La régression à l’infini survient lorsque la solution d’un problème provoque la réapparition de ce problème lui-même.
Qui a des enfants (mais pas que) ne peut rester insensible à cette « faille » logique qu’est la régression à l’infini. De la réponse à un pourquoi enfantin à la réponse au pourquoi du pourquoi, à la réponse au pourquoi du pourquoi du pourquoi, le cheminement, s’il n’en prend pas toujours les détours précis, trouve de nombreux échos avec celui de cette régression. Différente du cercle (vicieux ou vertueux), la forme que prend la régression à l’infini est celle de la spirale. Elle s’enracine dans l’éternel retour du même mais en passant des seuils logiques toujours plus élevés. Elle fait toujours ré-advenir la même question mais en lui créant toujours une nouvelle réponse. La régression à l’infini fait toujours réapparaître le même problème, certes, et à l’infini, mais modifié, comme toujours nouveau, comme plein des promesses qui les verront se résoudre. Promesses fausses mais qui incitent, plein d’espoir, à poursuivre plus avant dans la spirale.
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