Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
samedi 7 avril 2018
Addictions numériques : tous accros à l’écran
On ne peut pas mieux dire la vacuité de l'approche proposée, à la limite de l'escroquerie ... (note du blogger).
LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE par Nicolas Martin
14/02/2018
58 MIN
Que se passe-t-il dans le cerveau lorsqu’on se retrouve dans une situation d’addiction ? Un usage immodéré des écrans est-il forcément synonyme d’addiction ? Quelle différence avec la dépendance ? Sommes-nous tous addicts à un niveau ou à un autre ? Comment le devient-on ?
INTERVENANTS
-
Neurobiologiste, directeur de recherche émérite à l'Inserm et professeur au Collège de France. Il est spécialiste de l'addiction et du sevrage.
-
Psychologue clinicienne à l’hôpital Albert Chenevier à Créteil, en thèse de psychologie à l’université Paris Nanterre.
« Fred se méfie des fausses infos » : une BD pour apprendre à vérifier l’information
Cette bande dessinée disponible gratuitement compile des conseils simples pour apprendre à déjouer les rumeurs et les intox en ligne.
Le Monde | | Par Les Décodeurs
« Combien de fois avez-vous lu quelque chose en vous demandant : “Est-ce une vraie info ou une intox ?” » C’est le point de départ de Fred se méfie des fausses infos, une bande dessinée brésilienne qui compile des conseils simples pour apprendre à déjouer les rumeurs et fausses informations qui circulent en ligne. Vous y apprendrez par exemple comment rechercher l’origine d’une image ou comment vous assurer que vous ne vous ne se faites pas avoir par un site douteux.
Cette BD a été réalisée par l’équipe de vérification des faits du site brésilien Aos Fatos, en partenariat avec l’International Fact-Checking Network (IFCN) de l’institut Poynter. Elle a été traduite en français par Les Décodeurs du Monde. Elle est gratuite et librement diffusable en en créditant les auteurs. Vous pouvez la consulter ci-dessous ou la télécharger en faisant un clic-droit sur ce lien et « Enregistrer sous » (les versions anglaise et portugaise sont visibles sur le site de l’IFCN) :
vendredi 6 avril 2018
Les autistes victimes de querelles de chapelles et d’incurie
Par Eric Favereau —
Pendant plus de vingt ans, de 1994 à 2016, le photographe français Olivier Coulange (de l’agence Vu) a suivi le quotidien d’Antonin, enfant autiste, et de sa famille. Année après année, il a partagé l’intimité d’Antonin, âgé de 8 ans au début de ce travail photographique et de 32 ans en 2016. Photo Olivier Coulange. Vu
Pendant plus de vingt ans, de 1994 à 2016, le photographe français Olivier Coulange (de l’agence Vu) a suivi le quotidien d’Antonin, enfant autiste, et de sa famille. Année après année, il a partagé l’intimité d’Antonin, âgé de 8 ans au début de ce travail photographique et de 32 ans en 2016. Photo Olivier Coulange. Vu
En France, la bataille entre psychiatres et neurologues sur les causes et la définition des troubles du spectre autistique a favorisé la passivité de l’Etat.
Autiste, ce malheur sans guérison. Peut-on imaginer sujet plus délicat ? Aujourd’hui, le qualificatif est passé dans le langage commun. Il sert même à tout va, au point parfois de ne plus vouloir rien dire. Pourtant, des malades sont là, nombreux. Ils méritent une prise en charge après des années de guéguerre entre neurologues et psys, et un manque d’investissement des pouvoirs publics.
Autisme : cinq fronts contre un scandale français
Par Eric Favereau —
Pendant plus de vingt ans, de 1994 à 2016, le photographe français Olivier Coulange (de l’agence Vu) a suivi le quotidien d’Antonin, enfant autiste, et de sa famille. Année après année, il a partagé l’intimité d’Antonin, âgé de 8 ans au début de ce travail photographique et de 32 ans en 2016. Photo Olivier Coulange. Vu
Le plan pour une meilleure prise en charge globale, présenté ce vendredi, est articulé autour de cinq ambitions : la recherche, la détection et l’intervention précoces, la scolarisation, l’accompagnement des adultes handicapés et le soutien aux familles.
Plus de 340 millions d’euros et «cinq ambitions». Ce vendredi par la voix du Premier ministre et jeudi par celle du président de la République lors d’une visite sur le terrain à Rouen, la «stratégie pour l’autisme au sein des troubles neuro-développementaux» a été dévoilée.
Troubles bipolaires : la piste d'une prise de sang pour diagnostiquer la maladie
06/04/2018
Une étude américaine, publiée dans la revue Translational Psychiatry, dévoile la piste d'une simple prise de sang pour détecter le plus tôt possible les troubles bipolaires, une maladie psychique diagnostiquée tardivement.
Des chercheurs de l'Université d'État de l'Ohio aux Etats-Unis ont constaté chez des enfants de 6 à 12 ans souffrant de bipolarité des niveaux plus élevés d'une protéine dite "DBP" (vitamin D binding protein), de l'ordre de 36% comparativement à des enfants sans troubles de l'humeur.
À Bourges, le personnel des urgences désabusé par deux semaines de grèves
Par France 3 Centre-Val de Loire 06/04/2018
Le personnel des urgences est en grève depuis plus de deux semaines. / © Mekhak Movsissian
Le mouvement se poursuit depuis plus de 15 jours. Les grévistes dénoncent la poursuite de l'accueil des malades, devenu risqué selon eux. Un nouvel appel à la grève est prévu le 10 avril prochain.
De CHU en CHR, c'est la même rengaine : les personnels médicaux et administratifs sont épuisés. Par le manque de moyen, de temps disponibles pour les clients, parfois de matériels. À Bourges, le personnel des urgences est en grève depuis plus de deux semaines.
"La direction nous a dit que certaines de nos demandes étaient comme une lettre au père noël", ironise Thibaud Repero, infirmier aux urgences. "On fait de notre mieux mais notre travail n'est pas de manière optimale, et c'est le patient qui trinque en premier."
Fermeture de lits à l’hôpital de Rochefort : 13 urgentistes en grève illimitée
| 06.04.2018
Les 13 urgentistes de l’hôpital de Rochefort (Charente-Maritime) entament aujourd’hui le troisième jour de leur grève illimitée pour protester contre la fermeture de 15 lits au sein de l’hôpital, alors que l’afflux de patients aux urgences ne cesse de croître. Une centaine de manifestants, médecins et paramédicaux, tous services confondus, se sont également mis en grève pour la journée de mercredi 4 avril en soutien aux revendications des urgentistes.
L'EPSM Georges-Daumézon met en place une équipe mobile de crise en psychiatrie infanto-juvénile
Devant la recrudescence des besoins de réponses en urgence à des problématiques relevant de la psychiatrie infanto-juvénile, l'EPSM Georges-Daumézon à Fleury-les-Aubrais (Loiret) annonce ce 5 avril qu'une équipe mobile d'intervention de crise en faveur des enfants et adolescents (Emicea) se met actuellement en place. Porté par le pôle de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent de l'établissement, ce dispositif "innovant et à vocation départementale" a pu notamment voir le jour grâce à une dotation "pérenne" de l'ARS Centre-Val-de-Loire, accordée début 2018, qui sera complétée par un financement de l'EPSM, annonce ce dernier dans un communiqué.
Au CHU de Rouen, prise de bec entre Emmanuel Macron et des soignants sur l'avenir de l'hôpital
05.04.2018
Crédit Photo : AFPZoom
Pris à partie ce jeudi par des soignants du CHU de Rouen à l'occasion d'une visite consacrée au dépistage précoce de l'autisme au CHU de Rouen, Emmanuel Macron a promis de prochaines « décisions très importantes », qu'il annoncera « d'ici l'été », pour améliorer la situation dans les hôpitaux.
Comme le montre la vidéo de nos confrères de « France Info » sur Twitter, l'échange était crispé entre le personnel hospitalier et le chef de l'État.
Discussion tendue entre Emmanuel Macron et des soignantes du CHU de Rouenhttps://www.
video-discussion-tendue-entre-emmanuel-macron-et-des-soignantes-du-chu-de-rouen_2690928.html
Quelques minutes plus tôt, il avait été interpellé par deux infirmières qui protestaient contre la baisse des moyens des hôpitaux.
« Il y a 3-4 % d'augmentation de croissance d'activité et – 2 % de budget pour la santé cette année », a critiqué l'une.
« L'activité des hôpitaux en France a baissé de 2 % alors qu'on augmente les budgets », a rétorqué la ministre de la Santé Agnès Buzyn.
« Ce n'est pas vrai, il n'y a pas moins d'activité, y a des patients qu'on peut pas suivre », s'est indignée l'infirmière.
« Les budgets sont en hausse », est intervenu le chef de l'État. « Je peux vous le dire les yeux dans les yeux, j'assume ces choix ». « Mais ce serait faux de dire qu'on peut dépenser l'argent, comme ça, sans regarder. Il faut le dépenser intelligemment et efficacement », a-t-il ajouté.
Manque de personnels
« Des postes, des postes, parce qu'on manque de personnel ! », s'est écriée l'autre infirmière.
« Il y a des catégories de postes où il faut le faire [...] et des réorganisations à faire », a concédé le président. Ce à quoi l'infirmière a craint que « les réorganisations, c'est des fermetures et des suppressions de postes ».
S.M. (Avec l'AFP)
Un patient réanimé après 18 heures d'arrêt cardiaque, le récit du chef de service de réa
| 05.04.2018
Et soudain, son cœur repartit ! L'histoire est incroyable. À l'arrêt pendant 18 heures, le cœur d'un Héraultais âgé de 53 ans a repris ses battements, grâce à l'abnégation des médecins du SMUR et des réanimateurs de l'hôpital..
Les faits se déroulent début mars dans le service de réanimation du CHU de Montpellier où l'homme est toujours hospitalisé. Admis en état d'hypothermie (22 degrés), le patient est admis au CHU après un rapide transport en hélicoptère depuis Béziers où le quinquagénaire a été retrouvé inanimé au bord de l'Orb, manifestement victime d'un malaise. Trouvé par un promeneur, l'homme gît au bord de la rivière. Son pouls est alors très faible. Les pompiers sont rapidement alertés et c'est à leur arrivée que le patient fait un arrêt cardiaque.
SAINT-RÉMY Le centre Winnicott, dédié à la psychiatrie infanto-juvénile, officiellement inauguré
Laurent GUILLAUMÉ 27 Mars 2018
A Saint-Rémy, après 1 an et demi de travaux, le centre est prêt à ouvrir ses portes, et ce dans un mois.
L’inauguration a été faite, Samedi, en présence de nombreuses personnalités. Le sous-préfet Jean-Jacques Boyer a coupé le cordon du centre qui réunit un CMP (centre médico-psychologique) et 3 hôpitaux de jour. Un lieu pensé pour lutter contre le phénomène d’éparpillement des structures, et donc favoriser la mutualisation, les liens entre les soignants et les patients, créer des synergies entre les unités, et répondre aux besoins des différentes tranches d’âge, allant de la petite enfance à l’adolescence.
Le Docteur Gilbert Madinier, chef de pôle à l’initiative de ce projet, est fier du résultat, dont l’humble souhait est de répondre aux nécessités actuelles, face au constat d’une réelle hausse des problématiques psychiatriques chez les jeunes, problématiques à prendre en compte le plus tôt possible. La structure doit donc permettre d’avoir un lieu adapté, permettant de répondre rapidement à une nécessité, et ce dans un cadre qui se veut le plus accueillant et apaisant possible.
Inscription à :
Articles (Atom)