IMAGES DE LA FOLIEC. QUÉTELGallimard Albums Beaux Livres
188 pages
Prix : 49 euros
Présentation de l'éditeur :
Aucune maladie n'a été plus porteuse d'iconographie que la folie. Le mot lui-même a toujours été ambivalent, signifiant à la fois absence de sagesse et perte de la raison au sens médical du mot. Les artistes se sont engouffrés dans la brèche en jouant sur les deux tableaux. Des pures allégories de la folie comme La Nef des fous, on a cependant tôt fait d'arriver à des représentations où la pathologie a déjà sa place. C'est néanmoins avec la naissance de la psychiatrie, à l'orée du XIXe siècle, que les images de la folie se multiplient : peintures édifiantes, types d'aliénés, scènes de la vie asilaire... L'asile, voulu comme un instrument de guérison, se transforme en vision d'épouvante à travers les images-reportages de ses cours et de ses dortoirs, de ses médications et de ses appareils de contention.
L'iconographie de la folie s'exprime aussi dans les représentations de maladies «vedettes» comme l'hystérie, dans le regard des artistes à diverses époques, dans les figurations d'une antipsychiatrie aussi ancienne que la psychiatrie elle-même. Enfin, les fous eux-mêmes font oeuvre dans l'expression de l'art brut.
Au total, ces images constituent une véritable histoire de la folie, d'une folie qui, rapidement débarrassée de ses oripeaux allégoriques, apparaît en dépit de la diversité de ses représentations comme ce qu'elle a été de tous temps : une maladie toujours aussi mystérieuse et encombrante pour la société.
L'historien Claude Quétel a publié une Histoire de la folie, de l'Antiquité à nos jours (Tallandier, 2009), qui constitue la synthèse de nombreux travaux publiés sur l'histoire de la folie, le plus souvent en collaboration avec des psychiatres (notamment la Nouvelle histoire de la psychiatrie, dirigée avec le Dr Jacques Postel).
Aucune maladie n'a été plus porteuse d'iconographie que la folie. Le mot lui-même a toujours été ambivalent, signifiant à la fois absence de sagesse et perte de la raison au sens médical du mot. Les artistes se sont engouffrés dans la brèche en jouant sur les deux tableaux. Des pures allégories de la folie comme La Nef des fous, on a cependant tôt fait d'arriver à des représentations où la pathologie a déjà sa place. C'est néanmoins avec la naissance de la psychiatrie, à l'orée du XIXe siècle, que les images de la folie se multiplient : peintures édifiantes, types d'aliénés, scènes de la vie asilaire... L'asile, voulu comme un instrument de guérison, se transforme en vision d'épouvante à travers les images-reportages de ses cours et de ses dortoirs, de ses médications et de ses appareils de contention.
L'iconographie de la folie s'exprime aussi dans les représentations de maladies «vedettes» comme l'hystérie, dans le regard des artistes à diverses époques, dans les figurations d'une antipsychiatrie aussi ancienne que la psychiatrie elle-même. Enfin, les fous eux-mêmes font oeuvre dans l'expression de l'art brut.
Au total, ces images constituent une véritable histoire de la folie, d'une folie qui, rapidement débarrassée de ses oripeaux allégoriques, apparaît en dépit de la diversité de ses représentations comme ce qu'elle a été de tous temps : une maladie toujours aussi mystérieuse et encombrante pour la société.
L'historien Claude Quétel a publié une Histoire de la folie, de l'Antiquité à nos jours (Tallandier, 2009), qui constitue la synthèse de nombreux travaux publiés sur l'histoire de la folie, le plus souvent en collaboration avec des psychiatres (notamment la Nouvelle histoire de la psychiatrie, dirigée avec le Dr Jacques Postel).