Le décès de l’infirmière de l’Unité de psychothérapie du Centre hospitalier Nord Deux-Sèvres affecte la profession qui réclame notamment depuis plusieurs mois une amélioration des conditions de travail.
Au lendemain de l’agression qui a coûté la vie à une infirmière de 31 ans, de l’Unité de psychothérapie du Centre hospitalier Nord Deux-Sèvres, l’onde de choc s’est répandue bien au-delà du microcosme local.
Sandrine Fournier, secrétaire de l’Union départementale CGT 79 à l’hôpital de Niort, ne peut s’empêcher d’évoquer l’émotion qui affecte les collègues de l’infirmière, la direction de l’établissement et la profession.
Il s’agit d’un acte violent sur lequel je ne souhaite pas communiquer. Une enquête est ouverte. À son terme, nous pourrons en conclure des choses. Nous sommes peinés pour les familles. La psychiatrie est un service à risques. Nous le savons. On peut être confronté tous les jours à la violence. Mais on ne peut pas imaginer venir au travail et mourir de la sorte en accomplissant son devoir.Au-delà d’une colère légitime mais maîtrisée, Sandrine Fournier rappelle que la profession manque de moyens humains.
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