blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 3 avril 2021

Des médecins-experts condamnés à indemniser les parents de Louna qu'ils avaient accusés à tort de maltraitance

Par  France Bleu IsèreFrance Bleu Sud Lorraine

Samedi 3 avril 2021

Soulagement pour les parents de Louna. Le tribunal civil de Nancy vient de condamner les deux médecins-experts, qui les avaient accusés de maltraitance, à leur verser des dommages et intérêts. Leur fille, qui souffre de la même maladie orpheline que sa mère, leur avait été retirée plus de trois ans.

Sabrina et Yoan Bombarde ont obtenu la condamnation des deux médecins-experts qui les accusaient de maltraitance sur leur fille Louna
Sabrina et Yoan Bombarde ont obtenu la condamnation des deux médecins-experts qui les accusaient de maltraitance sur leur fille Louna © Radio France - Véronique Pueyo

C'est une première victoire pour les parents de Louna qui se battent sur le plan judiciaire pour faire reconnaître l'injustice dont ils ont été victimes en 2012. Ils viennent d'obtenir la condamnation, au civil, par le tribunal de Nancy des deux médecins-experts qui avaient conclu que leur fille était victime de maltraitance.

Une maladie orpheline, dont les experts n'avaient pas tenu compte

En fait Louna souffre de la même maladie orpheline que sa mère, qui provoque des œdèmes et des plaques rouges sur le corps. Sabrina et Yoan, les parents de Louna, l'avaient tout de suite signalé quand ils étaient arrivés aux Urgences du CHU de Nancy -la région où ils habitaient alors- car leur enfant avait du mal à respirer. Mais, on ne les avait pas écoutés et les médecins-experts n'avaient jamais testé la fillette.

Lire la suite et écouter les podcasts ...


Thrombose, zona, hypertension : vaccin par vaccin, que disent les derniers chiffres des effets secondaires ?

Publié le 3 avril 2021

VACCINATION - L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a publié ce vendredi les résultats de son enquête sur les effets indésirables de la vaccination. Sur les 9 millions de doses injectées, environ 2900 effets indésirables graves ont été recensés, des thromboses au zona en passant par de l'hypertension artérielle.

Depuis le lancement de la vaccination le 27 décembre 2020, plus de 9.815.000 injections ont été réalisées. Sur ces 9 millions d'injections, 12.249 cas d’effets indésirables ont été analysés, soit 0,2%. Parmi les effets indésirables identifiés, 24% sont graves, soit environ 2939 cas. C'est ce que révèle l'étude publiée par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). 

Et contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'AstraZeneca n'est pas le vaccin qui a causé le plus d'effets indésirables. 

En valeur absolue comme relative, c'est bien chez Pfizer qu'on trouve le plus d'effets indésirables. On en recense ainsi 12.249 chez le laboratoire germano-américain, qui a injecté plus de 7 millions de doses en dose, soit 0,6%, 7439 chez AstraZeneca sur 1,9 millions d'injections soit 0,38% et 577 chez Moderna pour 600.000 injections soit 0,09%. Parmi ces effets indésirables, 0,138% sont des formes graves pour Pfizer, 0,098% pour AstraZeneca,  0,0153 pour Moderna. 

Lire la suite et voir la vidéo ...


Décryptage AstraZeneca : le point sur les effets secondaires du vaccin




par Camille Gévaudan  publié le 3 avril 2021 

Des rares cas de thromboses (obstruction de veine causée par un caillot sanguin) sont observés parmi les personnes ayant reçu le vaccin. Le lien de cause à effet est possible même s’il n’a pas été prouvé, mais la balance bénéfice-risque reste positive.

Melun. Hôpital : décès de Jacky Morvan, figure emblématique de la lutte syndicale

Publié le 

Militant cégétiste et infirmier spécialisé en psychiatrie, à Melun, Jacky Morvan est décédé. Il a lutté toute sa vie pour un hôpital humain.

Jacky Morvan et son épouse, Agnès Claude
Jacky Morvan et son épouse, Agnès Claude (©DR)
C’est une personnalité de l’hôpital de Melun qui est décédée à l’âge de 73 ans, le dimanche 21 mars dernier, des suites de la Covid-19.

Infirmier et syndicaliste

Jacky Morvan avait commencé sa carrière en 1969, en tant qu’élève infirmier spécialisé dans la psychiatrie à l’hôpital Marc-Jacquet, où il exerça toute sa carrière. Il y fut notamment cadre de santé et était membre de la direction des services de soins psychiatriques jusqu’en 2007.

Figure emblématique de la lutte syndicale dans l’établissement, il a toujours combattu pour l’amélioration des conditions de travail du personnel, de la qualité des soins et la défense du service public de santé.

Lire la suite ...


"La morphine j'ai testé, j'ai tout tenté" : le cannabis thérapeutique est la "dernière chance" de Mylène, atteinte d'une malformation cérébrale

Solenne Le Hen  Publié 

Cette étudiante de 23 ans se bat depuis sept ans contre des maux de tête incessants qui lui font parfois perdre connaissance et qu'aucun médicament ne calme. Elle fait partie des 3 000 patients choisis pour expérimenter le cannabis médical.


Mylène, 23 ans, étudiante francilienne, fait partie des 3 000 patients qui vont tester le cannabis thérapeutique en France. L'expérimentation a démarré le 1er avril 2021. (SOLENNE LE HEN / RADIO FRANCE)

L’expérimentation française sur le cannabis à usage médical a officiellement démarré jeudi 1er avril. Pendant deux ans, 3 000 patients vont tester l’effet du chanvre sur leurs douleurs, sous l'encadrement de médecins. Il s’agit de malades du cancer, souffrant de sclérose en plaques ou encore de patients en fin de vie. Franceinfo a rencontré l’un d’entre eux : une étudiante de région parisienne qui entre dans la catégorie des "malades souffrant de douleurs neuropathiques".

Sept ans de douleurs

À 23 ans, Mylène souffre d’une maladie appelée malformation de Chiari, une malformation du cervelet. La conséquence principale, ce sont des maux de tête incessants : "Sur une échelle de douleur de un à dix, je suis à sept en permence avec des crises qui durent de plusieurs heures à plusieurs jours". La jeune femme a aussi des pertes de connaissance. "Je m'effondre de douleur. C'est très difficile de vivre avec".

Sept ans de douleurs, de perte de connaissance. Avec Mylène, les médecins ont tenté presque tous les médicaments anti-douleur existants. "Il y a les traitements de premier palier, de deuxième palier, les opioïdes etc. La morphine j'ai testé, j'ai tout tenté avec des doses très fortes et sans résultat à chaque fois. Le cannabis, c'est la dernière chance pour moi".

Lire la suite ...


Article rédigé par 

« Mes relations sont comme suspendues » : au temps du Covid-19, des amitiés s’étiolent

Par   Publié le 2 avril 2021

En raison du coronavirus, les relations amicales sont celles qui se sont le plus dégradées depuis un an. Les sujets de tension qui se multiplient et la lassitude des apéros en visio mettent à mal jusqu’aux liens les plus forts.

L’amitié depuis un an ? Julie a d’abord commencé par parler des conflits. Le premier a failli lui coûter son amitié vieille de vingt ans avec Sofia. Elle aussi est âgée de 37 ans, mais elle a des enfants et une maison au bord de la mer. En mars 2020, effrayée, comme beaucoup, par la perspective d’être enfermée à Paris, Sofia est partie en Normandie. Les premiers jours, elles se sont beaucoup écrit. Des dizaines de SMS pour commenter l’actualité, se donner des nouvelles des autres copains du groupe et se raconter ces journées qui n’en finissaient pas. Pendant qu’à Paris Julie passait ses journées à rafraîchir les sites d’actualité dans son appartement exigu, Sofia faisait l’école à la maison dans son jardin et améliorait sa recette de gâteau aux pommes.

Des violences à l’hôpital notamment en psychiatrie, aux urgences et en gériatrie

Publié le 2 avril 2021

451 établissements de santé ont signalé 23 780 événements violents en 2019. Les personnels, les patients et le fonctionnement des services pâtissent de cette violence. L’Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS) recense les atteintes aux personnes et aux biens en dehors des pratiques médicales.

Hôpital de la Pitié salpetrière à Paris : entrées aux services des Urgences.
Les violences verbales et physiques progressent, notamment en psychiatrie, aux urgences et en gériatrie. © sebastien rabany - stock-adobe.com

Le rapport 2020 de l’ONVS répertorie et analyse les incivilités, les violences et les actes de malveillance commis en 2019 dans les établissements médicaux afin de les aider à mettre en place une politique adaptée de prévention et de lutte contre ces phénomènes.


Les violences signalées en 2019

L’ONVS recueille les faits violents grâce à une plateforme intégrant une fiche de signalement
(nouvelle fenêtre)
. Ils sont hiérarchisés selon une échelle de gravité calquée sur celle du code pénal. Les patients, les accompagnants et les personnels des établissements peuvent effectuer un signalement. Celui-ci n’est pas obligatoire et n’a aucune valeur juridique, il repose sur le ressenti d’un individu.

7,8% des établissements ont déclaré des violences en 2019. Les signalements émanent :

  • d’établissements publics pour 72% ;
  • d’établissements de santé privés d’intérêt collectif pour 12% ;
  • d’établissements de santé privés à but lucratif pour 16%.

L’Île-de-France est la région la plus touchée (5 845 déclarations, soit 21,19% du total).

L’ONVS a distingué :

  • 81% d’atteintes aux personnes, dont 21% sont liées à un trouble psychique ou neuropsychique (TPN) altérant en partie ou en totalité le discernement de l’auteur. Ces violences verbales et physiques progressent, notamment en psychiatrie, aux urgences et en gériatrie. La consommation excessive d’alcool ou la prise de stupéfiants majore le risque de passage à l’acte ;
  • 19% d’atteintes aux biens (dont 3% liées à un TPN). Les dégradations légères et les vols sans effraction prédominent. Les vols avec effraction représentent 3% du total, et les actes les plus graves (dégradation de matériel de valeur, incendie volontaire, vol à main armée ou en réunion) 4%.

Pascal Plantard, anthropologue : « A la faveur de la crise, parents et enseignants ont connu un rapprochement inédit »

Propos recueillis par   Publié le 2 avril 2021

La bascule dans l’enseignement à distance, pour freiner l’épidémie, a modifié les pratiques et les relations entre enseignants, parents et élèves, estime l’anthropologue. Des changements à avoir en tête, à la veille d’un reconfinement scolaire.

Une lycéenne passe un test en ligne à son domicile de Chisseaux près de Tours (Indre-et-Loire), le 27 mars 2020, au onzième jour du premier confinement.

Anthropologue, professeur des usages numériques à l’université Rennes-II, Pascal Plantard dirige M@rsouin, le plus important réseau de recherches francophone sur les usages des technologies.

Emmanuel Macron a annoncé la fermeture des écoles, collèges et lycées, cette fois-ci pour une durée déterminée. Mais comme lors du premier confinement, enseignants, parents et élèves se retrouvent face à un défi : étudier à distance. Cette « nation apprenante », que le gouvernement appelait à construire en mars 2020, existe-t-elle aujourd’hui ?

Il me semble qu’elle avance. La notion de « nation apprenante » est en train de s’installer dans la société. D’une part, on a pris conscience que notre forme scolaire joue comme un dispositif de reproduction des inégalités ; d’autre part, on est sorti de l’invocation du « miracle numérique » et de la « start-up nation » pour se rendre compte des différences d’usage. Ces deux prises de conscience sont un progrès.

Plus de libertés pour les vaccinés ? Pour le moment, le Conseil d’Etat dit non !

Paris, le samedi 3 avril 2021 - Cela aurait pu être une promotion fantastique en faveur de la vaccination : et si l’injection devenait un passeport pour la liberté et le retour des jours heureux ?

La requête déposée par un retraité de 83 ans était pourtant une perche tendue à la plus haute juridiction administrative. Le requérant, qui réside dans l’un des départements (à l’époque !) concerné par les mesures de « freinage renforcés » dénonçait dans un recours une atteinte à la liberté d’aller et venir.

Plus précisément, il demandait « la suspension de l’exécution du décret du 19 mars 2021 (…) en tant qu’il s’applique aux personnes vaccinées, celles-ci n’entrant pas dans la liste des exceptions permettant de déroger à l’obligation de rester chez soi ».

Quelques semaines après avoir conduit le gouvernement à assouplir les conditions de vie au sein des maisons de retraite, le Conseil d’État rejette la demande formulée.

Précaution excessive pour les vaccinés ?

Pour la plus haute juridiction administrative, les mesures mises en place par le gouvernement sont dictées par « la nécessité de freiner la diffusion du virus » par les personnes, en limitant les interactions sociales le plus possible et de protéger la population « notamment les personnes les plus vulnérables à raison de leur âge aussi longtemps que des mesures de prévention ou de soin ne sont pas disponibles ».

Les débats ont été l’occasion aux parties d’exposer leurs arguments scientifiques sur cette question fondamentale. Ainsi, dans le cadre d’une note en délibéré, le requérant a produit une étude semblant indiquer que la possibilité pour les personnes vaccinées de transmettre le virus serait faible. Toutefois, malgré cette étude (et d’autres allant dans le même sens), la juridiction estime que cet élément « ne suffit pas à ce stade à démontrer, au regard de l’accélération de l’épidémie, que seul le respect des gestes barrières par les personnes concernées suffirait à limiter suffisamment la participation à la circulation du virus de celles qui en serait porteuses ».


Droits des femmes IVG : cinquante ans après le Manifeste des 343, un droit encore fragile

par Cassandre Leray et Elsa Maudet  publié le 2 avril 2021

En 1971, 343 Françaises osaient révéler dans un texte révolutionnaire qu’elles avaient avorté. Aujourd’hui, le droit à l’IVG est bien installé mais reste précaire, compliqué notamment par le délai de 12 semaines et la double clause de conscience des médecins.

Un coup d’œil dans le rétro permet de réaliser le chemin parcouru. Il y a cinquante ans paraissait dans le Nouvel Observateur un texte sous forme de big bang : le célèbre Manifeste des 343, ces 343 Françaises qui osaient clamer qu’elles avaient eu recours à l’avortement. Des célébrités – Simone de Beauvoir, Catherine Deneuve, Marguerite Duras – et des anonymes réunies dans un même combat, celui pour la légalisation de cet acte alors passible de prison. Un acte qui, parce qu’il était interdit, était pratiqué sous le manteau, à coups de cintres et d’aiguilles à tricoter, rythmé par les septicémies, les hospitalisations et, dans le pire des cas, les décès.

Cette réalité, fort heureusement, appartient au passé. On dénombre chaque année plus de 200 000 avortements en France et une femme sur trois y a recours dans sa vie. Reste que le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), «n’est pas tranquille, il faut constamment le défendre», alerte Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes.

vendredi 2 avril 2021

Atténué, à vecteur viral ou à ARN messager : quels sont les différents types de vaccins ?

02/04/2021

Par Pierre Ropert

La course aux vaccins pour éradiquer le Covid-19 a montré qu'il existait non pas un seul type de vaccin, mais bel et bien plusieurs façons de créer une réponse immunitaire pour affronter le SARS-Cov-2. Mais comment fonctionnent, plus précisément, ces vaccins ? France Culture fait le point. 

Pour faire face au coronavirus, plus de 20 vaccins sont en cours de développement.
Pour faire face au coronavirus, plus de 20 vaccins sont en cours de développement. Crédits :  Yulia Reznikov - Getty

Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca, Johnson & Johnson ou encore Spoutnik V et Sinovac... Face au Covid-19, la liste des vaccins est longue : plus de 20 vaccins ont été créés ou sont en cours de développement. Mais ces vaccins semblent aussi plus complexes que les vaccins “traditionnels”. Voilà maintenant venus les vaccins à ARN, les vaccins à ADN, les vaccins recombinants ou encore les vaccins à vecteurs viraux… Que signifient, au juste, ces différentes dénominations ? 

Lire la suite ...


Autisme, psychiatrie: Macron veut que la France "rattrape son retard"

Source AFP  Publié le 

Autisme, psychiatrie: Macron veut que la France "rattrape son retard"

Nous devons absolument rattraper notre retard" dans le domaine de la psychiatrie et de l'autisme, a lancé vendredi Emmanuel Macron en visitant un centre de dépistage des jeunes autistes près de Grenoble, l'une des innovations du plan autisme lancé en 2018.

"Sur la santé mentale, c'est un immense chantier sur lequel la France avait historiquement pris du retard. L'épidémie (du Covid-19) a ralenti sa mise en oeuvre mais elle l'a aussi rendu encore plus nécessaire et nous conduit à prendre des choix plus radicaux", a insisté le chef de l'Etat.

Lire la suite ...


Une mort choisie

Ce film frôle le quotidien de Damien et Nicolas Delmer dans l’intimité de leurs combats contre une maladie génétique.








Au fil des thérapies lourdes, des longues journées passées à se battre pour mieux survivre, nous nous interrogeons sur la capacité de notre société à ouvrir la voie à la possibilité légale, si souhaitée par le malade, de mettre fin au supplice permanent sans espoir de guérison. Au-delà des mots, les témoignages vécus, les opinions médicales, sociétales et politiques nous interpellent: la dépénalisation de la “mort douce” ne reposerait-elle pas, en définitive, sur une légitimation pleine et entière de nos libertés fondamentales ?


Covid-19 Fermeture des crèches : «On va les épuiser pour qu’ils dorment le soir !»

par Elsa Maudet et photos Denis Allard  publié le 1er avril 2021 

En prévision d’une nouvelle fermeture des structures d’accueil de la petite enfance, les parents réfléchissent à l’organisation idéale. Petit tour d’horizon à Argenteuil, dans le Val-d’Oise, entre chômage partiel et cure de vitamines.

Grâce aurait aimé un poil plus d’anticipation. «Je comprends qu’il faille faire un effort, mais on aurait voulu être averti avant. On est un peu pris de court pour s’organiser», juge cette assistante export, maman d’un petit garçon de 2 ans et demi, accueilli en crèche à Argenteuil (Val-d’Oise). Comme tout le monde, cette trentenaire a appris mercredi soir de la bouche d’Emmanuel Macron que les crèches allaient fermer pour trois semaines, en même temps que les établissements scolaires. Pour gérer ce changement de programme, elle compte avancer ses vacances et faire «un peu de chômage partiel».

Besançon. Les admissions d’enfants et d’ados aux urgences psychiatriques se seraient multipliées

Publié le 

Les responsables du service des urgences psychiatriques du CHRU de Besançon (Doubs) alertent sur la détresse psychologique des jeunes en cette période de crise sanitaire. Les admissions d’adolescents y ont été multipliées par 4 ces derniers mois.

Face à la détresse psychologique des jeunes en cette période de crise sanitaire, les professionnels de santé s’inquiètent des difficultés de prise en charge. Au CHRU de Besançon (Doubs), les services psychiatriques seraient saturés alors que les admissions d’enfants et adolescents ont été multipliées par 3 à 4, rapporte mercredi 31 mars France 3 Bourgogne-Franche-Comté.


Rennes. 20 lits devraient fermer en psychiatrie entre mai et novembre

Publié le 01/04/2021

Vingt lits devraient fermer pour six mois à l’hôpital psychiatrique de Rennes. Ces 20 fermetures provisoires sont liées au départ de deux médecins psychiatres. Elles s’ajoutent aux 30 lits déjà supprimés en un an, alerte la CGT.

L'hôpital psychiatrique, Guillaume Regnier à Rennes.

L'hôpital psychiatrique, Guillaume Regnier à Rennes. • © GoogleMaps

L’hôpital Guillaume Régnier (CHGR), hôpital psychiatrique de Rennes va donc fermer 20 lits de mai à novembre 2021. En cause, le départ de deux médecins psychiatres, selon Rodolphe Verger, infirmier sur le site et secrétaire général de la CGT.
Ces fermetures devraient n’être que temporaires grâce à l’arrivée de nouveaux médecins psychiatres en fin d’année. Mais elles viennent allonger la longue liste des suppressions de lits puisque 30 places ont déjà disparu en un an au sein de cet établissement.

"On pousse les murs en permanence"

Un paradoxe en temps de Covid, pour le secrétaire général de la CGT, quand on sait que cette pandémie a un effet dévastateur sur le mental de la population. "C’est toujours tendu, on ajoute des lits dans des chambres pour accueillir de nouveaux arrivants. On pousse déjà les murs en permanence", explique Rodolphe Verger.

Lire la suite ...


Clinique