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lundi 17 février 2020

En Eglise, se former à la maladie psychique

RCF, La Joie se partage
Radio chrétienne francophone

Présentée par 10 FÉVRIER

Le 11 février, c’est la journée mondiale des malades. Des malades du corps, mais aussi ceux atteints de maladie mentale, ils ont besoin que l’Eglise prenne soin de leur vie spirituelle !

« Quand je ne suis pas bien, je ne suis que prière, de manière automatique - raconte Rosalie. Elle est bipolaire - Je récite des bribes de Je vous salue Marie... J’aime bien la prière de Job, ce cri de désespoir. À l’inverse, dit-elle - dans mes phases maniaques, la place de Dieu devient accessoire. Et entre les deux, j’essaie de rendre grâce… ».
Rosalie témoigne ainsi sur le site Lacroix.com. Elle explique comment sa relation à Dieu suit les hauts et les bas que sa maladie lui fait vivre. Ce n’est pas facile de discerner ce qui est de l’ordre du découragement spirituel ou de la dépression pathologique ! Alors elle a vraiment besoin d’un accompagnement spirituel, pour faire le tri et avancer. Cet accompagnement est difficile à trouver. Plus d’une fois, elle a senti le prêtre auquel elle s’adressait complètement perdu devant son chaos intérieur.
On l’imagine, la maladie psychique impacte la vie spirituelle des personnes malades. Les proches sont souvent déroutés. Ils deviennent vite méfiants devant une religiosité qui peut être parfois exacerbée.
Est-ce la maladie qui parle dans ce qui semble parfois si incohérent ou excessif ? Ou est-ce la personne ? Du coup, les personnes malades se sentent souvent mal accueillis en Eglise – c’est le cas de Rosalie. Et puis certains malades ont tellement peur du délire mystique, qu’ils ont déjà vécu, qu’ils s’en préservent en se fermant à toute vie spirituelle.

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