Par Teresa Wright 24 mars 2021
CANADA
OTTAWA — De nombreuses communautés autochtones ont des difficultés à affronter un double état d’urgence, en raison de la pandémie et de ses effets sur les personnes atteintes de maladie mentale et de toxicomanie.
C’est la conclusion d’un nouveau rapport d’un comité de députés qui a passé la dernière année à étudier les effets de la COVID-19 sur les populations autochtones au Canada.
Des représentants de dizaines de communautés et d’organisations des Premières Nations, inuites et métisses ont brossé un tableau sombre de la situation.
Ils ont noté que de nombreuses communautés autochtones étaient déjà aux prises avec des crises de santé mentale, de toxicomanie et de suicide avant la pandémie.
Maintenant, les gens sont plus isolés que jamais et l’accès aux services de santé mentale a été entravé en raison des confinements, de l’annulation de programmes, de la fermeture de bâtiments publics et de l’épuisement du personnel.
L’accès limité aux centres de thérapie et de traitement a conduit à des cas de syndrome de sevrage dans certaines communautés en confinement et à une augmentation du nombre et de la gravité des incidents violents dans d’autres.
«L’angoisse de la pandémie pèse sur nous tous, et pour les Premières Nations, ce stress a été aggravé pour de nombreuses personnes en raison de problèmes de santé mentale préexistants, souvent le résultat d’un traumatisme intergénérationnel», a déclaré le chef régional de l’Alberta à l’Assemblée des Premières Nations, Marlene Poitras, au comité en novembre.
Un certain nombre de Premières Nations ont signalé un accroissement de la consommation de drogues et d’alcool et des rechutes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire