MOBILISATION Les grévistes demandent notamment davantage d’effectifs pour prendre en charge les personnes amenées par la police présentant des troubles mentaux
Une vingtaine de grévistes se sont réunis, mardi matin, devant l''entrée de l'I3P, dans le 14e arrondissement de Paris. — Thibaut Chevillard
- Une partie des personnels de l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police a cessé le travail, ce mardi
- Ils dénoncent le manque d’effectifs dans ce service qui accueille des patients amenés par la police.
- Les grévistes demandent également à bénéficier de façon rétroactive des mesures du Ségur de la santé, ainsi que le paiement d’heures supplémentaires « dans le cadre de remplacements entre équipes », et « la reconnaissance statutaire des missions de surveillants ».
Une banderole a été accrochée juste à côté de l’entrée, où se sont réunis une vingtaine de grévistes. « I3P en grève, service dégradé. » Une partie des personnels de l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris (I3P) a cessé le travail, ce mardi matin, pour dénoncer un manque d’effectifs qui ne permet plus, disent-ils, de garantir leur sécurité. « Nous avons fait le bilan avec l’administration, il manque 5 surveillants et 5 infirmiers pour assurer le fonctionnement du service », explique à 20 Minutes Frédéric Guillo, de la CGT Préfecture de police.
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