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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 19 mars 2016

Crise à Vauclaire (24) : les psychiatres de Périgueux solidaires

Le personnel soignant de Vauclaire avait manifesté fin janvier.
Le personnel soignant de Vauclaire avait manifesté fin janvier. ©
archives Florence Desmaison

Les professionnels se mobilisent contre les réductions de postes sur les sites de l'hôpital spécialisé

 Le mouvement des professionnels de la psychiatrie contre les réductions de postes sur les sites de l'hôpital spécialisé de Vauclaire, en Dordognecontinue.
Après la création d'un collectif du personnel en début d'année, d'autres professionnels de Périgueux se mobilisent sous la forme du Collectif de psychiatrie périgourdine. "Malgré toutes les démarches engagées", auprès des députés ou de l'Agence régionale de santé (ARS), les sept postes de psychologues sont toujours menacés. "Ils seront supprimés au 31 mars", explique le nouveau collectif, qui défend "la psychiatrie publique, gratuite et de proximité".

Le Havre : les salariés de l'hôpital psychiatrique Pierre Janet à "bout de nerfs"

Normandie Par Sylvie Callier  17/03/2016


Infirmiers, médecins, aide-soignants disent leur lassitude. Il faudrait recruter des psychiatres, ouvrir des chambres supplémentaires pour accueillir correctement les patients

Devant l'hôtel de ville, le personnel de l'hôpital a tenu à expliquer la situation aux havrais © France 3 Baie de Seine
© France 3 Baie de Seine Devant l'hôtel de ville, le personnel de l'hôpital a tenu à expliquer la situation aux havrais


La psychiatrie dans les hôpitaux publics est en souffrance. Les personnels dénoncent depuis des années une gestion comptable et particulièrement le manque de médecins psychiatres. C'est le cas à l'hôpital Janet du Havre.


Alzheimer : la mémoire « perdue » peut être « reconnectée »

Dr Irène Drogou  18.03.2016

Des chercheurs du Riken-MIT Center for Neural Circuit Genetics, de l'institut japonais Riken et du Massachusetts Institute of Technology, expliquent dans « Nature » comment ils sont parvenus à l'aide de la lumière à réactiver la mémoire dans un modèle murin de la maladie d'Alzheimer. 
« Notre découverte laisse penser que les patients atteints de cette maladie, du moins dans les premiers stades de développement, conservent peut-être aussi les souvenirs dans leur cerveau, ce qui offre l'espoir d'un traitement », a expliqué à l'AFP Susumu Tonegawa, directeur du centre Riken-MIT et auteur principal. 

16e journée du sommeil : pleins feux sur la lumière délétère des écrans

Coline Garré 18.03.2016

À l'occasion de la 16e journée du sommeil, l'Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) alerte sur l'impact néfaste de notre utilisation des nouvelles technologies sur la santé.
« Les écrans envahissent notre quotidien », observe le Dr Sylvie Royant-Parola, psychiatre et vice-présidente de l'INSV. La moitié des Français (46 %) passent plus de 2 heures par jour devant l'ordinateur pour des raisons personnelles, une proportion qui s'élève à 80 % chez les étudiants et les actifs, selon un sondage INSV/MGEN, réalisé par Opinion Way auprès de 1 013 personnes de 18 à 65 ans, entre les 3 et 13 décembre 2015. « L'ordinateur, tablette, le téléphone, supplantent la télévision dans les chambres à coucher », constate le Dr Joëlle Adrien, neurobiologiste et présidente de l'INSV.

vendredi 18 mars 2016

Bébés hors mariage, âge des mères, fécondité : 4 graphiques sur la naissance en Europe

Le Monde.fr  | Par Anne-Aël Durand
A la maternité du CHU d’Angers.
A la maternité du CHU d’Angers. JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
Plus de 5,1 millions de bébés sont nés en 2014 au sein de l’Union européenne, selon des données publiées par l’office européen de la statistique, Eurostat. Et parmi ces nouveaux européens, les petits Français sont les plus nombreux avec 819 300 naissances.

Valognes teste des urgences « allégées »

LE MONDE  | Par François Béguin(Valognes, Cherbourg (Manche), envoyé spécial)

Les urgences de Cherbourg ont connu une hausse de fréquentation de 20 % depuis la fermeture du site de Valognes.
Les urgences de Cherbourg ont connu une hausse de fréquentation de 20 % depuis la fermeture du site de Valognes. JEAN-MICHEL LELIGNY / Andia

Sur le panneau à l’entrée de la salle d’attente, un morceau de sparadrap a simplement été collé pour masquer le mot « urgences ». Dans le couloir, devant les boxes de consultation, des cartons remplis de matériels de soin attendent d’être déballés… Le service d’accueil des urgences de l’hôpital de Valognes (Manche), qui avait brutalement été fermé le 7 août 2015 en raison d’un nombre insuffisant de médecins pour le faire fonctionner, ne rouvrira pas ses portes. Après sept mois d’inactivité, il va laisser place, lundi 7 mars, à un centre de soins non programmés, une structure inédite en France.
Seuls les patients sans urgences vitales pourront se rendre dans ce centre, après avoir appelé le 15 pour obtenir le feu vert du SAMU. Les cas lourds ou complexes nécessitant un plateau technique seront, eux, directement orientés vers l’hôpital de Cherbourg, à vingt-cinq minutes de route. Bémol de taille : ce site expérimental sera – au moins dans un premier temps – fermé la nuit (à partir de 18 h 30), les week-ends et pendant les petites vacances scolaires.« C’est une formule intermédiaire entre la médecine de ville et les vraies urgences », explique Maxime Morin, le directeur du centre hospitalier public du Cotentin, qui regroupe les hôpitaux de Cherbourg et de Valognes.

Roubaix : 300 patients issus de la psychiatrie au tournoi de tennis de table

  PAR MARTINE DESPRETZ (CLP)   19/03/2016










Les pensionnaires des établissements psychiatriques de la région au nord de Paris ont leur tournoi de tennis de table. Un événement que l’association sportive et culturelle des Hauts de France a créé il y a quinze ans et qu’elle organisait jeudi.


Les pongistes venaient de Douai, Boulogne, Calais, Arras et même d’Île-de-France.
Depuis quinze ans, l’association sportive et culturelle des Hauts de France (Nord-Pas-de-Calais-Picardie) organise un tournoi de tennis de table pour les pensionnaires des établissements psychiatriques de la région au nord de Paris. Ils étaient près de 300 cette année à être venus jeudi de Douai, Boulogne, Calais, Arras et même d’Île-de-France pour échanger des balles dans la salle Jacques-Secrétin.

Le CGLPL plaide pour une instance nationale recensant les isolements et contentions de patients

À l'occasion de la publication au Journal officiel (JO) d'un rapport accablant sur le Centre psychothérapique de l'Ain (CPA), Adeline Hazan, contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), a présenté lors d'un point presse le 16 mars les suites données à cette visite. Des suites détaillées dans la réponse faite par le ministère des Affaires sociales et de la Santé et également publiées au JO. Plus globalement, Adeline Hazan a rappelé que le placement en chambre d'isolement et la mise sous contention sont à l'évidence les mesures les plus restrictives de liberté et les plus susceptibles d'atteinte à la dignité. D'autant qu'il n'existe aucun recours contre ces décisions. Pour le CGLPL, user de ces mesures doit répondre à des critères très précis et être strictement encadré, ce qui n'est pas toujours le cas. Selon Adeline Hazan, il est même "absolument inadmissible" qu'à ce jour, certaines de ces pratiques ne soient même pas systématiquement référencées dans de nombreux établissements.

Maltraitances dans un établissement psychiatrique : ouverture d’une enquête judiciaire

Epinal 18/03/2016

Plusieurs salariés du centre hospitalier spécialisé en psychiatrie Ravenel situé à Mirecourt (Vosges) ont dénoncé il y a quelques semaines des actes de maltraitance qui auraient été commis par trois infirmiers, un stagiaire et deux titulaires, dans un secteur accueillant des sujets aux pathologies lourdes. Les faits signalés vont de l’injure à des maltraitances physiques à l’occasion notamment de l’utilisation de contentions en passant par le recours abusif à l’isolement. Alors que les trois professionnels ont été suspendus par l’hôpital à la suite d’une enquête interne, une information judiciaire a été ouverte hier par le parquet d’Epinal. « Par rapport aux gestes professionnels qui sont attendus, il semble que ces gestes n’étaient pas proportionnés » a notamment indiqué le Procureur de la République des Vosges, qui a souligné que l’une des difficultés dans ce dossier serait le recueil du témoignage des possibles victimes, en raison de leur état de santé.
M.P.

Une psychiatrie du diable

18/03/2016


Au sein des archives du Royal College of Psychiatrists[1] (institué au Royaume-Uni dès 1841 et publiant, sous des noms divers, The British Journal of Psychiatry depuis 1853), 80 thèses de doctorat en médecine sur des sujets de psychiatrie ont été récemment redécouvertes. Datant du 18ème siècle et rédigées en latin, ces thèses proviennent de plusieurs régions d’Europe et doivent avoir été spécialement réunies, bien que l’origine de ce fonds documentaire demeure inconnue.

La thèse de Martinus Martini

The British Journal of Psychiatry évoque en particulier l’une de ces thèses, intituléeDissertatio inauguralis practico-medica de Daemonomania et variis ejus speciebus(Thèse de médecine inaugurale sur la Démonomanie et ses différentes sortes). Soutenue à l’Université de Vienne en 1782 par un Saxon de Transylvanie nommé Martinus Martini, le ton de cette thèse est « celui d’un jeune homme qui, tout en présentant un sujet sensationnel de façon apparemment difficile, fait largement appel aux sources antérieures et attend l’approbation » d’au moins certains de ses aînés.

Attention à la classification des maladies mentales

20/03/16 - Dr. Thierry Ferjeux-Michaud



Voici pourquoi le DSM n’est pas un outil de mesure de la valeur du diagnostic en psychiatrie.
Le DSM, Diagnostic and Statistical Manuel of Mental Disorder, a été inventé pour classer les troubles mentaux, c’est-à-dire pour classer les malades mentaux dans des catégories statistiques impersonnelles.
Le DSM est un manuel publié par l’association (syndicale) des psychiatres américains (APA) qui assure l’impérialisme psychiatrique made in USA partout dans le monde. C’est une hégémonie sans critique.
Le système de classification des maladies mentales du DSM est promu par la plupart des adeptes pseudo-scientifiques de la psychiatrie biologique, des prescripteurs très dociles et soumis aux laboratoires pharmaceutiques qui financent les neurosciences, la psychopharmacologie et la psychiatrie biologique.
Si le DSM n’est pas un outil de mesure scientifique de la valeur du diagnostic en psychiatrie, c’est parce que les psychiatres utilisent le DSM précisément comme un moyen de parvenir à une fin. C’est pourquoi le DSM n’est pas, et ne peut pas être, un outil de mesure scientifique du diagnostic en psychiatrie.
Les échanges médecin-malade psychiatrique ne sont pas des échanges volontaires. C’est pourquoi leur implication, pour justifier la valeur du diagnostic en psychiatrie, est contestable. Lorsque les deux parties se livrent à un échange involontaire, chacune des deux personnes accorde plus de valeur à ce qu’elle pense intimement, alors que le diagnostic psychiatrique les sépare. Comme c’est le cas avec le DSM en psychiatrie, il n’y a aucune raison pour le médecin et le malade de procéder à un échange sincère, honnête et véritable.

Le CHU de Nantes achève de reconfigurer les services de psychiatrie de l'hôpital Saint-Jacques



Le CHU de Nantes a dévoilé ce 11 mars les nouveaux locaux de ses services de psychiatrie de l'hôpital Saint-Jacques, rénovés pour un coût de 9,3 millions d'euros (M€) sur une surface dans œuvre de 3 930 m2. Signé par l'agence d'architecture Mûrisserie Parent+Rachdi, le projet a consisté, durant vingt-huit mois, en la restructuration des unités de soins normalisées de psychiatrie des bâtiments Paumelle et Pinel, précise le CHU par communiqué. La réception des nouveaux espaces a eu lieu courant décembre.

La restructuration des unités de psychiatrie de l'hôpital Saint-Jacques a nécessité 9,3 M€.
La restructuration des unités de psychiatrie de l'hôpital Saint-Jacques a nécessité 9,3 M€.

Une nouvelle unité psychiatrique inaugurée à Mazurelle, à La Roche

La Roche-sur-Yon 


Jean-Pierre Garret (à droite), psychiatre, présentant, cet après-midi, la nouvelle unité de psychiatrie générale de l'hôpital Georges Mazurelle de La Roche-sur-Yon. | Philippe Ecalle

A La Roche-sur-Yon, la nouvelle unité psychiatrique remplace des bâtiments dont certains dataient du début des années 70.


Ouverte en janvier 2015, la deuxième tranche des unités d’admission de psychiatrie générale a été inaugurée en milieu d’après-midi, ce mardi, à l’hôpital Georges-Mazurelle, à La Roche-sur-Yon.


La première partie avait été investie en avril 2013. Cette inauguration porte à 162, le nombre total de lits ouverts. Les bâtiments comportent également huit chambres d’isolement.


« Self care » : 1,5 milliard d'euros d'économies possibles par an, selon les industriels du secteur

Henri de saint Roman 15.03.2016
Défini comme la prise en charge et la gestion de sa santé au moyen de médicaments, de compléments alimentaires et de dispositifs médicaux par l'individu lui-même, le « self care » pourrait faire économiser jusqu'à 1,5 milliard d'euros par an à notre système de santé, juge l'AFIPA, qui regroupe les industriels de l'automédication. Ces économies se décomposent en un milliard économisé sur les ordonnances, et 500 millions sur les consultations.

Les fidèles de l’aube bénite


Par Emmanuèle Peyret et Virginie Ballet — 

Venue des Etats-Unis, la mode du réveil très matinal fait florès. Voyage au pays des lève-tôt, choisis ou subis.



Ce serait «la clé du bonheur», le «meilleur moyen de se retrouver», «le secret de la réussite»… N’en jetez plus ! Partout dans la presse s’affiche, ces dernières semaines, une recette pourtant aussi vieille que l’adage «l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt». Avancer son réveil, entamer sa journée aux aurores serait donc le meilleur moyen de s’accorder du temps pour soi, de «dédier un moment à la personne que nous souhaitons devenir».
C’est en tout cas ce que prône Hal Elrod, Américain auteur de The Miracle Morning, best-seller aux Etats-Unis depuis sa sortie en 2012 et qui vient de débarquer dans les librairies françaises (1). Une phrase pour poser le personnage : «L’idée de me lever le plus tard possible pour aller bosser fait que je me sens médiocre.» C’est vrai, c’est petit. Et de dérouler ses injonctions en matière de développement personnel : s’extraire du plumard avant 8 heures, se lever d’un bond tonique (aux orties la fonction «snooze», qui rime forcément avec «loose»). Ajouter un chouïa de méditation et de pensée positive, un brin d’écriture, de lecture et un soupçon d’exercice physique, et vous serez promis au destin des plus grands, assure-t-il, citant des lève-tôt «successful» en pagaille : Tim Cook, Richard Branson, Michelle Obama ou Anna Wintour… On n’a même pas essayé.
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Si « Le Généraliste » était paru en juillet 1903 Mourir, oui... Mais à quelle heure ?

Alain Létot 15.03.2016


« Un médecin, rapporte un journal quotidien, a voulu vérifier ce qu’il y avait de vrai dans la croyance populaire qui veut que certaines des vingt-quatre heures du jour soient plus fatales à l’existence que certaines autres.
Il nota l’heure de la mort de 2 880 personnes de tous les âges, dans une population très mêlée, et pendant une période de plusieurs années. L’heure maximum de mort est de 5 à 6 heures du matin. L’heure minimum est entre 9 et 11 heures du matin. La mortalité est, dans le premier cas, de 40 % plus élevée que la moyenne et, dans le second, de 6, % au-dessous.

PSYCHIATRIE Le gestionnaire du Centre psychothérapique de l'Ain n'envisage pour l'heure aucune sanction

À la suite d'un rapport pointant des recours à l'isolement et à la contention dans des proportions inédites au Centre psychothérapique de l'Ain, le président de l'association gestionnaire n'envisage pour l'heure aucune sanction contre des salariés. Il reconnaît des "dysfonctionnements" mais évoque un rapport quelque peu "outrancier".