12 juillet 2013
Cette hypothèse avait été envisagée par l'Autorité de la concurrence pour faire baisser les prix.
La vente de médicaments en grandes surfaces «n’est pas envisagée par le gouvernement», a affirmé vendredi la ministre de la Santé, Marisol Touraine, alors que cette hypothèse a été émise par l’Autorité de la concurrence pour faire baisser les prix. «L’hypothèse d’une vente des médicaments, même non soumis à prescription obligatoire, en grande surface, n’est pas envisagée par le gouvernement», a indiqué la ministre, le jour du lancement de la vente en ligne de médicaments sans ordonnance sur des sites adossés à une vraie pharmacie.
Selon son entourage, la ministre est «particulièrement attentive à ce que le circuit du médicament soit sécurisé et que la consommation des médicaments soit maîtrisée». En France, l’organisation de la distribution des médicaments est «garante d’un bon approvisionnement de la population», rappelle-t-on de même source, en soulignant qu’elle repose notamment sur un réseau dense de pharmacies, soumis au régime de la liberté des prix pour les produits non remboursés.
La vente en ligne strictement encadrée
Concernant la vente de médicaments en ligne, la France, qui applique une directive européenne de 2011 sur le sujet, a choisi d’encadrer strictement ce mode de distribution, pour éviter qu’elle soit la porte ouverte à la contrefaçon et préserver l’accès à un conseil pharmaceutique, rappelle-t-on au ministère. Les sites doivent être autorisés par les Agences régionales de santé (ARS).
Juste avant le lancement de ces e-pharmacies, l’Autorité de la concurrence a notamment relevé une «disparité très forte des prix des médicaments non remboursables» pouvant aller de 1 à 4 selon les pharmacies. L’ouverture de la vente sur internet des médicaments d’automédication devrait permettre aux patients de mieux encore comparer les prix, estime-t-on au ministère.
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