09.10.2016
Dysphasie, dyslexie, dysorthographie... La fédération française des "dys" (ffdys) organise lundi 10 octobre la 10ème journée des "dys". L'opération vise à sensibiliser sur les troubles de l'apprentissage de la lecture, de l'orthographe ou encore des activités numériques mieux connus aujourd'hui mais avec une détection -le plus souvent à l'école- inégale, et une prise en charge encore tardive, selon les familles. A cette occasion, la FFDYS organise à Paris au Cirque Bormann un colloque samedi 15 octobre.
"Il y a des progrès mais cela reste très lent en France, comparé par exemple au Royaume-Uni", estime Vincent Lochmann, président d'honneur de la FFDYS. La fréquence des troubles "dys" n'est pas rare, puisque, dans une communication de septembre 2015, l'Académie de médecine évaluait leur fréquence à "environ 8% des enfants d'âge scolaire". Mais à la FFDYS, on considère qu'il y a encore des progrès à faire, notamment en termes d'accès aux soins : "Repérés, diagnostiqués, accompagnés, les troubles des apprentissages sont mieux identifiés par les professionnels de santé et de l’éducation. Ils sont pourtant trop souvent pris en charge trop tard. Et les inégalités sont fortes en fonction des régions et des ressources des familles", souligne-t-on à la fédération.
Des structures existent en France, telles que Resodys à Marseille ou Delta 01 dans l'Ain, mais en nombre insuffisant, selon la ffdys. La fédération française des "dys" regrette aussi que les programmes de lutte contre l'illettrisme et le décrochage scolaire ne prennent pas en compte ces questions de repérage de troubles de l'apprentissage, alors que ces domaines se recoupent.
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