Dans le centre social intersectoriel, des patients comme Gaël récemment, exposent régulièrement. Chaque fois, un tableau est acheté pour la cafét'.
Le cœur qui fait vivre la cafétéria de psychiatrie est associatif. Si les locaux et les salaires des infirmiers sont assurés par le centre hospitalier, c'est Pep-Psy qui, depuis 16 ans, donne l'élan et rythme les activités du centre social intersectoriel, le CSIS, où elle se situe.
La cafét psy pour s'animer, s'appuie sur la structure à vocation sociale présidée par Myriam Diaz. « L'association depuis l'an 2000 assure le côté financier de la cafétéria. » Sans l'asso, il serait impossible de vendre un café ou un jus d'orange aux patients, même aux prix dérisoires pratiqués sur place.
Pep-Psy, comme son nom le laisse supposer, s'efforce avant tout de redonner le goût de bouger aux malades, de participer à des animations organisées dans les lieux, mais aussi de sortir de l'hôpital : « Nous vendons notamment des tickets de bus, des places de cinéma, des entrées aux spectacles du Moulin du Roc ou à la piscine. Pour en bénéficier, il faut être adhérent, moyennant une cotisation de 2 €. » Un véritable accompagnement est proposé à ceux qui sont autorisés à quitter le cadre un peu fermé de l'hosto. Y compris financier, puisque Pep-Psy peut leur accorder des prêts personnalisés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire