Six mois après l'entrée en vigueur de la nouvelle législation cantonale, neuf personnes ont mis fin à leurs jours en faisant appel à Exit. Mais certains établissements mettent les pieds au mur.
Depuis le 1er janvier 2013, date de l’entrée en vigueur de la loi vaudoise sur le suicide assisté, septante-sept personnes ont fait appel à Exit. Un chiffre à peine supérieur à l’an dernier. Neuf d’entre elles ont mis fin à leurs jours entre les murs d’un hôpital ou d’un EMS. «La loi est très bénéfique. Les établissements sont désormais plus ouverts à notre venue. Ils savent que c’est totalement légal et transparent, analyse le Dr Jérôme Sobel, président d’Exit Suisse romande. Nous avons eu un premier cas dans une unité de soins palliatifs d’un hôpital. Nous avons même aidé un couple en EMS qui souhaitait partir ensemble. Avant la loi, cela aurait été tout simplement impossible.»
Accompagnatrice pour Exit, Suzanne Pletti tire un bilan mitigé des six premiers mois de la loi vaudoise. «Ce qui est positif, c’est que les institutions sont demandeuses d’informations et nos adhérents sont rassurés d’avoir des droits. Mais notre arrivée dans certains établissements fait encore grincer des dents. Et ce n’est pas facile pour nous d’être perçus parfois comme des assassins.»
La riposte se prépare
Un noyau dur n’en démord toujours pas. Malgré la loi.
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