LUXEMBOURG
Après l’échec des négociations et du processus de médiation entre la CNS et la Fapsylux, le ministère de la Sécurité sociale va fixer lui-même, par un avant-projet de règlement grand-ducal, la tarification des actes de psychothérapie
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Après l’échec des négociations et du processus de médiation entre la CNS et la Fapsylux, le ministère de la Sécurité sociale va fixer lui-même, par un avant-projet de règlement grand-ducal, la tarification des actes de psychothérapie
Caroline Guignot 6 déc. 2022
Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) est un syndrome sensitivomoteur dont les conséquences peuvent être lourdes, mais méconnues. Une meilleure connaissance du cadre diagnostique et des comorbidités qui lui sont les plus fréquemment associés peut aider à optimiser la prise en charge. Le congrès du sommeil qui s’est tenu à Lille du 23 au 25 novembre 2022 a consacré une session à cette question.
Le SJSR peut être idiopathique ou lié à des comorbidités. De fait, étant donné les interactions entre la prédisposition génétique et environnementale, il existe un continuum depuis les cas diagnostiqués chez les sujets jeunes, qui ont souvent une prédisposition génétique et sont de sexe masculin jusqu’aux cas diagnostiqués au fil du temps, au sein desquels la proportion du sexe féminin augmente pour prédominer (rapport H/F 1/2), et la présence et le nombre de comorbidités augmentent.
Les données cliniques et épidémiologiques relatives au SJSR suggèrent un certain nombre d’associations entre le SJSR et des comorbidités : les liens avec la carence martiale et l’insuffisance rénale chronique (IRC) dialysée sont clairement établis, les associations avec l’HTA, le diabète, la maladie de Parkinson (MP) ou la migraine étant moins robustement établis.
Par Pascale Robert-Diard Publié le 06 décembre 2022
La cour de révision examine, jeudi 8 décembre, la demande de réhabilitation de Farid E., condamné en 2003 par la cour d’assises des mineurs pour « agressions sexuelles » et « viol ». L’adolescente de 15 ans qui l’avait accusé en 1998 a reconnu, en 2017, avoir menti.
Le mardi 15 décembre 1998, dans une petite ville du Nord, une gendarme se présente au domicile de Julie D., lycéenne de 15 ans. L’enquêtrice, saisie par le procureur de la République d’une affaire d’agressions sexuelles et de viol en réunion, veut entendre l’adolescente. Sa mère et un ami psychologue auquel elle s’est confiée assistent à l’entretien. Julie D. raconte.
Par Benoît Grossin Publié le
Co-créateur du Goncourt des détenus, le Centre national du livre est un partenaire historique de l'Administration pénitentiaire. Pour Édith Girard, responsable du "Pôle bibliothèques et action territoriale", la promotion du développement de la lecture dans les prisons est un chantier prioritaire.
Le premier Goncourt des détenus, prix associé à la plus prestigieuse des récompenses littéraires françaises, sera décerné le 15 décembre, après le sacre le mois dernier au restaurant Drouant de Brigitte Giraud pour Vivre vite et la proclamation ce jeudi 24 novembre du 35e Goncourt des lycéens.
Quelque 500 détenus, dans 31 établissements pénitentiaires, se sont portés volontaires pour devenir “jurés”, en participant à des ateliers et à des rencontres exceptionnelles, en prison, avec des autrices et auteurs en lice.
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Publié le 05/07/2022
Il a tout pour lui : le physique (celui de Jude Law), le mental et la notoriété. Jonathan Banks est un psy ambitieux, inventif, reconnu par ses pairs. Mais il prescrit un jour, à une dépressive (Rooney Mara, découverte dans Millénium, version américaine), un nouveau médicament dont il assure, moyennant fortes finances, la promotion. Quelques jours plus tard, la jeune femme, dans un état d’hébétude totale, tue son mari…
Les histoires policières à rebondissements nécessitent du réalisateur qui les porte à l’écran un petit côté élégant et voyou : « Je vous piégerai malgré tout »… Steven Soderbergh, qui a abordé tous les genres — c’est le caméléon de Hollywood —, se lance, d’abord, dans un pamphlet anti-industrie pharmaceutique : une sorte d’Erin Brockovich 2013. Piège, piège, piège ! Car à la traque médicale succède vite une suite de machinations financières et amoureuses où chacun, bien sûr, a l’air de ce qu’il n’est pas…
Soderbergh filme New York comme seul Sidney Lumet savait le faire dans Serpico ou A la recherche de Garbo : familièrement et mystérieusement. Il parsème son exercice de style de références cinématographiques : moins Hitchcock que Robert Siodmak, réalisateur en pleine réhabilitation, qui aimait le rythme et les psychopathes. A force de cadrages savants, il parvient, aussi, à rendre presque carrée — comme celle des grands de jadis — la mâchoire de Jude Law. Un vrai magicien…
Synopsis
Dépressive chronique et suicidaire, Emily Taylor demande de l'aide à Jonathan Banks, un psychiatre réputé et ambitieux. Celui-ci lui recommande un traitement expérimental, qui fait peu à peu son effet. Si la jeune femme se sent bien mieux, elle souffre parfois de crises de somnambulisme. Mais un matin, Emily est retrouvée couverte de sang, un couteau dans la main, près du corps sans vie de son mari. La jeune femme, qui dit ne se souvenir de rien, blâme publiquement les méthodes controversées de son médecin. Jonathan Banks, lui, refuse d'assumer la responsabilité de la tragédie. Pour laver sa réputation et regagner la confiance de ses patients, le médecin décide de mener sa propre enquête...
Christophe Schaeffer & Jos Houben
« À mon humble avis, il faut croire ce chien. » Daniel Pennac
Depuis de nombreuses années, le Belge Jos Houben arpente les scènes du monde entier avec L’Art du rire, un spectacle fondé sur le jeu et le geste, qui explore ce moment fugace où le rire se déclenche. Christophe Schaeffer, philosophe et écrivain français, est également créateur lumière pour le théâtre. La complicité artistique des deux hommes dure depuis plus de vingt ans. Ensemble, suivis par un mystérieux chien et tenant fermement le lecteur par la main, ils se lancent ici, trébuchants et facétieux, à la poursuite du rire.
16.12.2022
LUXEMBOURG
Suite à la non-conciliation entre la Caisse nationale de santé (CNS) et la Fédération des associations représentant des psychothérapeutes au Grand-Duché de Luxembourg (Fapsylux), actée par le médiateur en date du 12 décembre 2022, le ministre de la Sécurité sociale, Claude Haagen, a soumis au Conseil de gouvernement un avant-projet de règlement grand-ducal qui a été adopté en ce jour.
Ce règlement détermine la valeur de la lettre-clé, qui correspondra à 144 euros pour une séance de psychothérapie de 50 à 60 minutes (pour un coefficient 1). Le règlement sera maintenant transmis dans la procédure réglementaire.
PUBLIÉ LE 15/12/2022
Les infirmières britanniques, épuisées et appauvries, observent une grève inédite pour obtenir des augmentations de salaires, un mouvement qui intervient «en dernier recours». Les choses sont plus réjouissantes du côté de la Nouvelle-Zélande, qui va permettre aux infirmiers et sages-femmes étrangers de demander immédiatement le statut de résident - même si cette facilitation administrative met en réalité en lumière la pénurie de personnels.
«La charge de travail est horrible. Les infirmiers sont cramés, ils ne peuvent pas apporter un service sûr aux patients», a expliqué un infirmier urgentiste à Londres. «Les patients sont mis en danger tous les jours». Dans un Royaume-Uni en pleine crise du coût de la vie, les syndicats affirment que leurs membres sautent des repas, peinent à nourrir et habiller leurs familles et finissent par quitter en masse le service public gratuit de santé, le très respecté et apprécié NHS. Les augmentations inférieures à l'inflation depuis 2010 - année qui marquait le début d'une période de sévère austérité-- laissent des infirmières expérimentées avec une baisse de pouvoir d'achat de 20%. C'est dans ce contexte que les infirmières britanniques se sont lancé dans une grève dans l'espoir d'obtenir des augmentations de salaires.
Six mois après son arrivée à la tête de l’AP-HP, le nouveau directeur Nicolas Revel présente 30 pistes pour redresser les hôpitaux de Paris.
Publié le
Dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme des autorisations de l’activité de psychiatrie, cette instruction parue le 2 décembre dernier, détaille pour les Agence régionale de santé les orientations à retenir. Il s’agit à échéance du 1er novembre 2023, de prendre en compte dans les travaux de rédaction des Schémas régionaux de santé 2023-2028 le futur régime d’autorisation des activité de soins, d’accompagner les évolutions de l’offre issues du nouveau régime, de diffuser cette instruction aux établissements de santé autorisés en psychiatrie et d’adopter les nouveaux formulaires harmonisés de demande d’autorisation en psychiatrie.
Actualités
Images d'infirmiers et infirmières britanniques mobilisés devant l'hôpital St Thomas de Londres alors que jusqu'à 100 000 d'entre eux organisent une grève d'une journée en "dernier recours" dans leur lutte pour de meilleurs salaires et conditions de travail.
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La Fondation d'art contemporain Daniel et Florence Guerlain vient de révéler, ce jeudi 15 décembre, les noms des trois finalistes de la 16e édition de son Prix de dessin. Le lauréat sera révélé le 23 mars au Palais Brongniart, dans le cadre du Salon du dessin.
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Mardi 13 décembre 2022
En 1905, Albert Einstein découvre que l’énergie possède la faculté de s’égrener comme le sable d’un sablier.
Il ne le sait pas encore, mais les découvertes des premières étoiles et galaxies, des nébuleuses et des systèmes planétaires, de nos plus puissants observatoires astronomiques jusqu'au télescope spatial James Webb incarnent un principe universel : si la matière s'organise, c'est grâce à ces grains d'énergie visibles et invisibles, les photons.
La méconnaissance de la violence carcérale et de son organisation dictatoriale, pour reprendre les mots de l’avocate dans sa préface, est immense. Elle connait bien les situations des personnes détenues qu’elle assiste au quotidien : manque de lumière et d’aération dans les cellules, manque d’hygiène, saleté des douches qui engendre des maladies de peau, mauvais sommeil dans la crainte des cafards, manque d’activité qui fait passer souvent vingt à vingt-deux par jour en cellule avec des personnes non choisies, promiscuité qui est souvent source de tensions allant jusqu’à la violence.
Par Lilas Pepy Publié le 15 décembre 2022
Une enquête menée pendant deux ans par une équipe du CHU de Lille auprès de détenus proches de leur libération montre aussi une prévalence très élevée des addictions.
Dans quel état mental sortent les quelque 60 000 à 70 000 personnes libérées de prison chaque année ? Les premiers résultats de l’étude Santé mentale en population carcérale sortante (SPCS), présentés au congrès français de psychiatrie de Lille, le samedi 3 décembre, révèlent que les deux tiers des hommes et les trois quarts des femmes présentent au moins un trouble psychiatrique et/ou lié à une addiction à leur libération.
Financée par la direction générale de la santé et Santé publique France, dans le cadre de la feuille de route Santé des personnes placées sous main de justice, 2019-2022, l’étude SPCS doit permettre d’obtenir un état des lieux et « un regard sur les besoins de soins et d’accompagnement » de ces personnes libérées, a rappelé le professeur en psychiatrie Pierre Thomas, dont une partie de l’équipe au CHU de Lille a réalisé l’enquête. Des résultats très attendus, alors que « la mortalité des ex-détenus dans les cinq ans suivant leur libération est quatre fois supérieure à la moyenne en population générale », a souligné le docteur Thomas Fovet, psychiatre et coauteur de l’étude.
Publié le 15 décembre 2022
Les services de police et de gendarmerie ont recensé 208 000 victimes de violences conjugales en 2021, une hausse de 21 % par rapport à 2020, selon les données du service statistique du ministère de l’intérieur (SSMSI), rendues publiques jeudi 15 décembre.
par Thomas Legrand publié le 6 décembre 2022
Ne perdons pas notre temps à commenter le dialogue indigeste paru dans la revue un peu rouge et très brune Front populaire(pauvre Léon Blum), entre Michel Houellebecq et Michel Onfray, la semaine dernière. Ils disent n’importe quoi et en plus, maintenant, on peut le démontrer : en 2015, Houellebecq publiait Soumission. L’action du roman se déroulait en 2022. Aujourd’hui, donc. Ce n’était pas qu’un roman, disait l’auteur star, invité sur toutes les antennes, c’était de l’anticipation réaliste. Houellebecq promenait sa mine en ruine de plateau en plateau, non pas pour parler littérature mais pour deviser politique et pour nous prévenir. Il était interrogé comme les Gaulois interrogeaient leurs druides. D’ailleurs il en avait déjà la tête. L’auteur de la Carte et le Territoire savait de quoi le pays était fait… Alors que voyait-il pour 2022 ? Une France présidée par un islamiste faussement modéré. Un pays soumis à une charia douce, qui autoriserait la polygamie. Le livre commençait par une émeute de «jeunes de cités», place de Clichy à Paris. Mais les médias, tous imprégnés d’«islamo-gauchisme» collabo, n’en faisaient pas état, histoire de cacher la réalité de l’invasion et de l’ensauvagement par une sorte de censure dictée par leur bien-pensance.
Par Marc-Olivier Bherer Publié le 15 décembre 2022
L’auteur s’est livré récemment dans la revue « Front populaire », dénonçant la perte de l’identité des Français, menacés par « les musulmans ». Sa dérive apparaît d’autant plus sincère qu’il s’exprime dans un entretien croisé et amical avec Michel Onfray, le fondateur de cette publication.
Analyse. Michel Houellebecq est familier de la polémique, ses romans dressent un portrait sombre et grinçant de la société française. L’antiféminisme des personnages ou le franc rejet de l’islam mis en scène dans Soumission (Flammarion, 2015) peuvent relever de la licence de l’écrivain. Il use néanmoins, comme d’autres, de sa notoriété pour intervenir régulièrement dans le débat public, ce qui vient abattre toute distance littéraire. Dans un récent hors-série de la revue Front populaire (« Fin de l’Occident ? »), il livre, sans fard, ses observations sur la situation sociale et politique de la France. La virulence du propos marque une étape supplémentaire dans la radicalisation à l’extrême droite d’un auteur à succès. Cette dérive apparaît d’autant plus sincère que l’écrivain s’exprime dans un entretien croisé et amical avec l’essayiste et fondateur de cette publication, Michel Onfray, lui aussi obsédé par « la chute du christianisme » et par l’idée que les Français, qui cultivent « la détestation de soi », sont complices de la perte de leur identité.
par Antoine Gallenne publié le 15 décembre 2022
«Nous sommes obligés de trier les enfants.» Pour Bertrand Welniarz, chef de service de pédopsychiatrie de l’établissement public de santé de Ville-Evrard, la situation est critique. Dans un froid glacial, le médecin, écharpe autour du cou, est venu accompagner ses collègues à l’occasion de la «Marche pour les enfants». Organisée à Bobigny par le collectif Pédopsy 93 qui regroupe plusieurs chefs de service de pédopsychiatrie et des médecins de centres médico-psychologiques (CMP) de Seine-Saint-Denis, la mobilisation avait pour objectif de dénoncer le manque de moyens en pédopsychiatrie. «Dans le département, nous avons 1 500 places en institut médicoeducatif [IME] alors que 2 500 enfants sont sur liste d’attente», soupire Jean-Pierre Benoit, chef du pôle de pédopsychiatrie de Saint-Denis, qui dit assister à «l’écroulement du secteur». Au total, 7 000 enfants sont en attente d’une structure en Seine-Saint-Denis. Ici, les prises en charge tardives sont légion : il faut attendre en moyenne dix-huit mois pour une place en CMP. Un désastre aux yeux de Bertrand Welniarz : «Plus une prise en charge prend du retard, plus ce sera compliqué pour l’enfant. C’est du temps précieux qui est perdu et ce n’est pas sans conséquence.»
Année de publication : | 2022 JOVELET Georges, Aut. |
L'auteur s'attache, à partir de l'étude de phénomènes qui diffèrent par leur objet, leur contexte, leur temporalité, à saisir une ligne évolutive dans la réponse psychiatrique don-née aux manifestations pathologiques présentées par les personnes âgées. Le projet étant d'ordonner la masse hétérogène d'apports cliniques, de construction des savoirs, d'initiatives institutionnelles isolées et des incidences de la réglementation et des politiques publiques.
Publié le
Selon la Fédération des observatoires régionaux des urgences (Fedoru), qui publie son panorama annuel de l’activité des structures d’urgences, l’année 2021 a été marquée par « une activité en forte hausse mais dont le flux de patients ne retrouve pas le niveau de 2019 ». L’année est ainsi « beaucoup moins atypique que 2020 », en raison d’un moindre impact de l’épidémie de covid-19 et l’on retrouve des données habituelles sur les taux d’hospitalisation ou les tranches d’âge.
Mardi 13 décembre 2022
Provenant du podcast
Le Pourquoi du comment : science
Parler avec aplomb de ce qu’on ne connaît pas est la manifestation d’un biais cognitif identifié depuis fort longtemps. Aristote l’évoquait déjà, à sa façon. Ce biais fut étudié empiriquement à la fin des années 1990 par deux psychologues américains, David Dunning et Justin Kruger.
Tout commença par un fait divers. En 1995, aux États-Unis, un jeune homme se persuada, à l’issue de lectures qu’il fit à propos de l’encre sympathique, que si l’on s’enduit le visage avec du jus de citron, on devient invisible pour les caméras de surveillance. Il eut aussitôt une idée géniale : d’abord s’enduire le visage avec du jus de citron, ensuite, braquer une banque. Ce qu’il fit sans tarder. Bien sûr, Il fut aussitôt identifié puis arrêté grâce aux caméras de surveillance. Dunning et Kruger, impressionnés qu’on puisse être à la fois aussi sûr de soi et aussi stupide, s’intéressèrent de près à son cas, puis menèrent d’autres enquêtes sur la relation qu’il y a – ou qu’il n’y a pas – entre arrogance et compétence.
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