10 décembre 2022
60 personnes vivant avec une maladie mentale enchaînées ou en cage, dont des enfants. C'est la découverte effroyable faite par des chercheurs de Human rights watch, qui dénonce une "forme de torture" et appelle les autorités à appliquer la loi.
Au Ghana, des personnes vivant avec une maladie mentale continuent d'être victimes de traitements inhumains, a accusé Human rights watch dans un communiqué publié le 1er décembre 2022. L'ONG appelle les autorités à faire respecter la législation.
60 malades enchaînés ou en cage
Dix ans après l'adoption d'une loi sur la santé mentale, établissant que les personnes atteintes de troubles psychosociaux ne devraient pas faire l'objet d'un traitement inhumain, l'organisation de défense des droits humains affirme que le gouvernement ghanéen ne fait pas assez pour assurer sa mise en œuvre. Les chercheurs ont visité cinq "camps de prière" et centres de guérison traditionnels dans les régions de l'Est et du centre du Ghana, où plus de 50 personnes ont été interrogées. Au cours de ces visites, ils disent avoir trouvé "plus de 60 personnes enchaînées ou en cage, dont des enfants". Shantha Rau Barriga, directrice des droits des personnes handicapées à HRW, dénonce une "forme de torture".
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