Repéré par Lola Buscemi —
Une situation néfaste à la fois pour eux et pour leurs patients.
Deux fois par semaine, Elissa Ely, psychiatre dans la région de Boston, est bénévole sur une ligne d'assistance téléphonique anonyme destinée au personnel médical en crise. Les appels qu'elle reçoit proviennent souvent de personnes en grande détresse –des médecins ayant des crises de panique, abusant de substances psychotropes ou d'alcool, confrontés à un divorce ou à une autre situation personnelle compliquée.
Un appel typique, dit-elle, peut provenir «d'un urgentiste qui vomit avant d'entrer en service, de désespoir et de dépression». Malgré le niveau élevé de détresse mentale de ses interlocuteurs, les médecins sont souvent très réticents à l'idée de consulter un psychiatre, indique Elissa Ely à Vox. Ceux-ci «vivent dans la terreur de perdre leur identité ou la vie qu'ils se sont créée, et de perdre leur licence», déclare la psychiatre.
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