
Ces recommandations, approuvées par l’European Academy of Neurology (EAN), ont été publiées dans Neurology. Au total, 46 recommandations ont été émises pour améliorer l’évaluation et la prise en charge de ces troubles. Elles sont présentées dans un premier document, tandis qu’un second reprend les principales données de la littérature [1,2].
« La place accordée à la thérapie comportementale représente le point clé de ces recommandations », a commenté auprès de Medscape édition française, le Dr Andreas Hartmann, neurologue et coordonnateur du centre de référence français pour le syndrome de Gilles de La Tourette (CHU Pitié Salpêtrière, AP-HP, Paris). « Concernant l’approche pharmacologique, il n’y a pas de changement majeur. On peut toutefois souligner qu’il y a plus de réticence à utiliser les neuroleptiques, comparativement à la pratique européenne. »
Dans ses recommandations, l’AAN insiste notamment sur la nécessité de personnaliser la prise en charge et de bien informer les patients et son entourage. En plus de se prononcer sur les modalités du suivi et sur les divers traitements disponibles, elle valide la démarche consistant à surveiller l’évolution des tics, sans intervention thérapeutique, pour les cas les moins sévères.
La place accordée à la thérapie comportementale représente le point clé de ces recommandations  Dr Andreas Hartmann

SANTÉ MENTALE. LE PARENT PAUVRE DU SYSTÈME

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MAROC




Le Maroc ne dispose que de 2.225 lits pour la santé mentale. Le manque en ressources humaines est criant. Le royaume ne compte que 306 psychiatres exerçant dans les deux secteurs public et privé et 8 pédopsychiatres. Pendant longtemps, la santé mentale a été la grande oubliée du système.

L’offre de soins en matière de santé mentale est on ne peut plus insuffisante. Pourtant, il est démontré que les troubles mentaux «influent sur la prévalence, l’évolution et le traitement de nombreuses maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, diabète, cancer, asthme)», comme le souligne le ministère de la Santé. Les défis sont de taille, à commencer par la nécessité de lancer une nouvelle enquête sur la santé mentale au Maroc. Celle portant sur la prévalence des troubles mentaux et des toxicomanies dans la population générale âgée de 15 ans et plus a été réalisée entre 2003 et 2006. Ses résultats font froid dans le dos. 26,5% des Marocains souffrent de troubles dépressifs, 9% de troubles anxieux, 5,6% de troubles psychotiques et 1% de schizophrénie. Quant à l’usage de substances psychoactives, il concerne 4,1% de la population. L’abus de l’alcool atteint 2 % et la dépendance alcoolique 1,4%.

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