Par Sylvie Charbonnier
Confinement oblige, dans les services de psychiatrie, les patients ne peuvent plus recevoir de visites, ni participer à leurs activités de groupe. Pour les soignants, ils faut doser, entre contraintes sanitaires et tolérance, pour ne pas que l'équilibre précaire ne vole en éclats.
Le confinement est pénible pour tout le monde, mais, plus ou moins. Les gestes barrières, les distanciations sociales, on a parfois du mal à s'y conformer. Mais, pour certains d'entre nous, c'est encore plus difficile. C'est le cas dans les services de psychiatrie. Les patients ne peuvent plus recevoir de visites, ni sortir en permission, ni même participer à leurs activités de groupe, si importantes pour leur équilibre psychique. Les soignants doivent doser, entre l'obligation de la prévention et une certaine tolérance, le risque étant que le précaire équilibre, ne vole en éclats.
"la distanciation sociale, c'est totalement impossible"
Maxime est infirmier au SPAL, le Service Psychiatrique Adultes de Laval. Chaque jour, il doit répéter aux patients, les gestes simples, qu'ils sont souvent incapables de réaliser. "Le lavage des mains, raconte-t-il, il faut le répéter, le refaire, encore et encore, c'est indispensable. Mais la distanciation sociale, c'est tout bonnement impossible"!
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