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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 22 octobre 2016

OCTOBRE ROSE Cancer du sein, le péril jeune

Par Sofia Fischer — 21 octobre 2016 à 19:11

Les moins de 35 ans sont de plus en plus touchées par la maladie. Comment encaissent-elles ? Avec davantage de franc-parler que leurs aînées. Certaines en font même un sujet de BD ou de pièces de théâtre.

Au premier abord, la scène est d’une banalité presque ennuyeuse. Elles sont dans la vingtaine, ou tutoient la trentaine, s’appellent Lili, Julie, Noémie. Elles sont attablées autour d’une pinte en terrasse du Point éphémère, au bord du quai de Valmy, dans le Xe arrondissement de Paris. Mais il y a les détails. Lili a les cheveux décidément très courts, Julie porte un turban sur la tête. Et puis ça parle effets secondaires d’hormonothérapie et ovocytes congelés en Seine-Saint-Denis. Ces jeunes femmes qui papotent en ce mois d’«Octobre rose» (le mois de mobilisation contre le cancer du sein) font partie des 10 %, parmi celles touchées par le cancer du sein, qui ont moins de 40 ans. Selon la Société française de sénologie et de pathologie mammaire, de plus en plus de jeunes femmes sont concernées par le cancer du sein. Le taux de malades aurait bondi de 25 % entre 2002 et 2008 pour les patientes de moins de 35 ans. On ignore précisément les causes de cette progression, du moins officiellement. «Il y a un manque d’éléments tangibles», «d’études sérieuses et récentes», nous répond Mahasti Saghatchian, à l’Institut Gustave-Roussy. Mais surtout, «on ne veut pas affoler les jeunes». L’oncologue explique que, faute d’études françaises, on concède que «si le nombre de cancers du sein chez les jeunes femmes augmente, c’est que le nombre global augmente». Soit. Mais pour ces jeunes patientes aux tumeurs hors saison et hors propos, le cancer du sein, cette «maladie de maman», est particulièrement violent. Selon Alexia Tosi, psychologue à la Ligue du cancer des Alpes-Maritimes, qui voit affluer depuis plus d’un an nombre de très jeunes femmes dans son cabinet, l’annonce d’un tel diagnostic à cet âge prend une dimension particulière : «Il y a un avant et un après. Elles commencent à peine leur vie d’adulte. Elles se sont surtout projetées, elles ont imaginé. Et puis tout à coup, on leur apprend qu’elles ne pourront peut-être pas avoir d’enfant, auront du mal à emprunter, et puis qu’elles devront arrêter de travailler, alors que leur carrière vient de commencer. C’est l’incertitude la plus totale, c’est ça la différence par rapport à une femme déjà établie.»

vendredi 21 octobre 2016

Chère anorexie

Documentaire -    87 min 



À travers les témoignages poignants de malades et de soignants en Europe, une enquête sensible sur l'énigme de l'anorexie, dont la prise en charge ne cesse d'évoluer, à travers des thérapies complémentaires, y compris familiales ou artistiques.
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Les GHT « dans l'impasse » : le cri d'alarme des managers hospitaliers

Sophie Martos  21.10.2016

Le Syndicat des managers publics de santé (SMPS) alerte Marisol Touraine sur« l’impossibilité d’appliquer la réforme » dans un grand nombre de groupements hospitaliers de territoire (GHT). « Le cadre juridique d’organisation et de délégation des compétences au sein des GHT est dans l’impasse », tranche le syndicat.

Le cerveau a-t-il un sexe ?

20.10.2016

Comment se construisent nos identités d’hommes et de femmes ? Grâce à ses propriétés de “plasticité”, le cerveau fabrique de nouveaux circuits de neurones en fonction de l’apprentissage et de l’expérience vécue. Cette découverte bouleverse les visions passéistes du déterminisme cérébral.

le cerveau a-t-l un sexe ?
le cerveau a-t-l un sexe ? Crédits : Sean McGrath / Flickr
Catherine Vidal , neurobiologiste, directrice de recherche à l’institut Pasteur
Françoise Héritier , anthropologue au Collège de France.

La Vie jusqu'à la Fin

 par Bernadette Fabregas.

Compétences infirmières

La photographe Sylvie Legoupi montre, une fois encore, ce qui nous est rarement donné à voir avec autant de justesse, de dignité et force de détails : la confrontation à la mort de l'autre et l'engagement des équipes soignantes de soins palliatifs à l'accompagner. Sans pathos ni voyeurisme ses diaporamas audio-photographiques nous touchent au plus profond.
Sylvie Legoupi est une photographe engagée. Riche de son éthique humaniste, elle valorise et sacralise des moments de vie professionnelle dans des services de soins « sensibles ». La douleur, les soins palliatifs, la fin de vie, la relation soignant/soigné… sont autant de sujets intimistes qui retiennent son attention et qu'elle traite d'une façon que l'on pourrait qualifier de « militante ». Nous l'avions rencontré en 2012 à l'occasion de la présentation de son travail photographique aux CHU de Rennes, de Nantes ou de Saint-Malo dans les services de néonatologie, soins palliatifs et hématologie ; des endroits où la vie et la mort se côtoient, ou naître et mourir s'entrecroisent dans le respect de la continuité de la vie.
Crédit photo Sylvie Legoupi
Prendre le temps de faire les choses, l'attention, la douceur, l'écoute…  Le plus difficile c'est la souffrance, la souffrance dans le regard de ce patient qui veut dire plein de choses mais que l'on ne traduit pas : une forme d'impuissance à ne pas comprendre mais être là…
En mai 2016, elle a poursuivi cette recherche en réalisant un reportage « audio photographique » sur la fin de vie dans le service de pneumologie du CHU de Rennes. Pour Sylvie Legoupi, la finalité de ce travail intitulé « La Vie jusqu'à la fin » était claire, approfondir cette réflexion sur la fin de vie en associant deux regards professionnels, le mien en tant que photographe et celui des soignants. Il s'agissait donc de recueillir sous forme d’entretiens leurs ressentis et tenter ensuite de m’en imprégner et de photographier au plus juste afin de  les mettre en images.
Quatre diaporamas de 6 à 7 minutes en découlent. C'est très beau, investi, engagé et bien évidemment l'humanité qui s'en détache touche au plus profond celui qui les regarde.
Crédit photo Sylvie Legoupi
Dans les soins palliatifs, il n'y a plus le thérapeutique, il ne reste que le presque rien, mais qui est le presque tout du prendre soin.
Sylvie Legoupi le souligne, dans la chaîne des soins continus, après les soins curatifs, les soins palliatifs exigent une approche particulière où l’écoute et la présence attentive de chacun requièrent une forme de disponibilité qui ne saurait exclure la compassion. C’est une tâche difficile mais où la part retrouvée de l’Humain enrichit celle ou celui qui l’apporte. Aujourd’hui, une évolution des mentalités s’impose encore dans notre pays pour faire admettre l’idée que la mort est un passage inéluctable et qu’elle doit être entourée de soins spécifiques comme l’est la naissance.
Même quand on un cancer on a le droit de vivre, d'autant quand on a une maladie grave qui engage le pronostic vital.

Les manuels scolaires dans la tourmente du « genre »

Un collectif de parents, le réseau Vigigender, condamne les manuels d’enseignement moral et civique mais aussi ceux de sciences.
LE MONDE  | Par Mattea Battaglia
Leur capacité à semer le doute dans l’esprit des enfants, à brouiller leurs repères – voire leur identité – serait grande. Depuis cinq ans, à intervalles réguliers, rebondit le même procès fait aux manuels scolaires et, à travers eux, à l’école : celui d’être les vecteurs de diffusion, auprès des plus jeunes, d’une prétendue théorie du « genre » qui battrait en brèche la différence entre les sexes, leur « complémentarité ». Bref, l’ordre « naturel ».
Les documents que le réseau du collectif Vigigender,ces parents mobilisés dans le sillage de la Manif pour tous, fait circuler depuis plusieurs semaines entendent le démontrer. « Quelle société voulons-nous pour nos enfants ? », interroge le livret expédié à 20 000 écoles depuis la rentrée, 40 000 en six mois de source Vigigender. « Trente départements ont été concernés », s’alarme Francette Popineau, du syndicat d’instituteurs SNUipp-FSU. On y trouve, pêle-mêle, extraits de cahiers d’écoliers, de témoignages de parents et de corpus de documents qui tendraient à prouver qu’« arracher les enfants à la norme est une priorité du gouvernement ».

Big Data, de la prédiction à l’intervention

Le Monde Blogs 


Malgré leurs nombreuses limites, Big Data et machine learning promettent de nous calculer, de nous analyser, de nous prédire… de deviner avec toujours plus d’acuité nos comportements à venir. Pour autant que nous puissions prendre ces promesses au sérieux, il y a un fossé entre la prédiction et l’intervention, entre inférer quelque chose et opérer une réponse. Un fossé d’autant plus béant que peu de monde semble s’y intéresser.

Des modèles prédictifs psycho-solutionnistes !

Il ne se passe pas un jour sans qu’une étude propose une nouvelle solution prédictive, en construisant un modèle depuis de nouveaux ensembles de données. Déroulons un exemple récent… pour bien comprendre.
La perception de la couleur semble être très liée à notre état émotionnel, estime plusieurs études, rapporte FastCoDesignAndrew Reece et Christopher Danforth de l’université de Harvard et du Computational Story Lab de l’université du Vermont, ont utilisé Instagram, le réseau social de partage de photos, pour étudier la dépression. Selon leur état émotionnel, les gens communiquent différemment : ce qui a un impact en retour sur leur état émotionnel. Ils ont donc créé un modèle en analysant l’état émotionnel de 160 personnes et observé l’impact de celui-ci sur les photos de leur compte Instagram, en s’intéressant à des détails comme la tonalité des couleurs, la luminosité des images, leur saturation et le type de filtres qu’ils appliquaient à leurs photos. Ils ont également demandé à des utilisateurs de noter les photos de leurs « patients » selon qu’elles reflétaient pour eux la joie ou la tristesse.

L'hôpital psychiatrique débouté par la ministre

18/10/2016

Tous les recours ont désormais été épuisés par l'hôpital psychiatrique./Photo DDM archives Nedir Debbiche
Tous les recours ont désormais été épuisés par l'hôpital psychiatrique./Photo DDM archives Nedir Debbiche
Cela faisait trois semaines que les agents, médecins, usagers de l'hôpital psychiatrique et élus du territoire attendaient un signe de la ministre de la Santé. Trois semaines qu'une délégation d'agents et d'élus avaient rencontré le directeur de cabinet de Marisol Touraine pour demander que l'hôpital spécialisé ne rejoigne pas le Groupement hospitalier de territoire du Gers, qui rassemble depuis début juillet tous les établissements de santé du département. Le verdict est tombé hier, c'est un «non» catégorique de la ministre au recours lancé par l'établissement. «Ce n'est pas la réponse que nous espérions», avoue Patrice Gasc, le président du Conseil de surveillance du centre hospitalier spécialisé, dans un communiqué. «Je regrette profondément cette décision qui met un terme à de longs mois de mobilisation de tous les acteurs du CHS». Nicolas Pellizzari, secrétaire CGT de l'hôpital psychiatrique embraye : «On ne peut que constater le déni de démocratie. Il y avait une unité parfaite depuis avril entre les agents, les élus du territoire, les médecins et les usagers. C'est une démarche inédite.» Les agents décideront aujourd'hui à l'occasion d'une assemblée générale quelles suites ils donnent à leur mouvement.

Suicides de soignants : la détresse d'Emmanuelle

Arnaud Bizot et Gaëlle Legenne  30/09/2016

Emmanuelle, pendant les vacances d’été 2014, sur l’île aux Oiseaux, dans le bassin d’Arcachon. Elle allait avoir 44 ans. En médaillon, les dernières lignes de la lettre qu’elle a laissée à sa famille le jour de sa mort, le vendredi 24 juin.
Elle était infirmière au service réanimation de la maternité. Epuisée par le stress, elle s'est suicidée. Un drame qui mobilise sa profession.
20 ans, encore stagiaire, Emmanuelle savait que ce n’était pas un service pour elle. « La réa, jamais ! » jurait-elle. Les bébés d’à peine 700 grammes, les couveuses, les tuyaux, les protocoles compliqués, les nouveau-nés qu’il faut sevrer à cause de la pathologie addictive du parent ou, pire, déjà en fin de vie. Emmanuelle préférait ces beaux liens avec les familles en néonatalogie ou en unité kangourou. Mais, en février, la nouvelle tombait. « On va mettre la polyvalence en place, il faut faire rouler les filles », annonçait, tel quel, la direction du CHU Jacques-Monod, au Havre. « Manu » était sortie en pleurs de la réunion. La polyvalence, cela signifiait affronter la réa et les soins intensifs de la maternité. 

Santé mentale au Maroc : Sommes-nous en retard ?

Les invités : Jalal Toufik, Psychiatre, directeur de l’hôpital universitaire psychiatrique Arrazi de Salé, Fouad Mekouar,  Membre de l’Association marocaine pour l’appui, le lien, l’initiation des familles des personnes souffrant de troubles psychiques (AMALI), Hachim Tyal, Psychiatre et psychanalyste et Reda Mhasni, psychologue clinicien
Les chiffres sur la santé mentale des marocains sont alarmants à plus d’un titre. Et cela va du regard de la société marquée par la stigmatisation et la marginalisation, à une prise en charge assez problématique et très discutable.
Selon le ministère de la santé, près de la moitié des marocains souffrirait de troubles psychiques. Entre dépression, bipolarité, schizophrénie et autres troubles, la situation est jugée grave. Le dossier avait, il est vrai, été présenté pour prioritaire par le ministère, mais force est de constater que les résultats peinent à se faire ressentir.

Pour prendre soin de votre santé mentale, faites un bullet journal

Le HuffPost     10/10/2016


Écrire et consigner ses humeurs et son état de santé pour mieux comprendre ses angoisses.


PSYCHOLOGIE - Le bullet journal, cet agenda/journal est un outil aussi exigeant que précieux. Consigner ses rendez-vous, planifier ses prochains projets, réaliser des to-do lists diverses et variées, faire ses comptes, organiser ses objectifs personnels et professionnels. Ses attributions sont nombreuses et peuvent s'adapter à la personnalité et aux goûts de ceux qui décident de se lancer.



« Manuel de libération » : une vie entière au purgatoire

En Russie, Alexander Kuznetsov filme le combat de deux internées pour sortir d’une institution spécialisée.
LE MONDE | Par Jacques Mandelbaum
Ekaterina Kasimova, dite Katia, dans le documentaire russe d’Alexander Kuznetsov, « Manuel de libération ».
Ekaterina Kasimova, dite Katia, dans le documentaire russe d’Alexander Kuznetsov, « Manuel de libération ». NOUR FILMS
Du ciel cinématographique russe, passé à la Javel libérale depuis la disparition de l’Union, ne tombent pas tous les jours des calibres à la Sokourov (Mère et fils, 1997), à la Zviaguintsev (Le Retour, 2003) ou à la Fedortchenko (Le Dernier Voyage de Tanya, 2003). D’où l’envie, lorsque par fortune se présente ce qui ressemble à un talent, à une voix singulière, de le claironner.
C’est le cas d’Alexander Kuznetsov, remarquable documentariste découvert en France en 2015 à l’occasion de la sortie de son deuxième film, Territoire de la liberté. Ce film était une ode à la liberté filmée dans la taïga sibérienne, au plus près d’une communauté de gens qui se rassemblent chaque année en pleine nature pour y célébrer d’inconcevables bacchanales au pays du knout et du goulag permanents.

Une petite fille aussi singulière qu’une autre

Livre photo. Sian Davey photographie chaque jour son enfant trisomique. Et dépasse les clichés.
LE MONDE DES LIVRES  | Par Amaury da Cunha
Looking for Alice, de Sian Davey, préface de l’auteur en anglais, Trolley, 104 p.

Alice à l’âge de 6 ans.
Alice à l’âge de 6 ans. SIAN DAVEY/TROLLEY

Alice est une petite fille née avec le syndrome de Down (trisomie 21). Sa mère, Sian Davey, psychothérapeute de formation, a décidé de la photographier chaque jour, pour apaiser ses inquiétudes et apprendre à regarder sa fille au-delà de sa maladie et de son étrangeté.
Photographier, en somme, pour maintenir un lien, le confirmer grâce aux images – comme d’innombrables preuves d’amour. « J’étais pétrie d’anxiété à la naissance de ma fille, explique la photographe dans la préface à Looking for Alice. Mes angoisses pénétraient mes rêves, et je sentais qu’Alice le devinait. J’ai voulu creuser profondément dans mes propres préjugés et déposer de la lumière sur eux. »

Pourquoi les enfants de l’immigration sont surreprésentés en prison

Ce sujet ultra sensible revient avec force dans le débat dans le contexte de la lutte antiterroriste. Enquête à l’occasion de la sortie du livre de Farhad Khosrokhavar, « Prisons de France ».
LE MONDE  | Par Jean-Baptiste Jacquin
C’est un sujet tabou. Les personnes issues de l’immigration sont surreprésentées dans les prisons françaises. Mais en l’absence de statistiques ethniques, le sujet ne peut pas exister autrement qu’instrumentalisé par les uns ou tu par les autres.
Personne ne conteste le phénomène, qui est ancien et n’est pas propre à la France. Mais l’aborder et l’étudier pour en comprendre les causes est mission impossible pour les chercheurs, alors qu’ils peuvent le faire, par exemple, au sujet des Noirs dans les prisons américaines.

L'art singulier de Machado-Rico, parenthèse colorée à l'hôpital psychiatrique

Par      
19/10/2016








Le centre hospitalier spécialisé de La Chartreuse de Dijon expose jusqu'au 5 février 2017 les oeuvres de l'artiste singulière Huguette Machado Rico. Exposée dans le monde entier, cette artiste plasticienne ouvre le chemin à des personnages généreux, dans un monde aux couleurs chatoyantes.

Depuis quelques années, l'hôpital psychiatrique de la Chartreuse à Dijon organise des expositions dans un espace dédié à l'art. "Terra" de l'artiste Huguette Machado Rico est le quatrième événement du genre. 


46 % des DRH avouent agir contre leur éthique

Le dernier baromètre de l’Observatoire Cegos révèle un portrait-robot assez sombre des responsables des ressources humaines, cantonnés dans des fonctions plus techniques que stratégiques.
LE MONDE | Par Elodie Cherman
CEGOS
Les DRH n’ont vraiment pas un métier facile ! C’est la conclusion du dernier baromètre de l’Observatoire Cegos publié le 27 septembre. En tout, 960 salariés et 245 directeurs ou responsables de ressources humaines dans des sociétés de plus de 100 personnes ont été interrogés sur la place de cette fonction support dans l’entreprise. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le tableau n’est pas très rose.
Certes les intéressés restent, pour la plupart, attachés à leur métier. Ils sont seulement 18 % à envisager de le quitter dans les cinq ans. N’empêche, les sources d’insatisfaction ne cessent de croître.
La faute d’abord au grand malentendu qui règne autour du contenu de la mission. Alors que la plupart choisissent d’embrasser cette voie pour accompagner le développement des hommes et participer aux décisions stratégiques, ils sont souvent relayés, dans la réalité, à un rôle de second plan. 59 % estiment en effet que la fonction RH dans leur entreprise est plus technique que stratégique.