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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 16 juillet 2013

De petites et grandes guérisons sur la rue de l’Éclair


L’Actuel a visité, en collaboration avec Group’Action Val-Bélair, différents organismes desservant le territoire de la Haute-Saint-Charles notamment Val-Bélair. Au courant de l’été, six services sont présentés afin de les faire découvrir ou redécouvrir à la population.

Dans une résidence de couleur pastel sur la rue de l’Éclair à Val-Bélair, de petites et grandes guérisons se produisent quotidiennement. Chaque année, une cinquantaine d’adultes vivant avec une maladie mentale y entrent à bout de souffle. À la suite d’un répit d’une durée de 12 semaines jumelé à des ateliers psychoéducatifs et de suivis individuels, ils quittent l’esprit plus léger.





Le Mois national de la santé au travail célèbre les Esprits sains

CANADA
Le thème du 13e Mois national de la santé au travail (MNST) annuel est :
Des esprits sains au travail...la connexion de la santé mentale.



TORONTO, le 9 juill. 2013 /CNW/ - Octobre est le mois pour mettre en oeuvre et faire reconnaître les initiatives qui favorisent la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail.
Au Canada, 21,4 % de la population en âge de travailler (20 à 64 ans) souffrait d'un problème ou d'une maladie mentale en 2011. 1

À cause des preuves accablantes du coût élevé des maladies mentales pour les employés, les organisations, et la société, les employeurs prennent des mesures pour réduire les stigmates et le temps perdu associés aux maladies mentales et pour mettre en oeuvre des stratégies favorisant des esprits sains au travail.

Autisme. Une mère en grève de la faim pour sa fille

 Jacqueline Tiarti, mère d’une enfant autiste, souhaite obtenir des soins adaptés pour sa fille de 7 ans. Elle refuse la méthode psychanalytique.
8 jours déjà que Jacqueline Tiarti, de Clamart (Hauts-de-Seine), a cessé de s’alimenter. C’est le seul moyen qu’elle a trouvé pour être entendue. Elle se bat pour que Mélissa, sa fille autiste de 7 ans, obtienne un Sessad (Service d’éducation spéciale et de soins à domicile), un éducateur à domicile. Elle est sur liste d’attente depuis deux ans et demi, sans succès.

THE DEPRESSED CAKE SHOP: FAIRE DE LA PÂTISSERIE POUR LUTTER CONTRE LA DÉPRESSION

  
Cuisiner, pâtisser, mélanger, malaxer... Est-ce bon pour le moral? La créatrice du projet The Depressed Cake Shop («la boutique de gâteaux déprimés») est convaincue que oui.
Avec ses boutiques éphémères de pâtisseries (loin d'être à la crème rose bonbon), dans plusieurs villes du Royaume-Uni à partir de début août, elle espère faire parler les gens et récolter des fonds pour des associations travaillant sur des problématiques de santé mentale. La démarche se veut artistique et engagée.
«Pâtisser apaise l’âme. (...) Il y a quelque chose de rassurant dans ce rituel, peser tranquillement le beurre, le sucre, la farine. Casser les œufs, fouetter, mélanger, incorporer», explique The Guardian.
Mary Berry, légende de la cuisine anglaise, a ainsi déclaré un jour:
«Si vous vous sentez déprimé, un peu de pétrissage peut vous aider...».
Ce ne serait pas le seul résultat final qui compte (le beau gâteau), mais le processus, thérapeutique en lui-même.


Des "anomalies" dans les statistiques de la délinquance

LE MONDE | 
Par 
C'est une accusation qui a poursuivi Nicolas Sarkozy jusqu'au soir de sa défaite à la présidentielle de 2012. Selon un rapport de l'Inspection générale de l'administration (IGA), remis vendredi 12 juillet à Manuel Valls, la politique du chiffre mise en place par l'ex-chef de l'Etat et ministre de l'intérieur a engendré des "anomalies" et "manipulations" dans les statistiques de la délinquance.
Ce travail, commandé par le ministre de l'intérieur le 18 février à l'IGA, qui a conduit l'enquête avec les inspections générales de la police nationale (IGPN) et de la gendarmerie nationale (IGGN) ainsi que l'Insee, fait suite à son discours de novembre 2012 devant les préfets, où il exprimait sa volonté de "rompre avec la politique du chiffre" instaurée par M. Sarkozy.
Ce rapport intervient alors qu'une mission parlementaire a mis en cause en avril l'outil de mesure de la délinquance, rejoignant ainsi la volonté de M. Valls de réformer en profondeur cet appareil statistique contesté, pour éviter des "manipulations".

Juste un mot... Tuparkan

M le magazine du Monde | Par 
C'est de saison. Pas moyen d'y échapper. Depuis un bon mois j'entends partout "...et toi, tuparkan ?" Je ne me plains pas : en général, ces interlocuteurs me veulent du bien. La preuve ? La plupart du temps, ils ajoutent : "Parce que t'as l'air d'avoir besoin de vacances, toi, hein !"Merci, vieux, je sais que j'ai la tête de quelqu'un qui a passé son week-end dans une essoreuse, mais ça va, je vais essayer de tenir jusqu'à ce soir.
"Tuparkan" est un son qui s'épanouit tout particulièrement entre une fin de printemps pourri et un début d'été menaçant. Il va bien avec les remarques ineptes sur le mauvais temps ("fépabô", "vapaferbô", "paréksavaduré"...). Oui, je sais – nous savons tous –, qu'il a beaucoup plu ces derniers mois ; pas la peine d'en rajouter. Les remarques lourdingues comme "Beau temps pour un mois de novembre !" ne font plus rire personne.
Je voudrais d'ailleurs rendre hommage à une de mes consœurs du quatrième étage (elle se reconnaîtra) qui, récemment, à l'aube, alors que nous entrions en paquet dans l'ascenseur, trempés et sentant le métro mouillé, déclara haut et fort : "Je propose qu'on évite désormais de parler météo dans l'ascenseur." Merci à toi, héroïne du quotidien.

La tête d’un ver décapité repousse… avec sa mémoire


Santé mentale: l'expérimentation à hauts risques des pairs-aidants

Stéphanie Dupont a participé à l'expérimentation des médiateurs de santé/pair. un “métier” que l'on décrit ainsi « réservé aux personnes ayant souffert de troubles mentaux, et qui consiste à accompagner les personnes en souffrance psychique ». Elle livre son témoignage, ses craintes et sa déception.
J’ai participé à la mise en place du dispositif  «Médiateur de santé/pair» (MDSP),dans l’équipe des chargés de mission, du mois d’avril 2011 au mois d’octobre 2012. En effet, au terme d’un CDD, j’ai quitté cette aventure à laquelle je n’ai pas adhéré bien longtemps.

samedi 13 juillet 2013

Dolto, comment te dire radio


11 juillet 2013
Françoise Dolto, avec ses enfants, de gauche à droite, Jean-Chrysostome (Carlos), Catherine et Grégoire.
Françoise Dolto, avec ses enfants, de gauche à droite, Jean-Chrysostome (Carlos), 
Catherine et Grégoire. (Photo AFP)

Rewind. Cet été, «Libération» transforme l’Histoire en fictions. Aujourd’hui, la trajectoire brisée de la pédiatre française, agonie d’injures par ses pairs.

Octobre 1976, l’automne à peine commence, et Françoise Dolto est prête, ravie même de ce joli projet : faire de la radio. Elle aime ça, elle trouve l’exercice particulièrement utile. «Parler au plus grand monde, si on peut éviter une psychose, ce serait énorme», dit la psychanalyste quand on la critique.
Pendant toute l’année scolaire 1968-1969, sur Europe 1, elle a déjà répondu en direct aux questions des auditeurs, mais elle le faisait sous le pseudonyme de «Docteur X». Et personne ne savait vraiment qui se cachait derrière. Et voilà qu’on lui propose une émission de radio, une véritable cette fois-ci. Ce sont Jean Chouquet et Pierre Wiehn, respectivement conseiller pour les programmes et directeur de France Inter, qui ont eu l’idée de faire intervenir la célèbre psychanalyste dans l’émission de Jacques Pradel. Ce dernier s’en souvient parfaitement: «Ils m’ont demandé si je connaissais Françoise Dolto. J’avais lu le Cas Dominique. Ils m’ont dit qu’ils avaient envie qu’elle intervienne dans mon émission. En début d’après-midi, m’ont-ils dit, "les mères de famille écoutent beaucoup la radio, on voudrait les aider à répondre aux questions que soulève l’éducation d’un enfant".» Voilà. Françoise Dolto a juste mis une condition : que sa fille Catherine puisse travailler avec elle. La raison ? «Elle voulait quelqu’un de très proche à ses côtés pour s’assurer qu’on ne lui sélectionnait pas des questions qui ne lui conviendraient pas», se souvient Pradel. Pour des motifs obscurs, France Inter s’y oppose, et la psychanalyste, claire comme elle l’a toujours été, refuse de faire cette émission, dont le nom a pourtant déjà été fixé : Lorsque l’enfant paraît…

En France, le poids des mots, le choc des labos

11 juillet 2013

Grâce au succès radio de Françoise Dolto, l’écoute de l’enfant a longtemps été privilégiée face aux médicaments.

Françoise Dolto a largement contribué à rendre la psychanalyse fréquentable pour le public français. Grâce (entre autres) à son émission Lorsque l’enfant paraît, les parents dont les enfants sont en souffrance psychique privilégient les thérapies de la parole au lieu d’avoir recours aux médicaments. Aux Etats-Unis en revanche, sous la pression des grandes firmes pharmaceutiques, c’est la psychiatrie biologique qui triomphe.
Le meilleur exemple en est la prise en charge des enfants dits agités. Comment calmer ces enfants-là en cinq secs ? Dans les années 50, apparaît la Ritaline, un médicament de la classe des amphétamines, aussitôt autorisé aux Etats-Unis pour le traitement du comportement chez l’enfant, en particulier ceux qui ont des troubles de l’attention associés à l’hyperactivité.

Les personnels de l'hôpital psychiatrique de Saint-Egrève dénoncent le manque de moyens

12/07/2013
Les personnels de l'hôpital psychiatrique de Saint-Egrève près de Grenoble ont manifesté ce vendredi 12 juillet au matin devant leur établissement. Ils dénoncent "des conditions de travail à flux tendu et une dégradation de l'accueil des malades".
La situation s'est particulièrement dégradée, Il y a 2 mois avec le départ de deux médecins psychiatres qui a entrainé purement et simplement la fermeture de 13 lits. La colère est montée dans le batiment Tony Lainé,, une unité spécialisé pour les malades adolescents.

Addiction : le Pr Reynaud défend sa stratégie de réduction des dommages devant les députés

À la demande de la vice-présidente de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, Catherine Lemorton (PS), le Pr Michel Reynaud, chef du département de psychiatrie et d’addictologie à l’hôpital universitaire Paul-Brousse (Villejuif), est venu présenterson rapport sur les addictions aux députés ce mercredi. Rendu il y a un mois à la présidente de Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT), Danièle Jourdain-Menninger, il devrait inspirer le plan de lutte contre la drogue et la toxicomanie gouvernemental, dont la publication, initialement annoncée en juillet, a été reportée à septembre.

vendredi 12 juillet 2013

Des milliers d'enfants handicapés sans place en instituts à la rentré

12 juillet 2013

Le Défenseur des droits estime qu'«au moins 5 000» enfants ne pourront être accueillis dans un institut médico-éducatif.

Des milliers d’enfants handicapés n’auront pas de place à la rentrée dans des établissements spécialisés, a alerté vendredi le Défenseur des droits, appelant les pouvoirs publics à l’action. «Il y a un manque de places qui existe depuis quelques années, et qui ne permet pas que les enfants soient accueillis, alors qu’une décision a été prise par la Maison départementale des personnes handicapées, pour qu’ils puissent faire leur scolarité dans des conditions normales dans un institut médico-éducatif», a déclaré sur Europe 1 Marie Derain, adjointe du Défenseur des droits, chargée des enfants.

Les médicaments s'achètent désormais sur internet


12 juillet 2013

Un décret autorise désormais les pharmacies à vendre en ligne les médicaments sans ordonnance. La mesure, strictement encadrée, mécontente une partie du secteur qui souhaite une plus grande libéralisation.

Le gouvernement exclut la vente de médicaments en grandes surfaces


12 juillet 2013

Cette hypothèse avait été envisagée par l'Autorité de la concurrence pour faire baisser les prix.

La vente de médicaments en grandes surfaces «n’est pas envisagée par le gouvernement», a affirmé vendredi la ministre de la Santé, Marisol Touraine, alors que cette hypothèse a été émise par l’Autorité de la concurrence pour faire baisser les prix. «L’hypothèse d’une vente des médicaments, même non soumis à prescription obligatoire, en grande surface, n’est pas envisagée par le gouvernement», a indiqué la ministre, le jour du lancement de la vente en ligne de médicaments sans ordonnance sur des sites adossés à une vraie pharmacie.

Au Japon, la chaleur tue les vieillards

  12 juillet 2013

Rien qu'à Tokyo, la canicule a déjà tué une douzaine de personnes et envoyé des milliers d'individus à l'hôpital depuis le 6 juillet.

90% des plus de 75 ans ont une pathologie ou un traitement chronique, selon l'assurance maladie

 11/07/13 - 18h18 - HOSPIMEDIA |
Dans son rapport sur les charges et produits pour 2014, l'assurance maladie a, pour la première fois, établi une cartographie médicale de la santé des personnes âgées. La progression des polypathologies est sensible chez les plus de 75 ans.
Les propositions relatives à l’évolution des charges et des produits au titre de 2014 de l'assurance maladie faisait figurer pour la première fois une cartographie médicale réalisée à partir de l’objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam). Parmi les objectifs annoncés : brosser un portrait de l’état de santé des personnes âgées, et repositionner la dépense de santé autour de la recherche de la qualité et de l’efficience du système de soins."Sur les 4,8 millions de personnes de 75 ans et plus couvertes par le régime général, 90%, soit 4,3 millions, ont au moins une pathologie ou un traitement chronique", énonce le rapport de l'assurance maladie. Les chiffres confirment le diagnostic des précédents rapports du Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie : le facteur démographique tiendrait bien un rôle prépondérant dans la croissance des dépenses de soins.

Le recours aux journées de plus de 10 heures augmente chez les adhérents du SYNERPA

Le rapport annuel de branche 2012 du SYNERPA revient sur la situation de l'emploi, la formation professionnelle ou encore les durées et aménagements du temps de travail. Pour cette édition près de 60 % des adhérents du syndicat ont répondu au questionnaire.
Pour la neuvième année, le Syndicat national des établissements et résidences privées pour personnes âgées (SYNERPA) publie son rapportannuel de branche. 1034 établissements ont participé à l'élaboration du rapport 2012, soit 60 % des adhérents du syndicat. Parmi eux, 96,7 % sont conventionnés ou en cours de renouvellement de leur convention tripartite, seuls 3,3 % des structures sont en attente de reconventionnement. La capacité moyenne d'accueil est de 80,34 lits ce qui représente une capacité supérieure de près de 10 lits par rapport à 2011. Le statut commercial est prédominant parmi les répondants puisqu'il concerne 91 % d'entre eux, les 9 % restant ayant un statut associatif.

La Cour des comptes juge la ministre de la Santé trop absente du conseil de pilotage des ARS

 11/07/13 HOSPIMEDIA |
Dans son rapport sur l'organisation territoriale de l'État, la Cour des comptes invite à renforcer le rôle du Conseil national de pilotage des ARS pour accroître notamment le lien fonctionnel entre agences et ANSM, aujourd'hui quasi inexistant. Encore faudrait-il que la ministre de la Santé y siège davantage...

La Société libanaise de psychiatrie, l’homosexualité et les « thérapies réparatrices »...

 Nous avons reçu de la Société libanaise de psychiatrie la tribune suivante :

« Nous avons récemment été informés par la presse de cas d’arrestations ou d’abus à l’encontre de personnes homosexuelles au Liban. Nous avons aussi eu connaissance de certaines positions adoptées par les professionnels vis-à-vis des personnes homosexuelles et de la façon de les traiter psychologiquement.

« La Société libanaise de psychiatrie tient à faire part de sa position au sujet de l’homosexualité. On croyait autrefois que l’homosexualité résultait d’une dynamique familiale problématique ou d’un développement psychologique déficient. On sait à présent que ces suppositions reposaient sur des informations erronées et des préjugés. La recherche des causes biologiques de l’homosexualité fait actuellement l’objet d’un regain d’intérêt. Il n’existe toutefois pas d’étude scientifique reprise qui viendrait étayer une cause biologique spécifique à l’homosexualité. De même, aucune cause psychosociale ou de dynamique familiale, y compris les histoires d’abus sexuel à l’encontre des enfants, n’a été identifiée.

Les technologies de l’information aux petits soins

1 juillet 2013
Qu’on s’en félicite ou qu’on le regrette, les technologies de l’information sont en train de modifier profondément la pratique de la médecine. Le premier phénomène est l’avalanche d’informations disponibles, et leur dissémination sur le Web. La production scientifique médicale progresse à un rythme de plus en plus rapide : pour ne prendre qu’un seul exemple, le nombre de revues académiques médicales a doublé en trente ans. De plus en plus fréquemment, les articles sont disponibles, non seulement pour les médecins, mais aussi pour les patients. Il suffit de passer un peu de temps sur un forum dédié à telle ou telle pathologie pour constater que les articles scientifiques les plus récents y sont discutés, par les patients eux-mêmes. La relation de soins en est profondément bouleversée : aucun médecin n’a aujourd’hui le temps de prendre connaissance de l’intégralité de la production scientifique récente pour l’ensemble des pathologies ; en revanche, chaque patient se focalise sur sa situation, et il est de moins en moins rare qu’un patient signale à son médecin le dernier article académique portant sur un nouveau traitement pouvant le concerner. Une partie de la réponse vient des logiciels d’aide au diagnostic et à la prescription, régulièrement actualisés en fonction de l’évolution des connaissances.

jeudi 11 juillet 2013

LAP : des dizaines de défaillances, certification programmée d’ici à 2015

 11/07/2013
Une affaire liée à un logiciel d’aide à la prescription (LAP) potentiellement défaillant relance le débat sur ces outils qui ne sont pas considérés comme des dispositifs médicaux, et à ce titre, ne sont pas tenus d’obtenir le marquage CE, obligatoire pour tout dispositif médical. Selon « le Parisien » du 10 juillet, une patiente serait décédée à l’hôpital André Mignot, à Versailles, le 20 novembre 2011 à la suite de la prescription d’un antibiotique auquel elle était allergique. Le logiciel de l’établissement n’aurait pas décelé cette information, pourtant présente dans le dossier médical. Le journal cite un rapport de la commission régionale de conciliation et d’indemnisation des accidents médicaux d’Ile-de-France, selon lequel« la plupart des systèmes informatiques disponibles dans les hôpitaux ne sont pas actuellement performants pour permettre une alerte »,« l’information allergie ne pouvant être intégrée à une prescription afin de générer une alerte ».

Hôtel-Dieu : le président de la CME appelle les médecins à refuser la décision du ministère...

 11/07/2013
Le ton est direct et incisif. Dans un mail adressé aux membres de la Commission médicale d’établissement (CME), le président de la CME de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) exprime sa vive incompréhension après ladécision de Marisol Tourainede reporter la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu. Le Pr Loïc Capron appelle la communauté médicale de l’AP-HP à refuser cet arbitrage qui « renie » les compétences légales et techniques de la CME, « à qui la loi impose de veiller à la qualité et la sécurité des soins ». La CME de l’AP-HP s’était prononcée en novembre pour la fermeture des urgences et l’ouverture d’une consultation sans rendez-vous 24 h/24 au sein de l’Hôtel-Dieu.

Un « décalage », pas un « report »

... Jean-Marie Le Guen (PS) critique à son tour la décision de Touraine

 11/07/2013

Le président du Conseil de surveillance de l’AP-HP(Assistance publique-Hôpitaux de Paris), Jean-Marie Le Guen, député socialiste de Paris, commente les derniers rebondissements concernant l’Hôtel-Dieu. À l’instar duprésident de la CME(Commission médicale d’établissement) de l’AP-HP, il déplore l’intervention ministérielle sur ce dossier si sensible.

A 90 ans, tout est encore possible

11/07/2013
 En comparant deux cohortes de nonagénaires, l’une née en 1905, l’autre en 1915, des médecins danois du Centre de recherche sur le vieillissement se veulent rassurant sur l’état de santé et les performances cognitives aux âges avancés. Les nonagénaires nés en 1915, bien qu’étant de 2,2 ans plus âgés au moment des évaluations que ceux de 1905, étaient plus performants aux tests cognitifs et aux évaluations de vie quotidienne. Plus la médecine progresse, plus on a de chance de vivre vieux et en bonne santé... Ce processus dit « gagnant-gagnant » n’avait encore pas été démontré sur des populations très âgées puisque l’on pouvait penser, qu’à l’inverse, certaines vies épargnées, grâce aux traitements, sélectionnent des sujets fragiles, globalement des « survivants » qui atteignent des âges avancés en mauvaise santé.

"Santé & travail" : l’usure des jeunes travailleurs

 
Le dernier numéro du magazine "Santé & travail" consacre son dossier au "destin précaire des jeunes travailleurs". Soumis à des conditions de travail éprouvantes pour la santé, ces actifs souffrent parfois d’une usure prématurée.
Pour de nombreux jeunes, décrocher un contrat à durée déterminée (CDD) relève du parcours du combattant, en particulier pour les non diplômés. Dans cette course à la (relative) stabilité professionnelle, les jeunes actifs s’épuisent physiquement et moralement dans des boulots précaires, comme le montre le magazine "Santé & travail" dans sa dernière livraison qui consacre son dossier au "destin précaire des jeunes travailleurs".

La simulation en santé est en phase de se généraliser

Les centres de simulation médicale connaissent un essor de plus en plus important ces dernières années. Véritables exercices de formation, ils confrontent les étudiants à la complexité de leur future pratique professionnelle. Encore facultative, cette démarche pédagogique pourrait devenir obligatoire.

L'ENQUÊTE

En 2010, la Haute autorité de santé (HAS) a confié au Dr Marie-Christine Moll et au Pr Jean-Claude Granry un état des lieux des initiatives existantes au niveau national et international sur la simulation en santé. Un an après la remise en janvier 2012 de ce rapport, formulant entre autres des propositions pour favoriser le déploiement des centres, la HAS a publié en janvier un guide des bonnes pratiques en la matière (lire notre sujet du 30/01/2013). Celui-ci a pour vocation d'apporter une définition et une description de la méthode à destination de ceux qui souhaitent concevoir des programmes de simulation. Parallèlement, le développement de ces pratiques est en pleine expansion. Le CHU et l'Université d'Angers par exemple comptent parmi les pionniers de la simulation en santé. Tandis que d'autres établissements officialisent chaque année leur plate-forme, les instances accordent de plus en plus d'intérêt à cette démarche.

Les « Ni bonnes » reçues au ministère

 Des représentantes de l'association d'infirmières et d'aides-soignantes ont rencontré une conseillère de Marisol Touraine pour exposer leurs revendications. En attente d'« actions concrètes d'amélioration » des conditions de travail, les soignantes n'ont obtenu que peu de réponses.

Après plusieurs mois de mobilisation sur les réseaux sociaux puis dans la rue, les infirmières et aides-soignantes de l'association « Ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes » étaient, enfin, reçues au ministère de la Santé ce mardi 9 juillet. Accompagnées de la présidente de la Coordination nationale infirmière, Nathalie Depoire, les « Ni bonnes » ont rencontré Ève Parier, conseillère de la ministre, et Michèle Lenoir-Salfati, de la Direction générale de l'offre de soins (DGOS).
Les soignantes ont alerté le ministère sur la dégradation des conditions de travail, qui met en danger les patients tout en entraînant la souffrance des professionnels de santé. Elles ont, notamment, demandé à ce que soit instauré un ratio patients/soignants en fonction de la charge de travail. Une proposition qui s'est « heurtée à une fin de non-recevoir », indiquent-elles dans un communiqué de presse. « Selon le ministère, cela doit dépendre des situations locales. » « Pour eux, une étude fine au niveau national prendrait 10 ans », précise Alexandra Saulneron, présidente de l'association.

Le cafard national dans le miroir de la presse

Pourquoi les Français forment-ils le peuple le plus pessimiste du monde ? Plus sombres que les Irakiens, plus désespérés que les Afghans… Chaque année, l’enquête internationale de Gallup sur le sujet, qui vient d’être publiée, arrive à ce résultat. Et chaque année, nous tombons de l’armoire.
Certes, une partie du réel n’est pas gaie, plombée par le chômage. Mais cela ne suffit pas à expliquer cette mélancolie car s’il suffisait de regarder la réalité dans laquelle nous vivons en France pour se forger une humeur, les qualités d’un pays éduqué, soigné, équipé et beau de surcroît, équilibreraient notre façon de voir. En vérité, ce n’est pas le réel qui nous mine tant. C’est le récit que l’on nous en fait. Qui déploie d’abord les peurs, l’inquiétude, le désamour de soi. C’est celui des politiques, des experts, des spécialistes et du café du commerce. De tout le monde. Se produit à l’échelle d’un peuple ce qui existe à celle d’un élève, la certitude d’être «nul» parce qu’on vous l’a dit. Dans la volière des oiseaux de mauvais augures qui nourrissent ce discours, nous, journalistes, sommes assez haut perchés. Nous participons aussi de ce cafard national. Avec de bonnes raisons d’ailleurs : le fondement même de notre métier est d’aller mettre au jour les dissimulations, les dysfonctionnements, les abus, les scandales. Le journaliste est un sceptique professionnel. C’est l’honneur de la profession et, à tout le moins, une précaution de base pour ne pas se faire rouler dans la farine.

Les 30 molécules les plus vendues en ville

Malgré une contraction du marché en 2012, la vente de médicaments reste importante en France avec 48 boîtes en moyenne par an et par habitant, d’après le dernier rapport de l’ANSM rendu public ce mercredi. Parmi les substances actives les plus vendues en ville, le paracétamol domine très largement le classement.

La Nouvelle-Zélande va légaliser certaines drogues de synthèse

Cette semaine, la nouvelle loi sur les substances psychoactives arrive en 3ème et dernière lecture à l'Assemblée Nationale néo-zélandaise. Cette loi doit permettre de légaliser certains « legal high », ces nouveaux produits de synthèse créés pour imiter les effets des drogues illicites et échapper à tout contrôle.
Selon le rapport mondial sur les drogues 2013, alors que les drogues traditionnelles telles que l'héroïne ou la cocaïne sont stables, la consommation de nouveaux produits de synthèse (NPS) se répand sur tous les continents. Les États membres de l’ONUDC en ont signalé 251 mi-2012 contre 166 fin 2009 soit une augmentation de plus de 50 %. Le nombre de NSP a, pour la première fois, dépassé le nombre total de substances sous contrôle international (234). Il nous faut prendre la mesure de ce qui est entrain de débuter, et pour cela nous rappeler l’histoire des drogues, leur apparition, celle du café, celle du tabac ou leur transformation, comme celle de l’héroïne avec l’invention de la seringue et les progrès de la chimie. Nous sommes probablement à l’orée d’une nouvelle page de cette histoire, qui se fera avec les réseaux sociaux, le livre électronique, avec le streaming des sons et des images, avec l’e-cigarette, etc…

Les 100 ans de la Colombière : un siècle de psychiatrie

L'Hôpital de la Colombière célèbre son centenaire en cet été 2013. L'histoire de cet établissement, anciennement appelé « Font d'Aurelle », est étroitement liée à celle de la psychiatrie. Aujourd'hui, plus d'asile relégué mais un centre inscrit dans son environnement urbain. Et pour témoigner de cette évolution une programmation qui alterne exposition, conférences scientifiques et littéraires et projection-débat.
Les montpelliérains sont invités à découvrir les bâtiments rénovés en 2006 et les nouveaux espaces ouverts sur le parc... Le centenaire de la Colombière offre aussi aux équipes l'occasion de présenter la nouvelle réalité de la psychiatrie et son avenir à travers les recherches menés dans les laboratoires Inserm.

mercredi 10 juillet 2013

Madame George Noëlle Châtelet

Il y a ceux qui y croient et ceux qui n’y croient pas. La présence des morts en nous, communément appelée esprits, fantômes, apparitions, divise selon les sensibilités, les cultures, les religions.
Ces corps immatériels, Jean-Marc, médecin, psychiatre et psychanalyste, par principe rétif aux phénomènes occultes, les croise à contrecœur. Prisonnier malgré lui des filets de sa « déraison », dans la maison de George Sand à Nohant, il bascule.