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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 11 juillet 2023

De quoi souffraient nos lointains ancêtres ?

Mardi 11 juillet 2023

Provenant du podcast

Le Pourquoi du comment : science

Nous savons tous ce que c’est que d’être malade, à commencer par un simple rhume. Mais vous êtes-vous déjà demandé quelles maladies nos ancêtres préhistoriques attrapaient ?

Pour un rhume ou autre infection bénigne, nous ouvrons notre armoire à pharmacie et trouvons le moyen de soulager nos symptômes. D’autres fois c’est moins simple, comme lorsque nous vivons une pandémie éprouvante. Bref, la maladie fait partie de notre quotidien. Mais de quoi souffraient nos lointains ancêtres ? La maladie faisait-elle également partie de leur quotidien ?

Nos lointains ancêtres étaient-ils malades à en mourir ?

On a souvent tendance à comparer nos situations actuelles à celles de l’époque antérieure mais on ne devrait pas toujours. Comparativement, les populations humaines du paléolithique (les plus vieilles) présentent moins de maladies et de traumatismes qu’à compter du néolithique et des débuts de la sédentarisation. Au paléolithique, l’immense majorité des traumatismes détectés sur les squelettes sont d’origine accidentelle. Comme l’espérance de vie était probablement plus faible qu’au néolithique, les maladies associées au vieillissement étaient rares.

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Une nouvelle rubrique sur la santé mentale pour accompagner les médecins dans leur prise en charge

Publié le 

En France, les difficultés de santé mentale de la population se sont aggravées, amplifiées par la crise du Covid-19, et les médecins – en première ligne les médecins généralistes – sont de plus en plus sollicités pour des motifs de souffrance psychique.

Près d’un tiers des patients des médecins généralistes présente une pathologie psychiatrique.
Environ 13 % des consultations sont liées aux seuls troubles dépressifs et anxieux. 72 % des généralistes prennent en charge au moins un patient par semaine présentant une dépression (1). 

En dehors de l’arrêt de travail et/ou des traitements médicamenteux, les médecins généralistes disposent de peu de moyens thérapeutiques aisément mobilisables du fait de la complexité et de la faible visibilité de l’organisation de l’offre de soins en santé mentale et de l’accès difficile aux psychologues et aux psychiatres. 

Pour les accompagner en matière d’information, de ressources et de prise en charge, l’Assurance Maladie a donc souhaité mettre à leur disposition une nouvelle rubrique « Santé mentale en soins primaires » sur ameli.fr. Celle-ci propose des outils de diagnostic des pathologies et d’évaluation de leur sévérité, des recommandations de bonnes pratiques, des annuaires nationaux et locaux (psychiatres, psychologues conventionnés, structures spécialisées, d’accompagnement et d’écoute…).

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Psychiatrie : l’honneur d’une société

  • Séverin Husson

En France, une personne sur quatre souffre de troubles psychiatriques, de l’anxiété à la schizophrénie.

Psychiatrie : l’honneur d’une société

Avouons-le, la souffrance psychique fait peur. Elle nous place devant des comportements que nous comprenons mal, devant une altérité à laquelle nous ne sommes pas habitués, qui nous inquiète et parfois même nous menace. Voire qui passe à l’acte, comme cet homme souffrant de « troubles sévères » suspecté d’avoir tué une infirmière à l’hôpital de Reims, le 23 mai. Ces événements restent heureusement exceptionnels, mais à chaque fois l’accompagnement des patients est réinterrogé. Comment sont-ils suivis ? Est-ce qu’ils prennent tous leur traitement ? Qui décide d’une hospitalisation complète ? C’est ce que La Croix explore aujourd’hui, un mois après l’attaque au couteau d’Annecy, dont l’auteur a vite été placé en hôpital psychiatrique. À chaque fois, on s’alarme aussi du manque criant de moyens dédiés à un secteur souvent qualifié de parent pauvre de notre système de santé. Avec des conséquences en cascade pour des praticiens peu reconnus comme pour les patients et leur famille en proie à un parcours de soins souvent chaotique.


Interview Inégalités scolaires dès la maternelle : «Les pratiques quotidiennes des classes favorisées se rapprochent davantage du schéma de l’école»

par Yoanna Herrera   publié le 8 juillet 2023

Aisance à l’oral, association du travail et du plaisir, affirmation de soi… Coauteur d’une nouvelle étude qui montre que les disparités à l’école en fonction de la classe sociale commencent dès la maternelle, Sébastien Goudeau décrypte les résultats de ses travaux.

Une étude française, publiée dans la revue scientifique Journal of Experimental Psychology, apporte un nouvel éclairage sur l’effet des disparités socio-économiques sur la réussite scolaire dans les écoles maternelles. Les chercheurs, qui ont enregistré les cours de plusieurs classes de grande section en Poitou-Charentes, relèvent que «l’éducation de la petite enfance offre des opportunités inégales d’engagement aux enfants issus des milieux socio-économiques plus ou moins favorisés». Sébastien Goudeau, chercheur en psychologie sociale à l’université de Poitiers et coauteur de l’étude, décrypte pour Libération les résultats de ses travaux.

Quelles sont les inégalités que vous avez identifiées dans les classes de grande section ?

Nous avons constaté que la probabilité de prendre la parole spontanément, de couper la parole, ou même d’être interrogé, varie selon l’origine sociale des enfants. Les enfants issus des classes favorisées prennent la parole plus fréquemment et plus longtemps.

Réchauffement climatique : un psychiatre vaudois tire la sonnette d'alarme


 



De

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SUISSE

Le réchauffement climatique a aussi un impact sur la santé mentale. Le chef du service de psychiatrie générale du CHUV, Philippe Conus, estime que cet aspect est encore minimisé. Il en a fait le thème central d’un congrès professionnel qui se tient dès lundi en terre vaudoise. L'occasion de transmettre une pétition à l'Organisation mondiale de la santé pour alerter les autorités.

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En Europe, le retrait du marché des substances chimiques les plus dangereuses permettrait d’économiser entre 11 et 31 milliards d’euros par an

Par    Publié le 11 juillet 2023

Une étude confidentielle de la Commission européenne, dont « Le Monde » a pris connaissance, a évalué le bénéfice sanitaire d’une telle mesure, dont le coût pour les industriels serait environ dix fois inférieur, entre 0,9 milliard et 2,7 milliards par an.

AUREL

L’estimation est d’autant plus frappante qu’elle ne provient pas de la société civile, mais des services de la Commission européenne elle-même : le retrait du marché des substances chimiques les plus problématiques représenterait un bénéfice sanitaire considérable, estimé entre 11 milliards et 31 milliards d’euros par an dans les pays de l’Union européenne (UE). Quant aux industriels, le coût annuel estimé d’une telle mesure, moyenné sur les trois prochaines décennies, serait environ dix fois inférieur – compris entre 0,9 milliard et 2,7 milliards d’euros par an.

Affiche « Bronzez, vous allez plaire ! » : les dermatologues vent debout

Christophe Gattuso  23 février 2023

Paris, France – Une affiche incitant au bronzage, exposée dans la vitrine d’un centre UV, a amené le Dr Jérémy Lupu, dermatologue, à pousser un coup de gueule sur Linked’In. Estimant qu’il s’agit d’une publicité indirecte contrevenant à la loi, il invite les pouvoirs publics à interdire les cabines de bronzage, dont un nombre non négligeable est régulièrement réprimandé par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Soutenu par l’association Vaincre le Mélanome, le médecin rappelle le risque de mélanome qu’une exposition aux rayons UV peut entraîner.


lundi 10 juillet 2023

Les troubles de la santé mentale, première cause d'arrêt maladie long en 2022

Par Apolline Henry   Le 03 juil 2023

Mi-juin 2023, l'Assurance Maladie a annoncé lancer une vaste campagne de contrôle pour mettre un terme aux "arrêts maladie de complaisance" – au total, entre 15 000 et 20 000 médecins vont faire l'objet de vérifications.

Pour faire le point précisément (c'est-à-dire : avec des chiffres) sur l'ampleur des arrêts maladie en France, le groupe Apicil vient de publier un baromètre : réalisé à partir de la Déclaration sociale nominative (DSN) de près de 53 000 entreprises, celui-ci concerne plus d'1 million de salariés français.

Première info : en 2022, l'absentéisme a effectivement connu une hausse en France avec un taux de 5,76 % contre 5 % en 2021. Dans le détail, 35 % des salariés français ont eu (au moins) un arrêt de travail l'année dernière : les salariés âgés de 30 à 39 ans semblent davantage concernés, puisque près de 39 % d'entre eux ont été arrêtés par leur médecin en 2022.

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Le bonheur : quelles leçons tirer de la plus longue étude sur le s

Dr Mauricio Wajngarten   5 juillet 2023

Tout le monde est à la recherche du bonheur... Mais comment l'atteindre ? Quels sont ses principaux déterminants ? La "Harvard Study of Adult Development", l'étude la plus longue jamais réalisée sur le sujet, apporte des éléments de réponses.

Débutée en 1938 à Boston, elle a suivi 2000 personnes tout au long de leur vie d'adulte, couvrant trois générations : grands-parents, parents et enfants, considérés aujourd'hui comme des baby-boomers. Les participants ont été analysées au cours de ces 85 années de recherche longitudinale. Le Dr Robert Waldinger, coordinateur de cette étude étonnante, a publié en janvier dernier un livre intitulé "The Good Life : Lessons From the World's Longest Scientific Study of Happiness" (La belle vie : les leçons de la plus longue étude scientifique sur le bonheur), coécrit avec le Dr Marc Schulz.

Après avoir suivi cette vaste population pendant plus de huit décennies, l'étude a permis de découvrir les facteurs les plus étroitement liés à la qualité de vie et au bonheur. Voici, en résumé, certains concepts formulés par les auteurs.

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C'est quoi l'alexithymie ?

Article mis à jour le 29/07/23

Par définition, l'alexithymie désigne une incapacité à se connecter à ses émotions et à celles des autres. Cela peut engendrer par exemple des difficultés dans les relations sociales.

Quelle est la définition de l'alexithymie ?

L'alexithymie désigne la difficulté plus ou moins grande à lire ses émotions propres et à décoder celles des autres, entraînant ainsi des problèmes de relations affectives et sociales. Maurice Corcos, professeur de psychiatrie et psychanalyste que l'on a contacté, explique qu'il existe deux façons de comprendre l'alexithymie selon l'étymologie. Ainsi, il est possible de découper le mot en A = absence, lexi = lecture et thymie = de ses émotions. Dans ce premier cas, "le sujet est incapable d'entrer dans une relation empathique, authentique avec l'autre comme avec soi-même". La seconde découpe étymologique est la suivante : Alex = contre et thymie = les émotions. Dans ce second cas, le sujet n'est pas incapable mais lutte contre la lecture de ses émotions et celles des autres. "La personne a une grande inquiétude à se confronter à son monde extérieur par peur d'être débordée par ses émotions, que celles-ci l'envahissent sans qu'il parvienne à les contrôler ou bien que ce que génère ou suscite en lui les émotions des autres l'envahissent également. Dans ce deuxième cas, on va pourquoi aider le patient à comprendre pourquoi et contre quoi il lutte, par exemple des fantasmes et/ou traumas colonisant son monde intérieur et qu'il projette à l'extérieur".

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Développement personnel La thérapie pour un soutien adapté : Comment trouver le bon accompagnement

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De nos jours, de plus en plus de personnes font appel à des professionnels pour les aider à faire face à diverses situations de la vie. Le recours à la psychothérapie peut être une solution efficace pour ceux qui cherchent un soutien adapté. Dans cet article, nous allons explorer les différentes options disponibles et comment choisir le bon accompagnement.

Les différents types de thérapies proposées

Il existe plusieurs formes de psychothérapie, chacune ayant ses propres méthodes et techniques pour aider les personnes à surmonter leurs difficultés. Voici quelques-unes des approches les plus courantes :

  • Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : Cette méthode vise à modifier les pensées et les comportements négatifs pour améliorer le bien-être psychologique.
  • Thérapie psychodynamique : Basée sur la psychanalyse, cette approche explore les expériences passées et les conflits internes pour résoudre les problèmes actuels.

Derrière les portes de l'hôpital psychiatrique


 




Nina Bailly   Publié le 10 juillet 2023


En France, en 2020, plus de 2 millions de personnes ont été prises en charge dans un établissement psychiatrique.

Derrière les portes de l'hôpital psychiatrique

Si vos seules représentations des hôpitaux psychiatriques sont tirées de Shutter Island, il y a des chances que l'endroit vous effraie. S'ils sont très souvent associés aux pires scénarios d'horreur, c'est sûrement parce que l'institution psychiatrique est encore largement méconnue et stigmatisée. Slate Audio a donc sélectionné quatre podcasts de non-fiction pour déjouer vos idées reçues sur ces unités de soins psychiatriques. 

  • Comme ils s'intéressent aux marginalités, Brice Andlauer et Yann Plantier ont décidé de consacrer un épisode entier de Outsiders à la psychiatrie et aux institutions censées prendre soin des personnes malades. Les deux podcasteurs reviennent, entre autres, sur le débat autour de l'utilité réelle ou supposée du diagnostic. Entre deux témoignages de personnes malades ou de professionnels de santé, on entend des extraits de poèmes, notamment de l'oeuvre «Ghetto» de Guy Tirolien.
     
  • Gilles Paris est un écrivain à succès. Il a connu la gloire, mais aussi huit dépressions et autant d'hospitalisations en psychiatrie. Dans cet épisode de Nude, il se confie sur les traumatismes qui ont jalonné son parcours, ses tentatives de suicide et son expérience de l'enfermement et du soin. Tout comme dans son livre Certains cœurs lâchent pour trois fois rien, il évoque au micro les rencontres faites à l'hôpital psychiatrique avec une grande douceur: «Durant chacun de mes séjours, ils sont tout pour moi.»

Un événement autour de la santé mentale reviendra en 2024 à Dieppe

Par Maxime Cartier  Publié le 

Le 22 juin, une journée autour de la santé mentale a été organisée à Dieppe (Seine-Maritime). Avec une bonne fréquentation, d'autres événements de ce genre pourraient voir le jour.

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En 2024, un autre événement dédié à la santé mentale devrait voir le jour à Dieppe (Seine-Maritime). ©Les Informations Dieppoises

287. C’est le nombre d’inscrits pour la journée sur la santé mentale organisée le jeudi 22 juin 2023 dans la salle des Congrès de Dieppe (Seine-Maritime). Et parmi eux, 22 % des visiteurs ne provenaient pas du domaine médical. Un pari réussi pour le PTSM de Dieppe, le projet territorial de santé mentale, l’un des acteurs à l’initiative de cet événement.


Comment apprendre à mieux vivre avec un proche souffrant de troubles borderline ?


 


Écrit par Didier Morel    Publié le 

Le temps d'un week-end ou bien au fil d'un trimestre, des parents, des frères et des sœurs se forment pour mieux comprendre la maladie dont souffre leur proche. Les Troubles de la Personnalité Limite (TPL) ou Borderline touchent 1 à 5% des Français. Et c'est la maladie la moins bien connue de la santé mentale.

Tout commence dans une petite salle de formation, près de la place d'Aligre à Paris 12e. Pendant deux jours se déroule un stage intense, co-animé par une femme médecin généraliste et un ancien dirigeant d'une école de commerce. Un couple à la ville et un duo complice de formateurs. Ils sont eux-mêmes parents d'une jeune femme qui a maintenant 35 ans. Pour cette dernière, le diagnostic de troubles Borderline a été posé tard, après des années d'errance.

Sans fard, ces deux formateurs, parents de quatre enfants, décrivent cette spirale qui s'est mise en place au sein de leur famille. Ils commencent en effet par décrire une "journée presque ordinaire" de leur fille : elle "pouvait passer une journée joyeuse en famille et s’alcooliser le soir jusqu’au coma ".

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dimanche 9 juillet 2023

Ce que l'Inde peut nous apprendre sur la psychanalyse


 


Anne Gagnant de Weck — 7 juillet 2023


Que fait l'Inde à la psychanalyse? | Outcast India via Unsplash

L'essor de la psychanalyse en Inde a accompagné les changements sociaux des trente dernières années.







Depuis le tournant libéral des années 1990, les psychothérapies sont en plein essor dans la société indienne. Dans Un divan à Delhi Psychothérapie et individualisme dans l'Inde contemporaine, la professeure et ancienne élève de l'École normale supérieure de Lyon Anne Gagnant de Weck se penche sur le cas particulier de la psychanalyse à Delhi, et décrit la façon dont cette nouvelle pratique s'insère dans les modes de vie.

Pourquoi la thérapie devient-elle une pratique de plus en plus répandue? À quel besoin cela répond-il? Comment les structures sociales du monde indien imprègnent-elle la thérapie et quelles sont les particularités de la thérapie à l'indienne?

Nous publions ici des extraits de l'introduction de son livre, paru en avril 2023 chez ENS Éditions.

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« Nous, acteurs de la santé mentale, appelons à faire du lien social une grande cause nationale »

Publié le 8 juillet 2023

TRIBUNE

« Réparer le lien social peut réparer la santé mentale », affirme, dans une tribune au « Monde », un collectif d’acteurs de la santé mentale et de la prévention du suicide, alors que les consultations pour idées suicidaires et les demandes de prise en charge ont fortement augmenté depuis la crise sanitaire.

En sortie de crise sanitaire, acteurs associatifs et praticiens ont observé une dégradation significative de la santé mentale en France. Fin 2022, 17 % des Français montraient les signes d’un état dépressif selon l’agence Santé publique France – soit une hausse de 7 points par rapport à une période hors épidémie – et 10 % déclaraient avoir eu des pensées suicidaires au cours de l’année, soit une hausse de 5,5 points.

Phénomène également inquiétant, depuis la fin des mesures de confinement et de restriction de déplacements, le taux d’hospitalisation pour tentative de suicide a augmenté de façon constante. Cette situation touche particulièrement lesjeunes filles et femmes de 10 à 24 ans, d’après les chiffres de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques : à la suite du deuxième confinement, on observait un taux d’hospitalisation pour tentative de suicide des filles de 10 à 14 ans situé à 1,6 fois le taux moyen observé pour ce groupe avant la période du Covid-19.

L’entrée du Covid-19 dans nos vies, ses conséquences immédiates et les mesures prises au niveau politique ont eu un impact indéniable sur la santé mentale de la population : parfois propice à l’introspection et à une prise de conscience positive, la période a également pu être une traversée difficile et éprouvante.

Chronicité / Chronicisation

PSM 2-2023

Dans tous les domaines de la médecine, la maladie chronique implique une attention constante et engage les équipes soignantes dans une relation thérapeutique sur la longue durée. Elle engendre une relation d’un type spécial fait d’une certaine familiarité et d’un attachement mutuel entre les soignants et les patients.

Comment aider les malades à déposer la problématique de leur existence et faire avec leurs troubles ? Il revient à la psychiatrie de développer des réflexions, avec tous ses partenaires du corps social, et des approches qui tiennent compte de ce besoin d’exister quelque part.

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