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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 19 juillet 2015

Mont-de-Marsan : début d'incendie à l'hôpital psychiatrique Sainte-Anne

 18/07/2015

Mont-de-Marsan : début d'incendie à l'hôpital psychiatrique Sainte-Anne
Une enquête est en cours pour déterminer les causes du sinistre.© 
NICOLAS LE LIÈVRE
"Plus de peur que de mal", le soulagement s'est fait sentir dans les propos de la police montoise ce samedi. Ils ont été appelés vendredi soir, par le CODIS (Centre Opérationnel Départemental d'Incendie et de Secours) pour un incendie sur le site de l'hôpital Sainte-Anne, spécialisé en psychiatrie. Une vingtaine de pompiers sont parvenus à maîtriser le feu en quelques minutes, celui-ci n'ayant causé que des dégâts matériels et l'intoxication d'un aide-soignant qui a rapidement repris son service.

Le difficile accès aux soins pour les détenus

16.07.2015

Entre une « légitime préoccupation de sécurité et l’indispensable respect des droits fondamentaux », il est malaisé de garantir aux détenus leur droit à l’accès aux soins. C’est ce qui ressort de l’avis publié ce jeudi par le contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) à propos de la « prise en charge des personnes détenues au sein des établissements de santé ». Dans ce texte, Adeline Hazan, la contrôleure des prisons, note que « des difficultés persistent quant aux droits fondamentaux des personnes détenues » en matière médicale. Et ce alors même que, rappelle-t-elle, « les patients détenus disposent des mêmes droits d’accès aux soins que tous les autres sous réserve des restrictions liées à la privation d’aller et venir dont ils font l’objet ».

La prise en charge des détenues dans les établissements de santé se révèle insatisfaisante aux yeux du CGLPL.

Laïcité à l’hôpital : un nombre limité de « situations problématiques », selon la FHF

Anne Bayle-Iniguez
| 15.07.2015
À la demande du président Frédéric Valletoux (et juste après les attentats de Paris en janvier 2015), la Fédération hospitalière de France (FHF) a mené l’enquête auprès de 172 établissements* publics sur la mise en œuvre du principe de laïcité à l’hôpital et sur les difficultés éventuelles rencontrées sur le terrain.

Selon les établissements, on retrouve des situations « problématiques » relatives à la laïcité avec des patients ou leur famille dans un hôpital sur trois (32 %) et avec des professionnels dans un hôpital sur cinq (20 %).

Force du compromis

Avec les usagers et leurs proches, les difficultés recensées portent notamment sur des demandes d’alimentation spécifique ou de prise en charge par des femmes uniquement, la pratique du culte ou de la prière (dans les espaces communs ou en chambre double), des revendications d’affichage des plannings des offices, de crèches de Noël... Les hôpitaux connaissent également des cas de prosélytisme religieux.

Entre déni et désir, qu'est-ce que la grossesse?

 

D’abord, les philosophes. La grossesse les intéresse. Dès Platon, on s’en souvient, ils pratiquent l’accouchement de la pensée, l’engendrement de la connaissance. Accoucher, engendrer, la grossesse retient l’attention quant à sa finalité. Grâce à ce processus de transformation, la vérité est, serait accessible... Mais, bien plus tard, quand Nietzsche reprend la métaphore, il s’agit de se placer en amont, de marquer le temps d’attente impliqué dans la grossesse, le devenir plus que le résultat. Créateurs et procréateurs sont les «amis du devenir», lit-on dans Zarathoustra. De l’accouchement à la grossesse, de la vérité sûre d’elle de l’Antiquité à la vérité aléatoire du monde contemporain, mieux vaut s’en tenir à un moment de l’histoire qu’à une résolution affirmative. Bien sûr, on note que la métaphore de la grossesse est emprunté par les hommes philosophes au réel des femmes gestatrices. Comme toute métaphore, elle est extraite du contexte de l’image empirique. On ne commentera pas, ici, ce transfert d’un sexe à l’autre...

LIBAN L’Association francophone pour les malades mentaux : le devoir de restituer aux patients toute leur dignité

LIBAN Jeanine JALKH | OLJ 07/07/2015



  

« Qui d'entre nous n'est pas un peu autiste (on répète souvent la même chose), maniaque (quand on range nos affaires), parano (quand les gens nous font un peu de mal), ou schizo (quand ils nous embêtent un peu trop) ». C'est par cette évidence que Rita Moukarzel, l'un des membres fondateurs de l'Association francophone des malades mentaux (AFMM), a introduit hier l'un des objectifs-clés de cette nouvelle association, inaugurée hier au siège de la faculté de médecine de l'USJ qui en sera le siège.
L'AFMM entend déstigmatiser les maladies mentales à travers des programmes spécifiques et une mise en valeur par le biais de la littérature, l'art, le cinéma français et francophone. Briser les tabous, expliquer, renseigner et, surtout, sensibiliser à la dimension humaine et au respect de la dignité de l'autre souffrant : tels sont les notamment les tâches auxquelles comptent s'atteler les fondateurs – deux psychiatres, un avocat, une trésorière et la présidente du syndicat des professionnels du graphisme.
« Nous sommes tous un peu dérangés mentalement, mais bien entendu il y a des "dérangements" un peu plus pathologiques que cela », poursuit Mme Moukarzel. Cette entrée en matière est pour rappeler que la maladie mentale, comme la maladie physique, peut toucher chacun d'entre nous à n'importe quel moment, d'où la nécessité de démystifier le « normal » pour mieux comprendre, accepter et compatir.

L’héroïne, moins chère et plus dévastatrice que jamais aux Etats-Unis

11.07.2015

La consommation d'héroïne et les morts par overdose sont en rapide augmentation aux Etats-Unis. Ainsi, plus de 8.200 personnes sont mortes d'une overdose d'héroïne en 2013, soit deux fois plus qu'en 2011 et quatre fois plus qu'en 2002, selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Le rapport des CDC note aussi que la consommation et les morts par overdose augmentent parmi la population blanche. Le consommation d'héroïne a doublé chez les femmes depuis 2002, avec un ratio de 1,6 consommatrice pour 1.000 femmes en 2013. Durant la même période, l'usage de cette drogue a augmenté de 50% chez les hommes, avec un taux de 3,6 utilisateurs pour 1.000 hommes aux Etats-Unis en 2013.

Dialogue social Marylise Lebranchu dévoile son projet d'accord "Parcours professionnels, carrières et rémunérations"

La ministre de la Fonction publique a dévoilé ce 9 juillet son projet d'accord sur la modernisation des parcours professionnels, des carrières et des rémunérations. Outre l'aspect salarial énoncé mi-juin, il cible la mobilité inter-fonction publique et la couverture des zones sous denses. Les syndicats ont jusqu'au 30 septembre pour signer.

Le reclassement des ergothérapeutes en catégorie A pourrait prochainement être officialisé

08/07/15

Les projets de textes relatifs au reclassement en catégorie A des rééducateurs de la fonction publique hospitalière (FPH), ont été transmis au Conseil d’État, souligne dans un communiqué l'Association nationale française des ergothérapeutes (Anfe).

Trisomie 21 France lance son outil numérique de suivi médical « santetresfacile.fr »

  Logo santetresfacile.fr  26 Juin 2015
Dans la lignée de son Guide santé et de son Carnet de suivi médical en écriture simplifiée, Trisomie 21 France propose désormais un outil numérique d’aide au suivi médical permettant aux personnes avec une déficience intellectuelle et plus particulièrement une trisomie 21 de devenir les acteurs de leur propre santé.

Prévention : pour les personnes handicapées, ça coince

Coline Garré
| 08.07.2015


Les personnes handicapées vivant à domicile ont un moindre accès aux soins de prévention que le reste de la population, démontre une étude de l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (IRDES).

L’IRDES a concentré son investigation sur le dépistage des cancers du col de l’utérus (3 000 nouveaux cas et 1 100 décès par an), du sein (49 000 nouveaux cas, 12 000 décès annuels), du côlon (42 000 nouveaux cas, 18 000 décès annuels) et la vaccination contre l’hépatite B.

65 % des femmes handicapées ont un frottis contre 80 % en moyenne

Pour chacun de ces actes, le recours au dépistage des personnes handicapées est inférieur à la population sans handicap. Par exemple, plus de 80 % des femmes sans limitations motrices, cognitives, visuelles ou auditives, ont un frottis cervico-utérin tous les trois ans, et près de 80 % d’entre elles passent une mammographie tous les deux ans. Mais parmi les femmes souffrant d’un problème moteur, seulement 65 % ont recours à un frottis, et 72 % à une mammographie.

De l'agalmatophilie ou L'amour des statues

Librairie Eyrolles.com, la librairie des passionnés et des experts
Couverture De l'agalmatophilie ou L'amour des statues 
La prêtresse leur raconta à ce sujet une histoire à peine croyable. Celle d'un jeune homme d'une famille distinguée qui venait fréquemment dans ce temple. Possédé par un mauvais génie, il devint éperdument amoureux de la déesse. Un jour, il se glissa derrière la porte, se dissimulant dans l'endroit le plus enfoncé, et resta là sans faire le moindre bruit, en retenant son souffle. Le soir, il s'était enfermé dans le temple. On découvrit au petit jour les traces de ses transports amoureux et la déesse portait cette tache témoignant de l'outrage subi.

Les premiers signes de vieillesse mesurables dès vingt ans

07.07.2015

Une étude Américaine publiée Lundi dans le journal "Proceedings of the National Academy of Sciences", a mis en avant que les premiers signes de vieillesse peuvent être détectés dès le milieu de la vingtaine. Les chercheurs qui ont étudié reins, foies, poumons, dentition, vaisseaux sanguins, métabolisme et système immunitaire à l’âge de 26,32 et 38 ans, d’un groupe de 950 personnes nées en 1972 et 1973, ont relevé 18 données différentes. Avec 18 données différentes pour mesurer l'état de santé et le vieillissement, ces chercheurs ont arrêté un "âge biologique" pour chaque participant, à l'âge de 38 ans. A cet âge, certains étaient dans un état de vieillissement d'une personne en-dessous de 30 ans, d'autres de près de 60 ans. L’enquête relève également des signes de détérioration dès l’âge de 26 ans, chez les personnes vieillissant le plus rapidement, l’âge le plus jeune pour les données récoltées.

samedi 18 juillet 2015

La psychiatrie européenne, en quête d’une meilleure image

16/07/2015

Dans un article signé collectivement par quatorze auteurs de neuf pays d’Europe différents (Allemagne, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Espagne, Hongrie, Italie, Pologne, Royaume-Uni et Suisse), la revue European Psychiatry présente les recommandations de son instance tutélaire (l’Association Européenne de Psychiatrie, European Psychiatry Association, EPA)[1] pour « améliorer l’image de la psychiatrie et du psychiatre. » Redorer l’image de la profession et tempérer la mauvaise perception populaire des troubles psychiatriques est en effet une démarche nécessaire pour réduire, parallèlement, la stigmatisation frappant les malades mentaux eux-mêmes, un facteur toujours péjoratif pour l’évolution de leurs propres problématiques. C’est en définitive l’objectif essentiel, car comment espérer que le public se rapproche volontiers des psychiatres, en cas de nécessité, si la confiance dans ces médecins décriés fait cruellement défaut ?

Les « adolescentes invisibles » des pays en voie de développement

17.07.2015

« Adolescentes invisibles, développement impossible » – le titre du colloque organisé cette semaine à la Mairie de Paris par l’association « Équilibres et populations » illustre bien une triste réalité : au-delà d’une élémentaire justice, le développement durable ne peut se faire dans des sociétés qui, de mariages forcés en grossesses précoces, réduisent les filles à l’état de simples génitrices.

Le témoignage émouvant de Fati, parle de lui-même ; mariée de force à 14 ans à un homme déjà marié, qu’elle ne connaissait pas, elle est violée, a un enfant, travaille sans repos dans la famille… Elle a eu le courage de fuir du Niger au Nigeria et, avec l’aide de son oncle, a pu récupérer son fils et elle a repris sa scolarité, avec succès. À 18 ans, elle vient de terminer sa 4e.

1 fille sur 9 mariée avant l’âge de 15 ans

Dans les pays en développement, 1 fille sur 9 est mariée avant l’âge de 15 ans, 34 % avant 18 ans et 20 à 50 % deviennent mères avant cet âge. Ceci allant avec cela, en Afrique subsaharienne, 1 fille sur 4 ne va jamais à l’école, et 1 sur 2 ne fréquente pas l’école scolaire. Les conséquences sanitaires sont encore plus dramatiques : les complications obstétricales sont la principale cause de décès chez les adolescentes dans ces pays, 1 décès sur 7 est lié à l’avortement en Afrique…

"Je te touche, mais qui te guérit ?": l’imposition des mains est-elle une forme d’exercice illégal de la médecine ?

11/07/2015


Le Roi te touche, Dieu te guérit
Le 18 juin dernier, la Cour d’Appel d’Agen devait se pencher sur le cas de Monsieur Michel B., exerçant la profession de "magnétiseur". Dans cette affaire, il est reproché à notre prévenu d’avoir reçu les parents d’une petite fille de sept ans, souffrant d’une tumeur cérébrale. Après une première "consultation", le magnétiseur invita les parents à arrêter tous les soins, pour opérer un "traitement" par imposition des mains. Malheureusement, l’état de la petite fille s’aggrava subitement, et cette dernière décèdera quelques semaines plus tard.
Etonnamment, c’est à l’hôpital que les parents avaient eu connaissance du prévenu. Ce dernier avait alors affirmé qu’il aurait pu sauver dès l’origine l’enfant, s’il avait été consulté dès l’apparition de la maladie… peu après les obsèques de la jeune fille, le père porta plainte contre le magnétiseur.
C’est dans ces circonstances contexte que le Tribunal Correctionnel de Cahors est venu condamner le prévenu à 8 mois de prison avec sursis pour escroquerie et « exercice illégal de la médecine ».
Une question mérite d’être posée à la lecture de ce cas: faut-il comprendre que la pratique de l’imposition des mains, pratique non reconnue par l’Académie de médecine, est illégale par nature ?

jeudi 9 juillet 2015

L'USP demande le retrait de dispositions en projet sur l’évaluation médicale d'étrangers malades

07/07/15

L'Union syndicale de la psychiatrie (USP) fait connaître ses vives inquiétudes quant à plusieurs dispositions prévues dans le projet de loi relatif au droit des étrangers en France, qui doit être discuté à l’Assemblée nationale à compter du 20 juillet (lire ci-contre). L’USP estime en premier lieu qu'il "contribue à pérenniser la précarité du droit au séjour des étrangers et la suspicion à leur égard". Elle insiste plus particulièrement sur deux changements introduits par ce projet de loi lui paraissant "particulièrement nocifs". L'union demande ainsi le retrait de l’évaluation médicale de personnes étrangères malades par des médecins dépendant du ministère de l’Intérieur (article 10 du projet de loi) et du libre accès par les préfectures et les consulats "à des données très nombreuses détenues par des administrations et des entreprises privées sur des personnes étrangères".

mercredi 8 juillet 2015

Maladies mentales : la classification DSM-5 en VF

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO |  | Par 
Les anti-DSM auraient-ils rendu les armes ? Au printemps 2013, au moment de la publication de la cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), édité par l’Association américaine de psychiatrie, le monde de la psy était en effervescence. Nombre de voix discordantes s’étaient élevées – sous forme de pétitions, appels au boycott, livres grand public… – pour dénoncer un ouvrage «  dangereux  », qui fabrique des maladies mentales et incite à consommer des médicaments. En France, le combat était porté en particulier par Stop DSM, un collectif de professionnels proches du milieu psychanalytique s’insurgeant contre la « pensée unique » du manuel.

Le DSM-5, traduit en français en juin 2015.

Nous, médecins des hospices civils de Lyon, rejetons le projet de budget 2015

Le Monde.fr | 
Par Collectif

Depuis bientôt sept ans, les Hospices civils de Lyon (HCL), 2ème centre hospitalo-universitaire français, opèrent une véritable révolution culturelle dans l’indifférence générale. Pour rétablir une situation financière dégradée, mais aussi et surtout pour moderniser l’offre de soins et maintenir l’excellence des prises en charge, la communauté hospitalière a engagé des réformes profondes et consenti des efforts sans équivalent dans le monde hospitalier public : concentration de l’activité par fermeture de plusieurs sites et regroupements de services, diminution de plus de 1000 postes, industrialisation des fonctions logistiques, optimisation des achats, développement des prises en charge ambulatoires et innovantes… tout en assumant un accroissement de l’activité (+ 30 000 séjours), des investissements indispensables (50 % des services rénovés) et en maintenant un haut niveau d’excellence en termes d’innovations médicales comme de recherche.


mardi 7 juillet 2015

Les premiers signes de vieillesse mesurables dès vingt ans

07.07.2015

Une étude Américaine publiée Lundi dans le journal "Proceedings of the National Academy of Sciences", a mis en avant que les premiers signes de vieillesse peuvent être détectés dès le milieu de la vingtaine. Les chercheurs qui ont étudié reins, foies, poumons, dentition, vaisseaux sanguins, métabolisme et système immunitaire à l’âge de 26,32 et 38 ans, d’un groupe de 950 personnes nées en 1972 et 1973, ont relevé 18 données différentes. Avec 18 données différentes pour mesurer l'état de santé et le vieillissement, ces chercheurs ont arrêté un "âge biologique" pour chaque participant, à l'âge de 38 ans. A cet âge, certains étaient dans un état de vieillissement d'une personne en-dessous de 30 ans, d'autres de près de 60 ans. L’enquête relève également des signes de détérioration dès l’âge de 26 ans, chez les personnes vieillissant le plus rapidement, l’âge le plus jeune pour les données récoltées.

Plus d’inégalités sociales de santé chez les jeunes que chez les vieux

07.07.2015

Dans le contexte du vieillissement de la population, une étude publiée dans le BEH du 7 juillet a voulu mieux comprendre comment les inégalités de santé évoluaient au cours de la vie. Le but n’était pas tant de constater ou non une corrélation entre le statut socio-économique et la santé perçue, déjà connue, que de voir comment cette corrélation évoluait avec l’âge. Au final , les chercheurs constatent que la lien entre le revenu et la santé se renforce entre 20 et 44 ans, puis se stabilise entre 45 et 54 ans, et finalement décroit au-delà de 55 ans.

Nouveau blocage à l’AP-HP au moins jusqu’à la rentrée

07.07.2015



Nouveau blocage à l’AP-HP au moins jusqu’à la rentrée - 1

Ça chauffe de nouveau entre l’AP-HP et les syndicats. Le dialogue entre l'intersyndicale et la direction de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris sur la ré-organisation du travail est en effet rompu jusqu'à la rentrée. Après la CGT et FO, SUD-santé a, à son tour, quitté la table des négociations lundi, à l'issue d'une réunion marquée par "l'absence totale d'écoute" de la part de la direction de l'AP-HP, selon le représentant du syndicat, Olivier Youinou.

Si « Le Généraliste » était paru en juillet 1906 Rapports sexuels : le préjugé de la canicule

07.07.2015

« D’où vient et de quand date le préjugé qu’il faut, durant la période caniculaire, s’abstenir de rapports sexuels ? On sait ce qu’il faut entendre par “ période caniculaire ” : la période caniculaire dure du 24 juillet au 26 août ; nous y arrivons. Mais revenons au préjugé susdit.

Jusqu’au XVIIe siècle, s’il faut en croire Mme de Sévigné, “ Les bons frères ordonnaient le lit à part dans la canicule ” et les médecins eux-mêmes n’étaient pas moins sévères, si nous nous en rapportons aux vers bien connus de Molière dans “ Amphitryon ”, dont la citation ne saurait être plus opportune :

Ils (les médecins) se mêlent de trop d’affaires

De prétendre tenir nos chastes feux gênés,

Et, sur les jours caniculaires,

Ils nous donnent encore, avec leurs lois sévères,

De cent sots contes par le nez…

Non, je soutiens que cela conclut mal,

L'alcoolisme est l'un des premiers motifs d'hospitalisation

ERIC FAVEREAU 

Surtout ne pas le dire trop fort pour ne pas déranger ceux qui pensent que le vin est surtout bon pour la santé: l’alcool coûte, en fait, cher à la collectivité, ou plutôt l’alcoolisme. C’est même l’une des toutes premières causes d’hospitalisation en France. Coût estimé: 2,64 milliards d’euros en 2012, selon une étude que publie ce mardi le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).
Les chiffres sont impressionnants: en 2012, l’alcool a induit plus de 580 000 hospitalisations, en augmentation de plus de 11,3% par rapport à 2006. En psychiatrie, ce sont plus de 2,7 millions de journées qui lui sont dues, représentant 10,4% du total des journées dans les services psychiatriques. Plus de 2 millions de journées liées à l’alcoolisation excessive ont été en outre recensées dans les services de soins de suite et de réadaptation (SSR), soit 5,6% de leur activité totale. «Le coût estimé s’élève à près de 3,6% de l’ensemble des dépenses hospitalières en 2012», selon le BEH. Au final, l’alcool reste responsable de 49 000 morts par an en France. C’est la deuxième cause évitable de mortalité prématurée après le tabac (78 000 morts).

La « déstigmatisation » passera-t-elle par les réseaux sociaux ?

26/06/2015





The British Journal of Psychiatry propose un éditorial évoquant les conséquences de certaines pratiques sur les réseaux sociaux (les auteurs parlent plus précisément de «médias sociaux »), quand les internautes ayant des problèmes de santé mentale tiennent à « partager leur vécu dans des espaces publics en ligne. »
Si cette démarche consistant à exposer ses difficultés personnelles peut aider les personnes concernées à titre individuel, elle peut aussi contribuer à modifier collectivement la vision de toute la société (et en particulier celle des médias traditionnels) sur la perception des troubles psychiatriques, et réduire ainsi « la stigmatisation et la discrimination » à l’encontre des malades mentaux. Les auteurs citent ainsi l’initiative de l’organisation à but non lucratif de Nouvelle-Zélande, Like Minds, Like Mine pour combattre la stigmatisation et améliorer l’intégration sociale des personnes souffrant d’une maladie, un combat sociologique et médiatique relayé par Facebook, Twitter et YouTube[1].

Pourquoi êtes-vous déprimé ?

25/06/2015

Issu d’une collaboration entre cinq auteurs travaillant à Liverpool (Royaume-Uni), Auckland (Nouvelle-Zélande) et Naples (Italie), un sondage sur Internet s’intéresse aux perceptions des patients déprimés sur les mécanismes présumés de la dépression et sur leur expérience des médicaments antidépresseurs.
Comprenant 47 questions, le questionnaire en ligne a été renseigné par 1829 participants (dont 76,6 % de femmes) âgés pour la plupart (24,2 % d’entre eux) d’une quarantaine d’années (36 à 45 ans). Preuve que la dépression peut concerner tout individu, riche ou pauvre, les revenus annuels des intéressés s’échelonnent de moins de 10 000 dollars néo-zélandais (15 % des cas) à plus de 100 000 dollars (7,7 %), le revenu moyen étant de l’ordre de 50 000 dollars (plus élevé que le revenu médian en Nouvelle-Zélande, environ 29 000 dollars). Six des raisons alléguées pour leur dépression se trouvent partagées par plus de la moitié des sujets : « déséquilibre chimique », « stress familial », « stress professionnel », « hérédité», « problèmes relationnels » et « événements douloureux dans l’enfance. »

La fatigue des maladies auto-immunes et inflammatoires : un symptôme sous-estimé

 29/06/2015

La fatigue est une plainte récurrente chez les patients atteints de maladies auto-immunes et/ou inflammatoires chroniques. Une enquête nationale britannique menée auprès de quelque 2 000 malades souffrant de polyarthrite rhumatoïde a confirmé sa grande fréquence puisque 89 % des patients interrogés en ont fait état. Son retentissement apparaît aussi majeur : 71 % des malades rapportent que la fatigue a contribué à l’arrêt de leur profession et, pour un quart, a nécessité un changement de métier ; 90 % se plaignent d’un retentissement sur leur humeur, 70 % déclarent un impact sur leurs activités familiales et 54 % sur leur vie sexuelle. Or 66 % des patients disent ne jamais avoir été questionnés à ce sujet…

L'intégration influence le taux de suicide

BELGIQUE  07/07/15

Alors qu'on constate une grande différence dans le nombre de suicides et tentatives de suicide entre les autochtones belges et la première génération d'allochtones, cette différence a tendance à diminuer fortement lorsqu'on compare ces mêmes Belges "de souche" à la deuxième génération d'allochtones. Tels sont les résultats d'un mémoire de master en sociologie unique en son genre présenté la semaine passée à la VUB par Mariska Bauwelinck. L'information est relayée par Le Pharmacien (Roularta HealthCare).
L'intégration influence le taux de suicide
© iStock
Les études qui se penchent sur la relation entre les comportements suicidaires et les groupes ethniques (minoritaires) sont plutôt rares. En Belgique, ce sujet n'a fait l'objet d'aucune étude par le passé.
Mariska Bauwelinck a comparé les données de Belges d'origine italienne, turque et marocaine avec celles de Belges autochtones de moins de 65 ans. Mariska Bauwelinck a, pour cela, eu recours à des données officielles issues des enquêtes de santé (pour les pensées suicidaires et les tentatives), et du recensement de la population de 2001, en lien avec le registre de la population et des causes de décès (pour les décès par suicide), pour les personnes entre 15 et 64 ans.

En quête d’un traitement pour le syndrome de fatigue chronique

 27/06/2015

L’encéphalomyélite myalgique (EM)/ Syndrome de fatigue chronique (SFC) est un ensemble pathologique multisystémique invalidant, associant, à une fatigue chronique pénible, divers signes dont des douleurs, des troubles du sommeil, des anomalies neurologiques et/ou cognitives, des troubles moteurs, une dysautonomie ou encore une altération de la réponse immunitaire. Du fait de ce caractère protéiforme, plusieurs critères de diagnostic sont proposés parmi lesquels un malaise post exercice et des troubles de la mémoire semblent être considérés comme prépondérants. Les causes de l’EM/SFC sont mal connues et on ne sait d’ailleurs pas s’il faut distinguer EM et SFC, si le premier est un sous groupe de l’autre, s’il s’agit d’entités distinctes ou de symptômes non spécifiques partagés avec d’autres pathologies.
L’hypothèse d’une origine virale a été, à plusieurs reprises, évoquée devant un début souvent brutal, avec phase aiguë fébrile et présence d’adénopathies. En 1997, la prévalence aux USA était estimée à 0,3 % de la population. Divers traitements sont proposés : immunologiques, pharmacologiques, thérapies comportementales, médecine physique, douce ou alternative. Schématiquement, ils peuvent être classés en 2 groupes : ceux à visée étiologique comme les immunomodulateurs, les anti viraux ou les antibiotiques et ceux ciblant un signe spécifique tel que la douleur, la fatigue ou les troubles du sommeil. A ce jour, aucun médicament n’a été approuvé par l’US Food and Drug Administration.

Pas de blues du post-partum pour les pères…


Si le fameux « baby-blues » des jeunes mères est très bien documenté, on ignore encore si l’accès symétrique à la paternité peut susciter des difficultés comparables (anxiété, état dépressif, détresse psychologique…) chez les pères. Il serait pourtant utile d’éclaircir cette question, non seulement pour mieux traiter la psychopathologie éventuelle des intéressés, mais aussi dans l’intérêt des mères et des bébés, vu les répercussions néfastes qu’une problématique psychiatrique du père peut avoir sur le bien-être du conjoint et des enfants.
Dans le cadre d’une étude longitudinale menée chez 1 162 hommes initialement âgés de 20 à 24 ans, réalisée pendant quatre ans à Canberra et à Queanbeyan (Australie), une investigation a été conduite pour évaluer l’existence hypothétique d’un « blues de la paternité » plus ou moins analogue aux troubles du post-partum observés chez certaines mères. Cette étude concerne en définitive 108 « nouveaux pères » et 88 sujets « dans l’attente d’une paternité » (expectant fathers, c’est-à-dire dont la compagne est enceinte) évalués lors de quatre entretiens échelonnés durant une période de douze ans, comparativement à des hommes restant sans enfant.

Handicap Le Comité d'entente veut créer une maison départementale commune aux dispositifs MDPH et Apa

Publié le 06/07/15
À quelques jours de la reprise des travaux sur le projet de loi Vieillissement — dont l'examen en deuxième lecture par l'Assemblée nationale débutera le 15 juillet prochain —, le comité d'entente des associations du handicap revient à la charge sur le dossier des maisons d'autonomie pour personnes handicapées. Dans une lettre du 1er juillet adressée à Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, le comité a souligné ses "très vives inquiétudes" quant au devenir de ces structures.
Rappelant au passage son opposition féroce à la substitution des MDPH par les maisons départementales de l'autonomie (MDA) en l'absence de suppression de la barrière d'âge (initiative un temps approchée par le Gouvernement à l'article 54 ter du projet de loi*), le comité d'entente évoque deux sujets portant à contrariété. L'intégration des structures dans les services des conseils départementaux d'abord, qui se développe "sous différentes formes et de manière plus ou moins insidieuse" depuis les élections départementales, et le déploiement de projets de maisons départementales de l'autonomie (MDA) à partir des structures MDPH ensuite, "qui continuent, sans cadre, à proliférer".