Des éléments clés contre les démences
Une équipe INSERM montre que la lutte contre le diabète et la dépression pourrait réduire le risque de démence après 65 ans.
L’équipe de Karen Ritchie (INSERM 888, Montpellier) a suivi 1 433 personnes en bonne santé âgées de 65 ans et plus, recrutées entre 1999 et 2001 et habitant dans l’agglomération montpelliéraine. Ces personnes étaient soumises à des tests cognitifs à l’entrée dans l’étude puis deux, quatre et sept ans plus tard.
L’étude montre que la suppression de la dépression et du diabète ainsi qu’une augmentation de la consommation de fruits et légumes conduiraient à une réduction globale de 21 % des nouveaux cas de démences ou de déficits cognitifs modérés ; la dépression a la plus forte contribution (10 %).
L’amélioration des capacités intellectuelles conduirait à une réduction de 18 % du nombre de cas. En ce qui concerne le gène de l’apoE4, bien connu dans l’Alzheimer, son élimination ne réduirait que de 7 % le nombre de nouveaux cas.
Pour les auteurs, les programmes de santé publique devraient inciter aux activités intellectuelles, au traitement rapide des symptômes dépressifs et à la détection précoce de l’intolérance au glucose et de la résistance à l’insuline.
Dr E. DE V.
« BMJ online », 5 août 2010.
Quotimed.com, le 23/08/2010
Une équipe INSERM montre que la lutte contre le diabète et la dépression pourrait réduire le risque de démence après 65 ans.
L’équipe de Karen Ritchie (INSERM 888, Montpellier) a suivi 1 433 personnes en bonne santé âgées de 65 ans et plus, recrutées entre 1999 et 2001 et habitant dans l’agglomération montpelliéraine. Ces personnes étaient soumises à des tests cognitifs à l’entrée dans l’étude puis deux, quatre et sept ans plus tard.
L’étude montre que la suppression de la dépression et du diabète ainsi qu’une augmentation de la consommation de fruits et légumes conduiraient à une réduction globale de 21 % des nouveaux cas de démences ou de déficits cognitifs modérés ; la dépression a la plus forte contribution (10 %).
L’amélioration des capacités intellectuelles conduirait à une réduction de 18 % du nombre de cas. En ce qui concerne le gène de l’apoE4, bien connu dans l’Alzheimer, son élimination ne réduirait que de 7 % le nombre de nouveaux cas.
Pour les auteurs, les programmes de santé publique devraient inciter aux activités intellectuelles, au traitement rapide des symptômes dépressifs et à la détection précoce de l’intolérance au glucose et de la résistance à l’insuline.
Dr E. DE V.
« BMJ online », 5 août 2010.
Quotimed.com, le 23/08/2010
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