Chloé Genovesi Fluitman — Édité par Diane Francès — 14 novembre 2023
Une nouvelle étude attire l'attention sur les violences verbales, en hausse et plus insidieuses que les violences physiques.
On ne peut pas comparer des cris ponctuels à des insultes répétées, mais ces cris ponctuels aussi affectent les enfants. | Nik via Unsplash
Si vous trouvez qu'il est très simple de répondre à cette question, vous n'êtes pas daron, ou vous l'avez été il y a très longtemps. Les parents de 2023 ont la chance de vivre à une époque où l'on choisit non seulement d'avoir un enfant, mais où on dispose aussi de millions de ressources pédagogiques pour l'élever.
Plus question de laisser pousser les marmots comme des carottes sauvages, les études et nos séances hebdomadaires chez le psychologue sont formelles: la façon dont nous élevons nos petits trésors impacte leur bien-être présent et futur.
On peut prêter à l'éducation non violente, aussi appelée «positive», des intentions qu'elle n'a pas (OUI, on peut dire «non» à un enfant, OUI, on peut poser des limites), elle aura eu l'avantage de nous interroger sur nos comportements violents.
En France, les châtiments physiques sont interdits depuis 2019, et de plus en plus de parents parviennent à éviter ces fessées qu'ils ont eux-mêmes reçues. Mais qu'en est-il des autres violences, plus insidieuses?
De plus en plus de violences verbales
Une méta-analyse britannique publiée en octobre 2023 dans la revue Child Abuse & Neglect vient de révéler que les violences physiques et sexuelles étaient en baisse un peu partout dans le monde. Malheureusement, cette étude britannique intitulée «Childhood verbal abuse as a child maltreatment subtype: A systematic review of the current evidence» («La violence verbale pendant l'enfance comme sous-catégorie des maltraitances infantiles: une revue systématique des preuves actuelles» en français) n'a pas été menée pour rebooster nos egos de darons.
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