Sur le panneau à l’entrée de la salle d’attente, un morceau de sparadrap a simplement été collé pour masquer le mot « urgences ». Dans le couloir, devant les boxes de consultation, des cartons remplis de matériels de soin attendent d’être déballés… Le service d’accueil des urgences de l’hôpital de Valognes (Manche), qui avait brutalement été fermé le 7 août 2015 en raison d’un nombre insuffisant de médecins pour le faire fonctionner, ne rouvrira pas ses portes. Après sept mois d’inactivité, il va laisser place, lundi 7 mars, à un centre de soins non programmés, une structure inédite en France.
Seuls les patients sans urgences vitales pourront se rendre dans ce centre, après avoir appelé le 15 pour obtenir le feu vert du SAMU. Les cas lourds ou complexes nécessitant un plateau technique seront, eux, directement orientés vers l’hôpital de Cherbourg, à vingt-cinq minutes de route. Bémol de taille : ce site expérimental sera – au moins dans un premier temps – fermé la nuit (à partir de 18 h 30), les week-ends et pendant les petites vacances scolaires.« C’est une formule intermédiaire entre la médecine de ville et les vraies urgences », explique Maxime Morin, le directeur du centre hospitalier public du Cotentin, qui regroupe les hôpitaux de Cherbourg et de Valognes.
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