Jean-Pierre Dintilhac, qui fut directeur de la gendarmerie nationale (1991-1993), procureur de la République près du tribunal de grande instance de Paris (1998 2002), président de chambre à la Cour de Cassation (2006-2008), dresse pourLe Monde un tableau critique et sévère sur la politique de lutte contre le trafic de la drogue. Un échec que M. Dintilhac associe également à l'impuisssance des Etats à lutter contre les paradis fiscaux. Au-delà du constat, il évoque des pistes pour lutter efficacement contre ces deux fléaux.
Changer la politique en matière de drogue est urgent, non seulement parce que la politique actuelle est un échec, mais surtout parce qu'elle est responsable de la progression de la consommation de drogues. La crise actuelle fournit un autre motif de changer radicalement, car il n'est pas douteux que la circulation des fonds recyclés alimente à la fois le développement des « non banques », le shadow banking. Curieusement, une série d'articles très documentés, dont un long article deJean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne (BCE) de 2003 à 2011, ne contenait aucune référence à cette réalité.
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