Des représentantes de l'association d'infirmières et d'aides-soignantes ont rencontré une conseillère de Marisol Touraine pour exposer leurs revendications. En attente d'« actions concrètes d'amélioration » des conditions de travail, les soignantes n'ont obtenu que peu de réponses.
Après plusieurs mois de mobilisation sur les réseaux sociaux puis dans la rue, les infirmières et aides-soignantes de l'association « Ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes » étaient, enfin, reçues au ministère de la Santé ce mardi 9 juillet. Accompagnées de la présidente de la Coordination nationale infirmière, Nathalie Depoire, les « Ni bonnes » ont rencontré Ève Parier, conseillère de la ministre, et Michèle Lenoir-Salfati, de la Direction générale de l'offre de soins (DGOS).
Les soignantes ont alerté le ministère sur la dégradation des conditions de travail, qui met en danger les patients tout en entraînant la souffrance des professionnels de santé. Elles ont, notamment, demandé à ce que soit instauré un ratio patients/soignants en fonction de la charge de travail. Une proposition qui s'est « heurtée à une fin de non-recevoir », indiquent-elles dans un communiqué de presse. « Selon le ministère, cela doit dépendre des situations locales. » « Pour eux, une étude fine au niveau national prendrait 10 ans », précise Alexandra Saulneron, présidente de l'association.
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