Stéphanie Lavaud 10 novembre 2023
Il importe avant tout d’appliquer la règle du ni « stress » ni « psy », qui peut faire penser que le patient invente ses symptômes ou que vous n’y croyez pas et éviter à tout prix les « vous n’avez rien », « c’est dans la tête », « arrêter d’y penser et tout ira bien », totalement contre-productifs, indique la spécialiste de médecine interne. Mais, au contraire, déculpabiliser en expliquant que « la production de symptômes est non modifiable par la conscience (mécanisme involontaire) mais peut disparaitre lorsque les facteurs d’entretien sont éliminés ».
Que préconiser aux patients ?
La prise en charge du patient passe par donner des conseils généraux d’hygiène de vie (voir encadré) et encourager le patient à briser les cercles vicieux de pérennisation. Cela suppose de proscrire le repos prolongé, de lui dire d’arrêter les recherches sur Internet, de lutter contre le nomadisme médical, et de l’inciter à se ré-adapter à l’effort avec activité physique très progressive mais régulière, si possible supervisée et en groupe. En cas de réticence/peur du patient, l’oratrice préconise la kinésithérapie motrice, de passer par un centre de réadaptation ou de pratiquer de l’activité physique adaptée (APA).
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