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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 19 août 2023

Code de déontologie des psychothérapeutes

Ordre des psychologues du Québec 

QUEBEC

Le Code de déontologie, un des règlements les plus importants pour la profession, contient des obligations envers le client, le public et la profession, obligations que les psychothérapeutes conviennent de respecter.

Les psychothérapeutes membres d’un ordre professionnel doivent suivre leur code de déontologie respectif; il inclut les obligations se rapportant à l’exercice de la psychothérapie. Par exemple, une infirmière psychothérapeute est soumise au code de déontologie des infirmières.

Les psychothérapeutes non membres d’un ordre professionnel sont soumis à une partie du Code de déontologie des psychologues (les art. 38, 46 à 51, 79 à 84 ne sont pas applicables). 

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Nécropole néolithique dans l'Yonne : ce que la génétique raconte de nos ancêtres

Vendredi 18 août 2023

Un archéologue de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) travaille sur une ancienne nécropole, le 18 avril 2023. ©AFP - THOMAS SAMSON

Les découvertes de l’étude "Des pedigrees étendus révèlent l’organisation sociale d’une communauté néolithique", par Maïté Rivollat publiée récemment dans la revue "Nature", pourraient bien participer à une évolution de fond des méthodes de l'archéologie, et ce, grâce à la génétique.


Avec

  • Maïté Rivollat Post-doctorante en archéo-génétique à l’Université de Gand (Belgique)

  • Solène Denis Archéologue

Dans les années 2000, des chercheurs avons retrouvé les restes de 128 personnes sur le site des Noisats à Gurgy, dans l’Yonne. Durant les fouilles, les archéologues, menés par Stéphane Rottier, remarquent que ces tombes ne se chevauchent pas et comprennent qu’elles n’ont, alors, pas été disposées par hasard. En utilisant la recherche génétique, les scientifiques ont pu identifier les liens qui unissaient ces individus.

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vendredi 18 août 2023

LA LDH SOUTIENT “JE VOUS SALUE SALOPE”, UN DOCUMENTAIRE DE LÉA CLERMONT-DION ET GUYLAINE MAROIST

Sortie le 4 octobre 2023


Un titre violent, à l’image des violences inouïes qu’ont subies, subissent encore pour certaines, les quatre protagonistes de ce film : insultes de la pire espèce, images dégradantes, menaces de viol, de mort, via Internet et les réseaux sociaux. Un déferlement de haine qui fait froid dans le dos et nous rappelle à quel point la misogynie est encore présente, et virulente.

Les deux réalisatrices, qui ont travaillé 7 ans sur ce film, ont recueilli avec une belle qualité d’écoute les témoignages de ces femmes, qui racontent et analysent leur douloureuse histoire avec beaucoup d’intelligence, de perspicacité, sans occulter la peur qui les saisit parfois.

En Italie, Laura Boldrini est élue Présidente de la Chambre des députés en 2013. Dès lors, sa fonction et son féminisme affiché lui valent des milliers de messages injurieux et menaçants. Parmi ses détracteurs, qui ne reculent devant rien, Beppe Grillo et Matteo Salvini…

Au Québec, Laurence Gratton, enseignante, reçoit depuis l’université le même genre de messages de la part d’un collègue qui harcèle aussi d’autres femmes, et va jusqu’à mettre son image sur des sites pornographiques.


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Lutte contre le harcèlement scolaire : à La Réunion, Nadine, 13 ans, raconte son calvaire

 



  

A La Réunion, Nadine, 13 ans, raconte son calvaire face au harcèlement scolaire.  

En visite à La Réunion, le ministre de l’Education, Gabriel Attal, fait de la lutte contre le harcèlement scolaire une priorité de cette rentrée scolaire. Dans l’île, Nadine, 13 ans, victime de harcèlement scolaire, raconte le calvaire qu’elle a vécu pendant deux ans

A 13 ans, Nadine* (le prénom a été modifié) fera sa rentrée en 4ème dans un nouvel établissement scolaire, demain, jeudi 16 août. Durant deux ans, elle a été victime de harcèlement dans son précédent collège dans le Sud de l'île.

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Santé Annonce d’une maladie grave : savoir dire l’inacceptable

par Nathalie Raulin   publié le 17 août 2023

Traumatisante pour le patient et les proches, décisive pour le bon déroulement des soins, l’annonce d’une pathologie lourde est soumise à un protocole depuis une vingtaine d’années. Mais même si la prise de conscience des équipes soignantes est réelle, les manquements restent fréquents

Il est minuit passé quand, en ce début juillet, Thomas (1) rejoint ses parents sur le parking des urgences de l’hôpital de Dax. Sa mère, qui s’est endormie à force de l’attendre, se réveille en sursaut, interrogative et inquiète. Depuis quinze jours, son fils perd la vue sans raison apparente. La violence de la dernière attaque les a précipités vers l’hôpital. Tombant de sommeil, le jeune homme lui fait part de ce qu’il vient d’apprendre : «Quelqu’un m’a dit que j’avais un truc, une “sclérose en plaques” je crois, et que je devais revenir demain pour le traitement. Il était pressé. Il ne m’a rien dit d’autre.»Une sclérose en plaques ? Ni lui ni ses parents ne savent de quoi il retourne, mais chacun pressent que l’affaire est grave. Dans la voiture, c’est l’affolement.

"J'étais comme une bête traquée" : des victimes de violences conjugales racontent le cyberharcèlement exercé par leur conjoint

Marion Bothorel   Publié 

Chaque année, 120 000 femmes portent plainte pour violences conjugales et, parmi elles, neuf sur dix sont victimes de cyberviolences. Six d'entre elles témoignent de cette surveillance sans répit.

Les auteurs de violences conjugales utilisent parfois des logiciels espions pour traquer les moindres faits et gestes de leurs victimes. (JEREMIE LUCIANI / FRANCEINFO)

"Il était trop fort. Il savait tout sur moi, sur ce que je pensais. C'est comme s'il lisait dans ma tête. En fait, il lisait juste dans mon téléphone." Depuis 2016, et surtout depuis leur séparation en 2019, l'ex-conjoint de Lili* lui inflige violences physiques, psychologiques, mais aussi numériques. 

Comme elle, chaque année, plus de 200 000 femmes sont victimes de violences conjugales en France. Parmi elles, neuf sur dix subissent des cyberviolences, selon une étude du centre Hubertine Auclert. Six femmes racontent à franceinfo comment leur compagnon ou ex-compagnon a pris le contrôle de leur smartphone pour les harceler.


"Il a installé un logiciel espion dans mon téléphone, affirme Lili. Il avait accès à distance à mes messages, mes e-mails, mes conversations sur toutes les applications, avec quelques minutes seulement de décalage." Cette surveillance numérique se matérialise aussi dans le monde réel. "Je le découvrais à des endroits qu'il n'était pas censé connaître", témoigne cette trentenaire du nord de la France.


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Les Robinsons du bois de Vincennes

Vendredi 18 août 2023

Les Pieds sur terre

 Campement de sans domicile fixe (SDF) dans le bois de Vincennes (2008). ©AFP - © STEPHANE DE SAKUTIN


Ils seraient entre 150 et 250 à vivre en plein coeur du bois de Vincennes, à l'est de Paris. Après des années de galère dans les rues de Paris, Régis et Francis y ont aménagé des cabanes sous les arbres, à l'abri des regards.

Régis vit dans le bois de Vincennes. Il nous présente son campement "Je suis mieux ici que dans un hébergement. (...) je suis tranquille le soir, j'ai duvet, couverture, j'ai un bon matelas". Ici, il se sent chez lui, notamment parce qu'il peut y laisser ses affaires  : Dans un hébergement, "à 7h du matin, on vous fout dehors jusqu'à 7h du soir avec le sac à dos sur le dos". Le problème des associations pour Régis, c'est que "c'est plein de monde" et que "ça fout le cafard" de voir la misère humaine environnante.

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Les chiffres à la con La plus longue balade du monde fait 22500 kilomètres, 40 % des pays changent d’heure, il y a plus de porcs que d’êtres humains en Bretagne...

par Alice ClairJulien Guillot, Leo Pico et Nicolas Valoteau   publié le 25 juillet 2023 à 9h02

(mis à jour le 17 août 2023)

Tous les jours, un graphique vous propose un chiffre inutile, ou pas, qui vous permettra d’épater vos copains, ou pas.

Vu de Berlin Allemagne : vers une légalisation (très) contrôlée du cannabis

par Salomé Hénon Cohin, intérim à Berlin et AFP   publié le 16 août 2023

Le projet de loi pour légaliser le cannabis récréatif, mesure phare de la coalition au pouvoir, a été adopté en conseil des ministres ce mercredi. Un projet cependant vidé de sa substance et qui suscite beaucoup de critiques.

C’était une annonce très attendue. Le gouvernement allemand a adopté en conseil des ministres le projet de loi sur la légalisation du cannabis. Le texte, qui doit encore être voté par le parlement dans les prochains mois, est présenté par le ministre de la Santé, Karl Lauterbach, comme la «meilleure tentative de légalisation du cannabis» parmi les dispositifs déjà en vigueur dans d’autres pays. Il s’attaque à «trois problèmes jusqu’ici non résolus : la consommation croissante de cannabis, notamment chez les jeunes, la hausse de la criminalité liée à la drogue et un marché noir important», a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse à Berlin.

Bernard Stiegler, de la prison au Centre Pompidou




Jeudi 17 août 2023

Provenant du podcast


Le "vrai" métier des philosophes

Bernard Stiegler le 24 août 2005 ©Getty - Ulf Andersen / Contributeur

Bernard Stiegler (1952-2020) n’est pas le seul philosophe à avoir connu la prison. Socrate et Boèce y sont morts, Antonio Gramsci et Diderot y ont séjourné. Mais Bernard Stiegler est le seul philosophe à avoir rencontré la philosophie, non pas seulement en prison, mais par surtout par elle.

Bernard Stiegler n’était pas "destiné" à devenir philosophe. Après une scolarité assez brève, il enchaîne différents métiers, serveur, employé de bureau, ouvrier agricole, éleveur de chèvres, propriétaire d’un bar. Il braque une banque pour renflouer son bar, est arrêté et condamné. Il passera cinq années pleines dans les centres de détention de Saint-Michel à Toulouse puis au Muret, de 1978 à 1983.

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Etats-Unis Fournaise : à Phoenix, les hôpitaux traitent des patients en les plaçant dans des sacs mortuaires remplis de glace

par Anaïs Moran   publié le 16 août 2023

Plus de 300 personnes seraient déjà mortes à cause de la canicule extrême qui frappe depuis juillet la capitale de l’Arizona, où l’état d’urgence a été décrété. Les personnes âgées et les sans domicile fixe sont les plus touchés.

Toujours piégée par des températures caniculaires, la ville fournaise de Phoenix, aux Etats-Unis, compte déjà ses morts. Selon le département de santé publique du comté de Maricopa, pas moins de 300 personnes pourraient être décédées à cause de la vague de chaleur qui s’est abattue en juillet dans la capitale de l’Arizona. Si le mois de juillet a été le plus torride jamais enregistré sur Terre, Phoenix elle, a battu tous les records aux Etats-Unis, dépassant les 43° C sans discontinuité entre le 30 juin et le 30 juillet. Jamais la métropole, pourtant habituée à un climat désertique et aride, n’avait connu pareil enfer. Et cette épreuve est loin d’être terminée, puisque le service météorologique national américain (NWS) vient de lancer un «avertissement de chaleur excessive» pour ces mercredi 16 et jeudi 17 août. Les 44° C pourraient être atteints en journée et les nuits ne pas redescendre sous les 32° C. «Risque extrême de stress thermique et de maladie pour l’ensemble de la population. Evitez l’exposition au soleil de 10h à 18h», alerte le NWS.

Analyse Pendant l’été, l’hôpital «tient sur un fil»

par Apolline Le Romanser   publié le 18 août 2023

Régulations via le 15, temps de travail extensible, recours à du personnel extérieur ou retraité… Partout en France, pour faire face aux tensions de la période estivale, les équipes soignantes s’adaptent et cherchent des alternatives. Un bricolage qui a ses limites.

L’hôpital va-t-il tenir ? La question revient comme une ritournelle, au fil des cris d’alarme des soignants depuis plus de trois ans. Cet été encore, le système de soins souffre, entre les congés estivaux et l’afflux touristique. «La situation est plus grave que l’été dernier» alertait le 15 août Marc Noizet, président du Samu-Urgences de France (SUDF), au micro d’Europe 1. Et ce, malgré la «légère baisse des passages aux urgences en comparaison à la même période l’année dernière» comme nous l’avait assuré début août le ministère de la Santé. Partout en France, des établissements hospitaliers, petits comme grands, publics comme privés, manquent de personnel, doivent composer avec des plannings à trous. Et sont contraints de fermer des services, y compris d’urgences. Une autre ombre, qui n’a jamais tout à fait disparu, grandit aussi depuis début août : le Covid. Selon Santé publique France, plus de 900 passages aux urgences pour suspicion de Covid ont été répertoriés entre le 31 juillet et le 6 août, 31 % de plus que la semaine précédente. L’impact sur les hôpitaux «est faible» pour le moment, a affirmé la Direction générale de la santé le 11 août, mais la vigilance est de mise.

jeudi 17 août 2023

Éco-anxiété : repérer quand les émotions liées aux changements climatiques font trop souffrir

PAR 
 
PUBLIÉ LE 16/08/2023

L'appréhension des dangers qui pèsent sur la planète peut être forte. Ce mal-être n'est pas une maladie mais peut rendre malade si elle n’est pas repérée et perdure. Pour le Pr Antoine Pelissolo, chef du service de psychiatrie au CHU Henri-Mondor/Albert-Chenevier, l'éco-anxiété est « un état de malaise psychologique de degré variable, caractérisé par l’appréhension d’une menace plus ou moins éloignée dans le futur et significativement associée à la catastrophe écologique. Cette dernière est perçue comme incertaine, difficilement prévisible et peu contrôlable ».

Deux millions et demi de Français souffriraient d’éco-anxiété, qui pourrait devenir un problème de santé publique, au vu de l’accroissement et l’intensification des phénomènes climatiques.

Les personnes éco-anxieuses le sont devenues suite à une triple confrontation, à la fois aux événements climatiques extrêmes, aux données scientifiques, sources de forte inquiétude, et aux attitudes de non-prise en compte et d’inaction de la part d'autrui.

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Quand un médecin et son patient font la paire : portrait d'un oncologue engagé

Kate Johnson   25 octobre 2022

Notre consœur Kate Johnson a rencontré le Dr Eric Winer, actuel président de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO) pour Medscape édition internationale. Dès les premiers instants dans son bureau, c’est le lien qu’il entretient avec ses patients qui prend le pas sur le reste. La relation médecin-patient, il lui voue une ferveur particulière, l’ayant lui-même expérimentée en étant hémophile et en ayant contracté VIH et hépatite C au cours de ses traitements, avant de devenir médecin oncologue.

New Haven, Etats-Unis – Le Dr Eric Winer est en train d’évoquer avec beaucoup d'affection ses anciens patients – dont beaucoup lui ont offert des souvenirs, accrochés dans son bureau – quand il se lève d'un bond de son bureau, disparaissant de ma vue, tandis que son récit se poursuit au milieu d'une série de cliquetis. Il émerge finalement avec un sourire, tient une seule raquette à neige et raconte : l’objet lui a été donné par une patiente qui lui a promis l'autre moitié de la paire s'il pouvait la garder en vie pendant 5 ans. Malgré la joie qu’il a ressenti à cette idée, il n'y est pas parvenu, cette histoire illustre néanmoins le partenariat qu'il entretient avec ses patients. L'échange de cette raquette avec la patiente a constitué l’équivalent d’une poignée de main  un accord tacite  signant qu’ils combattaient ensemble son cancer du sein.

Cela explique que le fil rouge choisi cette année par le Dr Winer soit "Le partenariat avec les patients, pierre angulaire des soins et de la recherche contre le cancer".

Il est en effet convaincu que les soins aux patients ne doivent pas s'apparenter à une mise en scène, mais plutôt à une coécriture du scénario. Il s'agit de « découvrir ce qu'ils veulent, quelles sont leurs valeurs, quelles sont leurs préférences », explique le Dr Winer à Medscape Medical News. « Et je pense qu'en oncologie, ce partenariat est particulièrement important  parce que le cancer fait tellement peur aux gens qu'ils ont besoin de sentir qu'ils ont un partenaire dans leur expérience. »

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Baisse du nombre de candidats PH : faut-il s'en inquiéter ?

 15 août 2023

Selon les données du centre national de gestion, le nombre de candidats au poste de praticiens hospitaliers ce printemps a baissé de 17% par rapport à l'an dernier. Ces statistiques méritent néanmoins d'être relativisées.

30 % seulement des postes vacants publiés pourvus

Voilà qui devrait apporter de l'eau au moulin des syndicats de praticiens hospitaliers, qui ont observé une grève les 3 et 4 juillet derniers. Le centre national de gestion (CNG), qui gère la carrière des praticiens hospitaliers, a annoncé que le nombre de candidatures aux postes de PH avait baissé cette année : 3.364 candidatures ont été reçues pour 10.846 postes, contre 4.056 candidatures l'an dernier. De quoi s'inquiéter ? Oui, selon le Pr Sadek Beloucif, président du syndicat Snam-HP : « Depuis 10 ans, nous constatons une aggravation de la situation. Sur 10.800 postes, 3.300 candidats environ ont été comptés contre plus de 4.000 candidats l'an dernier. La situation est très préoccupante. » Même constat pour l'intersyndicale Action praticien hôpital : « Quatre jours avant la grève des praticiens hospitaliers pour la reprise des négociations sur l’attractivité des carrières médicales hospitalières, le Centre National de Gestion publie les résultats du tour de recrutement du printemps 2023. Force est de constater que 30% seulement des postes vacants publiés sont pourvus, et que le nombre de candidats inscrits est inférieur à la « saison » 2022. Si les statistiques des PH 2023 n’ont toujours pas été rendues publiques, on peut s’inquiéter de savoir si les prises de postes de PH compenseront les départs. »

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