Passant en revue les thérapeutiques d’avenir pour la prise en charge de l’anorexie mentale, Janet Treasure mentionne d’abord la cyclosérine qui, à la dose de 250 mg a montré dans des études préliminaires qu’elle augmente l’impact de la psychothérapie et du traitement cognitivo-comportemental. L’ocytocine est une autre option possible car on sait qu’elle joue un rôle complexe dans les habitudes nutritionnelles. Cependant, administrée par voie intranasale, elle ne modifie pas les apports alimentaires et n’exerce aucun impact sur l’anxiété. Mais elle réduit les taux élevés de cortisol et peut être considérée comme un neuromodulateur des troubles de la nutrition. Les cannabinoïdes et la Lis-dexamphétamine ont également été expérimentés, sans réel succès. Ainsi, aujourd’hui, c’est encore la neuromodulation par la stimulation médullaire dorsale (DCS), la stimulation magnétique transcrânienne répétitive (rTMS), ou la stimulation intracérébrale (DBS) qui donnent les meilleurs résultats.
Dr Dominique-Jean Bouilliez
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire