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Pendant seize jours, des soignants qui se surnomment "les Perchés" ont élu domicile sur le toit des urgences de l'hôpital psychiatrique du Havre pour réclamer plus de moyens face à des conditions d'hospitalisation qu'ils jugent inhumaines. IIs viennent de signer un accord avec leur direction mais pour eux, le combat ne fait que commencer.
![La façade de l'hôpital psychiatrique Pierre-Janet du Havre (Seine-Maritime), recouverte de banderoles, mardi 10 juillet 2018. | JULIETTE CAMPION La façade de l\'hôpital psychiatrique Pierre-Janet du Havre (Seine-Maritime), recouverte de banderoles, mardi 10 juillet 2018.](https://www.francetvinfo.fr/image/75iw2wjyk-6c43/1200/450/15463111.jpg)
Poussettes et voitures défilent devant la façade de l'hôpital psychiatrique Pierre-Janet du Havre (Seine-Maritime), mardi 10 juillet. Et personne ne semble vraiment prêter attention aux dizaines de banderoles colorées installées sur la façade, depuis le début du mouvement de grève du personnel soignant, il y a près d'un mois. "Bienvenue dans l'hôpital de la honte", peut-on lire. Sur le toit de ce bâtiment sans étage, des tentes sont dressées et des personnes en blouses blanches vont et viennent. Patients et riverains de cet hôpital à taille humaine de centre-ville semblent s'être habitués au curieux campement installé sur le toit de "Janet", comme est surnommé l'établissement ici.