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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 16 février 2013

Sebastian, 12 ans, détenu dix-huit jours à Fleury

15 février 2013
Le centre des jeunes détenus de Fleury Mérogis (Essonne), en mai.
Le centre des jeunes détenus de Fleury Mérogis (Essonne), en mai. (Photo Michel Le Moine)

Justice . Une succession d’approximations administratives ont conduit un enfant rom en prison cet été, une incarcération illégale.

«C’est très probablement une première en France», estime Marie Derain, la Défenseure des enfants (et adjointe du Défenseur des droits, Dominique Baudis), pour qualifier les dix-huit jours passés à l’été 2012 par un Rom de 12 ans, arrêté pour vol, dans le centre pour jeunes détenus de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne). Or, en France, l’incarcération des mineurs de moins de 13 ans est interdite. C’est l’histoire d’une incroyable succession d’approximations ayant abouti à la confusion entre deux mineurs.

La femme qui ne connaît (presque) pas la peur

, par Pierre Barthélémy
C'est une femme américaine de 46 ans et on n'en saura guère plus sur elle. Dans les différents articles scientifiques qui lui ont été consacrés jusqu'à aujourd'hui, les auteurs l'appellent SM. Et si elle passionne les spécialistes des neurosciences, c'est parce que, tout comme les Vikings d'Astérix et les Normands, elle ne connaît pas la peur. Cette personne est victime d'une pathologie génétique rare, la maladie d'Urbach-Wiethe, qui se manifeste essentiellement par des symptômes dermatologiques, un épaississement de la peau et des muqueuses. Mais, dans certains cas comme celui de SM, des calcifications se produisent dans le cerveau, notamment au niveau des amygdales (à ne pas confondre avec les amygdales situées dans la gorge). Or, ces deux petites structures en forme d'amandes sont en quelque sorte notre système d'alarme : elles repèrent, parmi toutes les informations sensorielles qui nous parviennent, tout ce qui pourrait nous mettre en danger. C'est ce centre de la peur qui, en raison de sa maladie, est désactivé chez SM.

Un témoin alcoolisé est-il fiable ?

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
Selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé paru en 2011, chaque Terrien de plus de 15 ans consomme en moyenne l'équivalent de 6,13 litres d'alcool pur par an. Rien d'étonnant à ce que, dans les affaires criminelles, accusés, victimes et témoins - ou les trois catégories en même temps - soient souvent sous l'emprise de la boisson au moment du drame. Lors des procès, ils se restreignent. Cependant, les premiers ont une excuse toute trouvée pour ne plus bien se rappeler où ils étaient ni ce qu'ils ont fait, les secondes ne sont parfois plus là pour s'exprimer, et beaucoup repose sur les troisièmes. Mais que vaut le témoignage d'une personne imbibée ? Le spectre de l'erreur judiciaire se promène-t-il les poches remplies de litrons ?

La médecine préventive doit créer ses propres règles

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
Entre 1990 et 2010, en France, la longévité a augmenté de 3,2 ans pour les femmes et de 4,5 ans pour les hommes, mais le gain significatif est celui de l'espérance de vie en bonne santé : 1,4 an pour les femmes et près du double, 2,7 ans, pour les hommes. Les hommes sont en retrait des femmes en termes de longévité (77,5 ans contre 84,3 ans), mais ils les talonnent en termes de durée de vie en bonne santé (65,5 ans contre 68,8 ans). Cela met en avant une nouvelle orientation des efforts de santé publique vers l'accroissement de la durée de vie en bonne santé, en complément de l'augmentation de la longévité, activité assignée à l'Assurance-maladie.
L'objectif majeur de la médecine a été, de tout temps, la guérison des malades. L'arsenal des moyens mis en jeu vise à établir un diagnostic positif, base d'une thérapeutique ciblée dont l'objectif est de garder les malades en vie et en bonne santé le plus longtemps possible. Cette démarche prouve son succès dans l'augmentation de la longévité. A cette médecine curative, il convient d'ajouter la médecine prédictive, qui doit assurer la recherche de pathologies en phase asymptomatique, permettre la prédiction de leur survenue, assurer leur prise en charge anticipée par des moyens spécifiques et ainsi obtenir un allongement de l'espérance de vie en bonne santé.

J'aime le rap : je vais redoubler et devenir délinquant

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
Booba, lors de son passage au Grand Journal de Canal+ le 14 mai.
Booba, lors de son passage au Grand Journal de Canal+ le 14 mai. | AFP/GUILLAUME BAPTISTE
La musique adoucit les moeurs, dit-on. Mais est-ce vraiment le cas de toutes les musiques ? C'est ce qu'ont sans doute voulu déterminer des chercheurs de l'université d'Utrecht (Pays-Bas), dont les conclusions viennent d'être publiées dans la prestigieuse revue de médecine américaine Pediatrics. A partir d'une étude longitudinale sur un panel de 309 adolescents, ils "démontrent" que ceux qui, au début de l'adolescence, appréciaient les genres musicaux "bruyants" ou "rebelles" (rap, rock, punk, metal, électro...) auront une plus forte tendance à développer des comportements déviants au cours de l'adolescence, tandis que ce n'est pas le cas de ceux qui préféraient des genres musicaux conventionnels (R & B, variétés commerciales) ou "intellectuels" (classique, jazz).
On peut sourire ou s'agacer de cette étude, qui semble entériner un préjugé classique contre les musiques de jeunes, dont les rythmes, les paroles et plus récemment les clips vidéo sont régulièrement accusés d'engendrer toutes sortes de problèmes comportementaux, depuis les conflits avec les parents et les difficultés scolaires jusqu'aux comportements violents ou à risque... Mais il faut bien reconnaître qu'elle s'inscrit en réalité dans une longue tradition d'entreprises scientifiques d'incrimination des musiques adolescentes particulièrement vivace, en particulier dans la psychologie expérimentale anglo-saxonne, et qui justifient d'ailleurs dans de nombreux pays l'apposition de vignettes d'avertissement sur certains disques.

Mieux vieillir sans médicaments

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 

Chez les personnes âgées, les bienfaits de l'activité physique ne sont plus à démontrer.
Chez les personnes âgées, les bienfaits de l'activité physique ne sont plus à démontrer. | DR

Dans la salle à manger de l'unité Alzheimer de l'hôpital privé gériatrique Les Magnolias (HPGM), à Ballainvilliers (Essonne), une résidente s'approche de Laurinda Figueira, aide-soignante, et l'embrasse. Cette dame de 78 ans, qui a la maladie d'Alzheimer, sourit, elle revient de la chorale. Le docteur Laurence Luquel, médecin-chef de l'établissement, lui caresse doucement le bras en s'adressant à elle, bien en face (c'est mieux que de parler de côté). Elle rejoint les autres résidents, une vingtaine, dans cette pièce à vivre. Un monsieur répète inlassablement la même histoire : "Vous connaissez mes fils ?"
Ces gestes, qui relèvent de la pure bienveillance, peuvent sembler naturels, mais ici l'ensemble du personnel (456 salariés) a été formé à la méthode appelée "humanitude", une philosophie de soins portée par sa directrice générale, Evelyne Gaussens. "Lorsque je suis arrivée en 2003, explique-t-elle, la prise de médicaments et notamment de psychotropes pour les personnes âgées ayant des comportements d'agitation pathologique semblait être la seule solution. Cela s'explique par le fait que la formation initiale des soignants est axée principalement sur le soin et non sur le "prendre soin"."

LE REPÉRAGE DES VICTIMES DE VIOLENCES CONJUGALES


Il existe un sous-repérage en médecine générale des violences faites aux femmes. Le lien entre des tableaux symptomatiques peu spécifiques et la violence n’est pas souvent fait. Les femmes victimes sont demandeuses d’un repérage systématique de la part de leur médecin traitant.

Comment repère-t-on les femmes victimes de violences conjugales en consultation ? L’absence de formations et de nombreux a priori sur les violences et sur les femmes constituent des obstacles à ce repérage alors que des questions simples directes peuvent nous aider simplement à le faire. Les tableaux cliniques sont nombreux, peuvent faire écrans et masquer les souffrances des femmes victimes de violences. Un travail de thèse récent réalisé par le Dr Maguy Woimant (département de médecine générale, faculté de Médecine Paris VI), présenté au dernier congrès de Médecine Générale (juin 2012, Nice), a permis d’en savoir plus sur la pratique des généralistes.

Sortir de la tyrannie du présent

La quantité massive de données dont nous disposons sur tous les sujets, des sciences sociales aux systèmes environnementaux, nous laisse espérer la possibilité de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons.
Mais les arbres ne cachent-ils pas la forêt ? Le mathématicien Samuel Arbesman(@arbesman) affirme dans Wired qu'il nous faut désormais compléter ces big data par les "long data" : des informations sur les phénomènes lents, se développant sur le très long terme. Pour cela, nous devons collecter et surtout interpréter des données s'étendant sur plusieurs siècles, voire des millénaires.
Un exemple de ce genre de travail, cité par Arbesman, est l'oeuvre Jared Diamond, auteur de Guns, Germs and Steel (traduit en français sous le titre De l’inégalité parmi les sociétés - Wikipédia). Pour Diamond, les seules raisons pour lesquelles certaines civilisations se sont développées pour créer des institutions complexes (ce qui ne signifie pas meilleures) sont à chercher dans les conditions matérielles aux origines de l'Histoire. Ainsi le développement des pays de la zone eurasiatique s'expliquerait, entre autres, par leur situation sur un axe est-ouest (grosso modo l'itinéraire de la "route de la soie") sur lequel les techniques d’élevage et d'agriculture peuvent aisément transiter. En effet cet axe ne connait pas de différences climatiques majeures (les transferts se déroulent à peu près sous la même latitude), ce qui évite une acclimatation trop difficile des plantes et des bêtes. Au contraire, l’Afrique et l’Amérique du sud sont structurées sur un axe nord-sud, qui rend les communications et le transfert de technologies plus difficile. Pour Diamond, prendre en compte ces aspects matériels est la seule manière d'éviter une vision raciste de l’histoire, comme lorsqu’on imagine que certaines cultures ont bloqué l'innovation. Dans cette vision à très long terme, les différences culturelles se voient gommées et on ne perçoit plus qu'une humanité unique en relation avec son environnement.

Accès aux soins : un nouveau centre de santé flambant neuf à Paris

Rarement enthousiasme (non feint) n’a été partagé par autant d’acteurs lors de l’inauguration d’un centre de santé. Les maires de Paris,Bertrand Delanoë, et du 11e arrondissement, Patrick Bloche, accompagnés de l’adjoint à la santé Jean-Marie Le Guen, le président du conseil d’administration de l’Institut partenaire Alfred-Fournier, mais aussi les représentants des habitants, étaient tout sourire, lors de la visite du bâtiment flambant neuf, sis à l’angle des rues Pétion et Chemin-Vert de la capitale.

En réa néonat, les smartphones au secours de l’émotion parentale

Avoir son bébé hospitalisé a de quoi déstabiliser n’importe quel parent.
Qui plus est en réanimation néonatale, qui plus est pour des parents non médecins. Pour aider les parents submergés par l’émotion à comprendre ce qui arrive à leur petit, une équipeaustralienne fait part de son expérience des dictaphones. Les appareils enregistreurs permettent en effet aux parents de réécouter les explications médicales au calme et quand bon leur semble. Le plus pratique d’entre eux étant le smartphone.

Comme le rapport du Sénat sur les déserts, les infirmiers réclament un rôle accru

L’Ordre national des infirmiers (ONI) se félicite que le récent rapport du Sénat sur les déserts médicaux prenne en compte une de ses préconisations. Il milite en effet, tout comme le rapport, pour la création d’une « véritable spécialité d’infirmier praticien en soins de premier recours, de niveau master, exerçant une fonction d’accueil et d’orientation du patient, de consultation et de prévention ». Dans l’esprit de l’ONI, ces professionnels pourraient avoir le droit de pratiquer des consultations, notamment de suivi de pathologies chroniques, et de faire des prescriptions.

Rapprocher la formation et les besoins

L’Ordre infirmier estime que « de telles évolutions sont inévitables ». Il rappelle que le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, lors de la présentation le 8 février de sa stratégie nationale de santé, avait indiqué qu’il fallait « poursuivre les efforts contre les déserts médicaux en agissant dès les études supérieures. Une réflexion doit s’engager pour rapprocher la formation et les besoins, qui concernera l’ensemble des professions de santé ».
› H.S.R.
 15/02/2013

Les conditions de travail, premier facteur de l'absentéisme

Le Monde.fr avec AFP | 

Chaque semaine, près de 680 000 personnes sont absentes de leur emploi, au moins une journée, pour raison de santé.
Chaque semaine, près de 680 000 personnes sont absentes de leur emploi, au moins une journée, pour raison de santé. | AP Photo/Gregorio Borgia

Métro-boulot-dodo ? Oui, mais pas toujours boulot ! Chaque semaine près de 680 000 personnes sont absentes de leur emploi au moins une journée pour raison de santé (3,6 % des salariés), les conditions de travail étant la cause principale de l'absentéisme, selon une étude de la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares).

Contre la récidive, des alternatives à la prison

LE MONDE | 
 De tout temps, la prison a eu pour vocation de punir délinquants et criminels, d'en protéger la société et, en théorie, de conduire les coupables à s'amender. L'incarcération est ainsi devenue, en France, l'unique réponse pénale, ou presque, pour tous les délinquants.
Depuis dix ans, à l'initiative des gouvernements de droite, cette politique répressive a été poussée aussi loin que possible : de nombreuses lois ont accru la sévérité de la politique pénale et rempli les prisons.
L'ambition, légitime, était de dissuader la délinquance et d'éviter la récidive. Le résultat est à l'opposé : la surpopulation carcérale, dans des conditions souvent lamentables, est plus nombreuse que jamais (66 572 personnes incarcérées au 1er janvier, pour 56 992 places de prison). Pis, la récidive a continué d'augmenter entre 2002 et 2010, et le risque de récidive est nettement plus élevé pour les anciens détenus (80 %) n'ayant obtenu ni suivi ni aménagement de peine. Enfin, la prison coûte beaucoup plus cher à la collectivité que les peines alternatives (semi-liberté, bracelet électronique...).
LEMONITEUR.fr

Des trophées de l’accessibilité pour quinze projets exemplaires

Aline Gillette | 12/02/2013
Lors de la remise des Trophées de l’accessibilité le 11 février par le Conseil national handicap et l’association «Accès pour tous» , plusieurs projets ont été distingués. Pour sa troisième édition, les organisateurs du prix ont voulu mettre l’accent sur la plus-value compétitive de l’accessibilité.  
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Les médecins ouverts à l’euthanasie, l’Ordre propose la «sédation terminale»


Le CNOM a proposé, ce jeudi, qu'un collège médical puisse permettre une « sédation terminale » dans des «situations exceptionnelles» pour des patients en fin de vie qui auraient émis des « requêtes persistantes, lucides et réitérées ». La proposition de l’Ordre parait en phase avec le rapport Sicard, mais en retard sur le corps médical, dont une majorité souhaite, selon un sondage, qu’on aille plus loin que la loi Léonetti.

Pollution : un appel des généralistes parisiens


«Nous, médecins parisiens, refusons l’indifférence face à cette atteinte à la santé de nos patients.» Des médecins de la capitale, constatant au quotidien dans leur cabinet la hausse de toux chroniques ou d'asthme, ont lancé un appel concernant la pollution de l’air à Paris. Emmenée par le Dr Bernard Jomier, généraliste installé dans le XIXe arrondissement et élu EELV d'arrondissement, la quarentaine de médecins signataires (dont 28 généralistes) en appellent aux pouvoirs publics pour prendre les réglementations qui s’imposent. «Nous alertons les pouvoirs publics sur la gravité de la situation. Nous demandons que la Santé de nos patients soit reconnue comme une priorité dans les décisions relatives à la pollution de l’air», insistent les signataires qui évoquent «8 mois d'espérance de vie que la pollution de l'air retire à chaque Parisien» et incitent la population à signer en ligne cet appel. Cette initiative fait suite à plusieurs études inquiétantes publiées ces derniers temps et font écho à la préoccupation de certains élus de la capitale.

vendredi 15 février 2013

Série d'immolations après le suicide de Nantes

LE MONDE | Par François Béguin, Jean-Baptiste Chastand et Catherine Rollot

Un chômeur masqué pose, jeudi 14 février, devant l'agence Pôle emploi de Nantes, près de laquelle Djamal Chaab s'est immolé la veille.
Un chômeur masqué pose, jeudi 14 février, devant l'agence Pôle emploi de Nantes, près de laquelle Djamal Chaab s'est immolé la veille. | LAETITIA NOTARIANNI/AP

Détresse liée au chômage, à des problèmes personnels ou psychologiques, phénomène de contagion ? Deux jours après le décès d'un chômeur en fin de droits qui s'est immolé par le feu devant une agence de Pôle emploi à Nantes, un homme de 49 ans, lui aussi sans emploi, a tenté, vendredi 15 février, de se suicider de la même manière en pleine rue, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Hospitalisé à l'hôpital Saint-Louis à Paris, il souffre de brûlures aux premier et deuxième degrés, mais ses jours ne sont pas en danger.
Un ordinateur plus efficace que les médecins


Il semblerait que l'intelligence artificielle ait fait suffisamment de progrès pour pourvoir remplacer assister à terme nos médecins. En effet, on dit souvent que le corps humain est une machine, alors quoi de mieux qualifié qu'une machine pour diagnostiquer une autre machine...
Des chercheurs de l'Université d'Indiana ont collecté des données de santé auprès de 500 véritables patients, comme la pression artérielle, le diabète...etc. et ont fourni toutes ces infos à un système d'IA similaire à celui de Watson.
L'IA a établi des diagnostics et un traitement pour chacun des cas et en parallèle des médecins ont fait exactement la même chose.
Et le résultat est sans appel : Les diagnostics et les traitements prescrits par la machine sont 42% plus justes que ceux prescrits par les médecins.

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LA VIE EN BOÎTE  Beau donc mieux payé

Il est plus important pour un homme d’être beau qu’on ne pourrait le penser. Selon une étude australienne, un physique attractif rapporte 32 150 dollars par an [24 600 euros]. Le salaire moyen des hommes plus beaux que la moyenne est en effet de 81 750 dollars [62 600 euros], contre 49 600 dollars [38 000 euros] pour ceux qui se situent au-dessous de la moyenne. 

L'Enfant et la photographie


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Note de la rédaction :
u On aime passionnément

L'exposition, conçue par la bibliothèque l'Heure joyeuse, propose un parcours au pays de l'enfant, un des modèles privilégiés des photographes. Les œuvres exposées (André Kertész, Hanns Reich ou Lewis Carroll...) fixent des instants fugaces de l'âge tendre, en conservent la trace dans une histoire à la fois individuelle, familiale et collective. Un deuxième volet, tout aussi passionnant, présente le photo-livre destiné aux enfants, de ses balbutiements à l'explosion créative de notre époque. Des espaces, cabane ou bar aux livres, permettent aux petits et aux grands de consulter une magnifique sélection d'ouvrages. Cette belle aventure photographique se termine par des productions d'enfants passés derrière l'objectif.

Françoise Sabatier-Morel










Le 17 février 2013

jeudi 14 février 2013

Marisol Touraine veut créer un observatoire national du suicide


La ministre de la Santé a annoncé mardi sa volonté de «créer un observatoire national du suicide» répondant ainsi aux voeux du Conseil économique, social et environnemental (Cese) désireux d'améliorer les actions de prévention. Cet observatoire, qui rendra un rapport annuel, «ne sera pas un prétexte pour nous empêcher d’agir», mais «permettra au contraire de mieux coordonner les informations existantes, de mieux repérer, de mieux alerter», a indiqué la ministre devant le Cese. Outre la création de l'observatoire pour mieux connaître la réalité du suicide, la ministre a développé ses autres priorités comme celles concernant la formation des professionnels au contact des personnes vulnérables, l'amélioration de la prise en charge ou encore la meilleure coordination des politiques de prévention «qui doivent être pleinement intégrées à la politique de santé mentale et de psychiatrie». Dans le domaine de la formation, la ministre a notamment souhaité que la formation à la crise suicidaire soit intégrée dans le développement professionnel continu (DPC) des professionnels de santé.
Le Point.fr - Publié le 

Le Conseil économique et social estime que le suicide, avec 11 000 décès par an, reste un problème de santé publique en France.

Suicide d'un chômeur : "Nous nous sentons tous responsables"

Créé le 13-02-2013
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a fait part, jeudi 14 février, de sa préoccupation après le suicide mercredi d'un chômeur en fin de droits devant une agence de Pôle emploi à Nantes. "C'est une tragédie humaine dans laquelle nous nous sentons tous responsables, moi le premier", a-t-il déclaré au micro d'Europe 1.


Une adolescente de 13 ans se suicide dans l'Essonne

Par , publié le 
Avant de passer à l'acte, elle avait laissé une lettre dans laquelle elle aurait indiqué avoir subi des brimades de la part de ses camarades de collège. Une enquête décès a été confiée à la gendarmerie. 

24h en prison : surveiller, punir, et après ? - vendredi 15 février 2013

France Culture ouvre le dossier des prisons et lui consacre 24 heures d'antenne le 15 février à partir de 6h du matin.
 
France Culture remercie l’artiste Mohamed Bourouissa et la galerie kamel mennour pour cette photographie tirée de la série « Temps mort (2008-2009) ».
  • Cette proposition s'inscrit dans un contexte d'actualité - la "conférence de consensus"  sur la prévention de la récidive, initiée par la Garde des Sceaux, Madame Christiane Taubira, les 14 et 15 février prochains.
  • Mais plus largement, du scandale de la situation sanitaire des Baumettes aux interrogations sur le sens de la peine, des expérimentations sur la prison sans murs aux inquiétudes sur la radicalisation religieuse de certains détenus, France Culture explore les prisons dans toutes leurs dimensions, y compris internationales.
  • Au programme de ces 24h : des magazines dont certains exceptionnellement enregistrés dans la prison de Fleury-Mérogis, des débats et des reportages de la rédaction : Florence Sturm dans une prison de femmes à Rennes, Laure de Vulpian sur le travail pénal et la vie en prison et Frédéric Says sur les nouvelles prisons et la religion en prison.

  • En partenariat avec

  • LE PROGRAMME DES 24H PRISON



    mercredi 13 février 2013

    Psychothérapie à haut risque

    M le magazine du Monde | 

    Ah, le commandant Lanester, son chat Walesa, sa psy Jacinthe, sa fiancée Léo, son second Bazin... On s'y est attaché en 2007, dans le premier polar de la Lyonnaise Françoise Guérin, A la vue, à la mort. On le retrouve aujourd'hui avec ses mêmes doutes et lubies dans Cherche jeunes filles à croquer, où cet indécrottable Parisien se retrouve à enquêter à Chamonix sur la disparition de jeunes filles en proie à de profonds troubles alimentaires. Un seul point commun : une clinique où elles suivaient un traitement psychothérapique. Avec subtilité, Françoise Guérin a construit un roman sur la manipulation psychologique, qui démarre par une citation de Jacques Lacan et se termine dans le cabinet d'une psychanalyste. Autant dire que, en dépit de l'anorexie et de la boulimie des héroïnes, en lisant ce livre malin et taquin, on ne reste pas sur sa faim.

    Couverture de "Cherche jeunes filles à croquer". Editions du masque

    Des garçons nés dans les roses

    Par LORRAINE MILLOT
    Différence. Ils s’imaginent en fille, s’habillent avec des tee-shirts à fleurs, ce sont les «pink boys». Trois quarts de ces enfants deviendront gay. Aux Etats-Unis, le phénomène est de mieux en mieux reconnu.
    Sharon Pruitt
    A 6 ans, John (1) refuse de se laisser couper les cheveux et porte une robe pour aller à l’église tous les dimanches. «On a commencé à comprendre qu’il était différent lorsqu’il a eu 3 ans, raconte sa mère. Il s’était mis à vouloir absolument une baguette magique. Lorsqu’il l’a obtenue, il était très déçu en découvrant que ce n’était pas une "vraie". Il nous a finalement expliqué qu’il la voulait pour se transformer en fille.» Après des mois de grand désarroi, sa mère a compris : John est un «pink boy», un «garçon rose» ou «enfant en non-conformité de genre», comme on appelle aux Etats-Unis les petits garçons qui s’imaginent en filles. L’inverse existe aussi, sous le nom bien connu de «garçon manqué» mais nos sociétés l’acceptent généralement mieux et font moins de drames lorsqu’une fillette s’habille en garçon.