Ce que les conventions constitutives des GHT disent de la place qu'elles accordent à la psychiatrie fut l'un des sujets majeurs des 5es journées nationales de l'information médicale et du contrôle de gestion en psychiatrie. Leur étude révèle des traitements différents, pour des missions similaires.
L’intégration des établissements psychiatriques au sein des groupements hospitaliers de territoire (GHT) a été l’un des sujets majeurs des 5es journées nationales de l'information médicale et du contrôle de gestion en psychiatrie, qui se sont tenues les 21 et 22 septembre à Brumath (Bas-Rhin). Il faut encore et toujours veiller à la "reconnaissance légitime de la place occupée par la psychiatrie", pour le docteur Christian Müller, président de la conférence des présidents de commission médicale d'établissement (CME) de CHS. Celui-ci s’interroge sur la prise de décision au sein des GHT concernant la psychiatrie ou encore la prise en compte des avis des établissements spécialisés pilotes de filières psychiatriques. "Des préoccupations persistent", bien que la psychiatrie "ne puisse que souscrire" à la territorialisation. En guise de premiers éléments de réponse, Claire Charmet, directrice des finances de l’établissement public de santé Alsace Nord (Epsan), qui accueillait l’événement, a livré les résultats de son analyse de conventions constitutives de GHT, pour beaucoup encore en phase de rédaction et donc encore susceptibles de modifications.