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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 15 mai 2018

L'inquiétude 4 épisodes disponibles

LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth





L'inquiétude (1/4) : Les obsessions de Philip Roth
58 MIN
L'inquiétude (1/4) : Les obsessions de Philip Roth
LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE
LE 14/05/2018
Pourquoi Philip Roth est-il si inquiet pour l'Amérique ?
L'inquiétude (2/4) : La vie inquiète de Thomas Hobbes
59 MIN
L'inquiétude (2/4) : La vie inquiète de Thomas Hobbes
LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE
LE 15/05/2018
Pourquoi n'y a-t-il de bonheur que dans l'inquiétude?
L'inquiétude (3/4) : L’impossible tranquillité de Fernando Pessoa
59 MIN
L'inquiétude (4/4) : L'âme agitée de Michel de Montaigne
59 MIN

« La connaissance de ses origines est indissociable de la réflexion de tout être humain sur son identité personnelle »

Dans une tribune au « Monde », Vincent Brès, le président de l’association Procréation médicalement anonyme, demande à ce que la France permette aux enfants nés de don puissent avoir accès à leurs origines.

LE MONDE  | Par 

Tribune. Les choses bougent, enfin, dans le monde un peu fermé de l’assistance médicale à la reproduction. Basé sur un système vieux de plus de quarante ans, le don de gamètes s’apprête à évoluer, répondant au mouvement de fond des évolutions de la société française.


Pour une raison très simple : les premiers à en être nés sont devenus des adultes responsables, souvent parents eux-mêmes, et prennent maintenant la parole. Ils dénoncent l’injustice d’un système qui confisque, sans jamais les avoir consultés, des informations sur leur hérédité.

Suivi de la grossesse en cas de troubles psychiatriques, pas assez mais parfois trop

04/05/2018

Bien que la grossesse constitue un processus physiologique, des complications peuvent survenir, pour la mère ou/et le bébé, dans près de 20 % des cas. La finalité de la surveillance médicale d’une grossesse est justement de réduire ce risque de troubles gravidiques ou prénatals, pour minimiser la morbidité et la mortalité de la femme enceinte comme celles de l’enfant. Or l’existence d’une pathologie psychiatrique chez la future mère peut compromettre le bon suivi de la grossesse et altérer ainsi le contexte sanitaire de la dyade mère/enfant, voire susciter un risque vital.

Qui sont les consommateurs de benzodiazépines au long cours ?

11/05/2018

L’usage prolongé des benzodiazépines est un sujet préoccupant. Les recommandations limitent les durées de prescriptions à quelques semaines et préconisent un sevrage accompagné. En dépit de cela, les prescriptions sur de longues durées ne sont pas rares. Le manque de temps des praticiens, la forte demande de la part des patients, la facilité du renouvellement contribuent à une consommation prolongée. Cet usage à long terme est associé à la survenue de dépendance, de tolérance et d’effets indésirables comme des troubles cognitifs, la démence, les chutes et les fractures.

Premier roman. Mourir de rire

La chronique de Leïla Slimani, à propos de « Défense de nourrir les vieux », d’Adam Biles.

LE MONDE |  | Par 

Défense de nourrir les vieux (Feeding Time), d’Adam Biles, traduit de l’anglais par Bernard Turle, Grasset, « En lettres d’ancre », 528 p.

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Il y a quelques semaines, la situation dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ­ (Ehpad) a brièvement fait la « une ». On y découvrait la manière parfois sordide dont sont traités nos aînés. La déchéance, la solitude, la souffrance. Un abandon qui dit tant sur l’état de notre société… et qui a été bien vite balayé par d’autres actualités. ­Pourtant, il y aurait tant à raconter sur ces lieux mystérieux que sont les maisons de retraite, sorte de « purgatoires » avant la destination finale. Adam Biles, jeune auteur britannique, s’y emploie dans Défense de nourrir les vieux. Mais on est bien loin ici du récit naturaliste ou de l’analyse sociologique. On pénètre au contraire dans un roman déjanté, corrosif et irrévérencieux, dans la grande tradition anglaise. Où l’humour noir se révèle la meilleure façon d’aborder des réalités insupportables.

Anne-Sarah Kertudo, pour le droit au handicap

Portrait. Malentendante depuis l’adolescence et devenue presque aveugle, la juriste veut faire émerger un nouveau regard sur les personnes invalides. Un combat politique.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

image: http://img.lemde.fr/2018/05/10/0/0/3500/2336/534/0/60/0/55f9123_3820-1s63wm5.t2mbh.jpg
Anne-Sarah Kertudo, à Paris, en décembre 2017.
Anne-Sarah Kertudo, à Paris, en décembre 2017. ALEXANDRE ISARD / PASCO

Elle veut changer le dictionnaire. ­Directrice de l’association Droit ­pluriel, créée en 2009, Anne-Sarah Kertudo bataille pour que les définitions actuelles du mot « handicap » soient modifiées dans le Larousse de poche, Le Robert et Le Robert Junior. Signée de la ­productrice de cinéma Fabienne Servan-Schreiber, présidente de Droit pluriel depuis 2015, du Conseil national des barreaux et du Conseil national consultatif des personnes handicapées, une lettre ouverte a été adressée mi-mars aux éditeurs de dictionnaires.

Violences sexuelles et sexistes : l'Assemblée nationale se divise sur le viol sur mineur

Coline Garré



15.05.2018

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schiappa belloubet
Crédit Photo : S. Toubon

Les députés ont commencé à examiner ce lundi 14 mai le projet de loi présenté par Marlène Schiappa, secrétaire d'État à l'égalité entre les femmes et les hommes, et la garde des Sceaux Nicole Belloubet, qui vise à lutter contre les violences sexuelles et sexistes. 
Le projet comporte 80 mesures. Hier a notamment été examiné l'article Premier, qui prévoit l'allongement à 30 ans après la majorité de la victime du délai de prescription des crimes sexuels commis à l'encontre des mineurs, contre 20 actuellement. Un article (inspiré de la mission « Flavie Flament ») qui fait plutôt consensus, même si certains élus LREM ou LR plaident pour l'imprescriptibilité, tandis que d'autres, LR et Insoumis, demandent l'extension de la mesure aux majeurs.

Simone de Beauvoir, féministe paradoxale

La grande écrivaine (1908-1986) entre dans « La Pléiade » avec ses livres autobiographiques. La romancière Camille Laurens y voit l’auteure du « Deuxième Sexe » fidèle à la littérature – et à Sartre.

LE MONDE DES LIVRES  | Par 

Mémoires I et II, de Simone de Beauvoir, édité sous la direction de Jean-Louis Jeannelle et Eliane Lecarne-Tabone, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1584 p. et 1696 p. sous coffret.
Simone de Beauvoir, en 1957.

« Dissiper les mystifications, dire la vérité, c’est l’un des buts que j’ai le plus obstinément poursuivis à travers mes livres. » Sans doute cette phrase, extraite de Tout compte fait,s’applique-t-elle bien au cycle mémoriel que Simone de Beauvoir a mené durant vingt-cinq ans, ressaisissant, entre 1956 et 1981, à la fois presque toute sa vie – elle était née en 1908, morte en 1986 – et une période historique riche en événements majeurs. Dans ce genre si particulier des Mémoires, qui imbrique l’intime et l’Histoire, et par lequel elle entre dans « La Pléiade », Beauvoir envisage sa vie comme « une expérience exemplaire où se refléterait le monde entier ». Elle revient à plusieurs reprises sur son exigence de transparence et d’authenticité.

Portraits tendres ou acérés


Pour autant, à quelle vérité sa mémoire, au fil des ans, s’est-elle d’abord attachée ? Qu’est-ce qui mérite d’être raconté ? Les événements, qu’elle en soit observatrice ou actrice, la maladie, la mort même sont décrits avec la minutie d’un greffier et un positivisme factuel sans faille, parfois pénible, notamment dans La Cérémonie des adieux, chronique des dernières années de Sartre. Les autres, plus ou moins proches, font l’objet de portraits tendres ou acérés. Son projet de se « jeter toute crue dans un livre », en revanche, rencontre des obstacles et le récit de soi, auto-analyse extraordinairement lucide mais jamais totalement libre, reste entravé par de multiples réserves, omissions, discrétions, recompositions.

« Certaines personnes âgées souffrent d’un sentiment d’indignité »

Régis Aubry, membre du Comité consultatif national d’éthique, est le corapporteur de l’avis publié mercredi sur la façon dont la société française traite ses « vieux ».

LE MONDE  | Propos recueillis par 

Régis Aubry, chef du service des soins palliatifs du CHU de Besançon et membre du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), est le corapporteur de l’avis publié mercredi 16 mai.


Pourquoi le CCNE s’est-il saisi de la question des Ehpad et du vieillissement ?

C’est un sujet majeur sur lequel nous n’avions pas mené de réflexion depuis 1998, pas même au moment du vote de la loi sur le vieillissement en 2015. Il nous est apparu important qu’une politique de santé ait un soubassement éthique, c’est-à-dire qu’elle respecte les personnes âgées à qui elle bénéficie. Or, il y a aujourd’hui une politique inadéquate et irrespectueuse qui conduit à concentrer les personnes les plus vulnérables dans les Ehpad, des lieux où elles n’ont bien souvent pas souhaité être.

Comment la France maltraite ses vieux

Selon le Comité consultatif national d’éthique, il existe en France une « dénégation collective » du vieillissement qui se traduit par une « maltraitance latente et non assumée ».

LE MONDE  | Par 

« Maltraitance », « ghettoïsation », « dénégation », « exclusion collective »… La société française a-t-elle un problème avec ses personnes âgées ? Dans un avis publié mercredi 16 mai, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) dresse un constat extrêmement sévère de la façon dont celles-ci sont considérées et prises en charge, en particulier dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

Selon l’organisme consultatif, il existe dans notre pays une « dénégation collective » du vieillissement, qui se traduit par une « maltraitance » sous une forme « latente » et « non assumée » vis-à-vis d’une partie de la population âgée.

pPart des 75 ans ou plus dans la société française

A l’origine de la réflexion du CCNE, amorcée en octobre 2016, avant les mouvements de grève dans les maisons de retraite, une question : « Quel sens à la concentration des personnes âgées entre elles, dans des établissements dits d’hébergement ? », le pays comptant à ce moment-là plus de 577 000 personnes hébergées dans ce type de structure. A l’arrivée, une réponse « résolument politique » et cinglante : cette concentration constitue une « institutionnalisation forcée » et même une « ghettoïsation ».

lundi 14 mai 2018

VIDÉO. La CGT part à Lille réclamer des moyens pour la santé dans l’Aisne

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14/05/2018

La CGT Santé est allée jusqu’à Lille pour se faire entendre auprès de l’agence régionale de santé.

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L
es fumigènes de la CGT axonaise ont envahi le parvis de l’Agence régionale de santé à Lille, hier. Dès midi, les militants et quelques élus sont arrivés au siège de l’Agence régionale de santé pour réclamer plus de moyens pour le département. Au total, 132 personnes ont fait le déplacement à bord de trois cars affrétés par le syndicat. Toutes les structures de soins du département étaient représentées : la psychiatrie, les hôpitaux, les Ehpad ou encore le secteur médico-social.


Soigner derrière les barreaux

 14/05/2018




La médecine pénitentiaire est d’actualité. Malheureusement, pourrait-on dire, car cela confirme la triste réalité du phénomène de surpeuplement carcéral, en Europe[1] et dans le monde. La presse psychiatrique anglo-saxonne illustre cette problématique dans deux articles complémentaires. The Resident’s Journal (le supplément pour les jeunes médecins de l’American Journal of Psychiatry) propose une réflexion sur « la vie et la mort derrière des barreaux » : avec l’augmentation simultanée de la population carcérale et de l’âge moyen des prisonniers aux États-Unis, les praticiens exerçant auprès des détenus se trouvent confrontés à une hausse des « affections chroniques et des maladies de fin de vie » chez des sujets condamnés à une peine de très longue durée.

Psychiatrie : lancement d'un blog pour réfléchir à l'avenir de la profession

Coline Garré
| 14.05.2018


« Exprimez-vous sur la psychiatrie et son avenir » : telle est l'invitation qu'adresse le Pr Antoine Pelissolo (Henri-Mondor, Université Paris-Est Créteil) sur le blog psy4i.fr, lancé ce 14 mai, avec pour ambition d'être « un espace d'information et d'échanges de points de vue dédié à l'organisation de la psychiatrie en France », indépendant des institutions et groupes constitués.

Neuchâtel: infirmiers en psychiatrie et Smur, un tandem inédit

Arcinfo

14.05.2018

SUISSE
La collaboration des infirmiers en psychiatrie avec le Smur présente des avantages pour les patients mais aussi pour les soignants, qui peuvent être mis en difficulté par des patients psychiquement instables.
La collaboration des infirmiers en psychiatrie avec le Smur présente des avantages pour les patients mais aussi pour les soignants, qui peuvent être mis en difficulté par des patients psychiquement instables.

Des universitaires vaudois ont entrepris un projet de recherche autour de la collaboration novatrice entre les urgences somatiques et psychiatriques (CUP) de l’hôpital Pourtalès, à Neuchâtel.
C’est une prestation avant-gardiste, mais largement méconnue: depuis bientôt trois ans, Service mobile d’urgence et de réanimation (Smur) et infirmiers en psychiatrie interviennent en tandem pour des personnes présentant des signes somato-psychiatriques. La démarche est née d’une étroite collaboration entre le Département des urgences de l’Hôpital neuchâtelois (HNE) et le Centre d’urgences psychiatriques (CUP) qui partagent les mêmes locaux sur le site de Pourtalès, à Neuchâtel, depuis 2012.
«L’idée a germé en prenant le café avec mon homologue des urgences», se remémore le Dr Stéphane Saillant, médecin-chef du Département de psychiatrie générale et liaison du Centre neuchâtelois de psychiatrie (CNP). «Elle est arrivée dans la discussion parce que nous avions été interpellés par une remarque récurrente des infirmiers du Smur. Après certaines interventions compliquées, ils lançaient aux infirmiers en psychiatrie du CUP: c’est dommage que vous n’ayez pas été là!» 

Les enfants sont plus endurants que des athlètes

Les enfants prépubères sont aussi résistants à un effort physique intense que des adultes avec un niveau national en course de fond, triathlon ou cyclisme.

LE MONDE  | Par 

Dix mille pas et plus. « Maman, je suis fatigué. » La prochaine fois que Junior tentera cet argument pour échapper à une balade familiale à vélo ou un parcours santé, vous pourrez le contrer sans état d’âme, arguments scientifiques à l’appui. Des chercheurs viennent en effet de démontrer que les enfants prépubères sont aussi résistants à un effort physique intense que des adultes avec un niveau national en course de fond, triathlon ou cyclisme. Plus impressionnant encore, ces marmots récupèrent plus rapidement que des athlètes qui s’entraînent six fois par semaine.

« La crise des opioïdes travaille en profondeur, et pour longtemps, la société américaine »

La dépendance, installée dans la population des Etats-Unis, est une conséquence de la mise sur le marché de ces analgésiques proches de l’héroïne et de la morphine dans les années 1990, explique dans sa chronique notre journaliste Stéphane Foucart.

LE MONDE  | Par 

Chronique. A presque un quart de siècle de distance, les deux scènes se ressemblent étrangement : des quinquagénaires à la mise impeccable, grisonnants et cravatés, debout en rang d’oignons sous les ors du Capitole, levant la main droite pour prêter serment. Mardi 8 mai, une brochette de patrons de sociétés de distribution de produits pharmaceutiques ont été interrogés, trois heures durant, par une commission parlementaire désireuse de faire la lumière sur la « crise des opioïdes » qui frappe les Etats-Unis.

L’anxiété bat tous les records chez les jeunes Américains

Repéré par Aurélie Rodrigues — 


«Sur les réseaux sociaux, tout tourne autour de l’image –les likes, les vues et les commentaires... Et ça peut très rapidement devenir un problème. Chaque jour, les enfants y sont exposés et ce n'est pas bon pour leur santé mentale», explique Marco Grados, professeur agrégé en psychiatrie et chef du Service de Psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent au Johns Hopkins Hospital.
À partir de données collectées par le National Survey of Children’s Health, les chercheurs ont montré que les cas d’anxiété chez les jeunes Américains –âgés de six à dix-sept ans– ont augmenté de 20% entre 2007 et 2012 quand la dépression ne faisait qu'un léger bond, de 0,2%.