La GPA transforme en objet d’échange le corps organique d’une femme et le lien filial avec l’enfant. Ce commerce représente une violence, une aliénation, une exploitation.
Le capitalisme et la loi du marché ne cessent d’empiéter sur la vie des hommes, y compris dans ses aspects les plus personnels et les plus intimes, comme la procréation. Le «baby business» frappe à notre porte, non sans rappeler, à notre mémoire, certains des diagnostics de Marx, plus que jamais d’actualité : «Un temps est venu, expliquait-il, où toutes choses, jadis inaliénables, sont devenues des objets d’échange (1).» Nous ne devons pas accepter que la maternité et l’enfant deviennent des objets d’échange. Il n’existe nulle part des femmes bénévoles pour porter un enfant et le donner à des tiers. Si la loi autorisait la GPA, on ferait comme les Britanniques : on appellerait «dédommagement» le salaire des «mères porteuses», et l’on sait trop bien quelles femmes, chômeuses et désemparées, seraient tentées par ce nouveau job. Sur les sites internet des agences californiennes ou ukrainiennes, qui recrutent des mères porteuses pour des clients venus du monde entier, le mot donner apparaît partout, à côté des tarifs élevés des prestations.
La réalisatrice du documentaire «Trop noire pour être Française ?», diffusé sur Arte ce vendredi soir à 23h05, souhaite faire comprendre ce qu'on ressent quand on est discriminé.
A voir en exclusivité sur Libération depuis mercredi,le documentaire Trop noire pour être Française ? seradiffusésur Arte ce vendredi soir à 23h05. La réalisatrice Isabelle Boni-Claverie part de son histoire personnelle de femme métissée victime de racisme malgré son milieu bourgeois, pour dresser un panorama global de la discrimination dont sont victimes les Noirs en France. Selon elle,«sans en être conscients, on est encore très imprégnés par l’histoire coloniale française».
Vous expliquez avoir eu envie de faire ce documentaire à cause de l’affaire Guerlain, contre laquelle vous vous êtes mobilisée pendant plusieurs mois. En quoi cet épisode a-t-il été un déclencheur ?
On était en 2010, ça faisait plusieurs années que le climat était très brutal, avec le ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale, le débat sur l’identité nationale, les dérapages de Brice Hortefeux… On assistait à une libération raciste de la parole politique que je n’avais encore jamais connue. Et l’absence de réactions fortes et rapides à ces propos tenus sur un média public à une heure de grande écoute [Jean-Paul Guerlain avait déclaré : «Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin…», ndlr] a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. A part en 2002 pour Le Pen, je n’avais jamais éprouvé le besoin de descendre dans la rue ; en tant qu’auteure, j’ai une position plus en retrait, d’observation. Après cette mobilisation, j’ai ressenti le besoin de continuer à porter ces interrogations et ce message par les moyens du cinéma, avec une narration plus intime.
Vous avez pris conscience d’être noire à l’âge de 6 ans, lorsque vous souhaitiez jouer Marie dans la crèche de l’école et que votre institutrice vous a imposé le rôle de Balthazar. Comment avez-vous vécu cette situation ?
Je l’ai vécue comme une injustice. J’étais une petite fille de 6 ans et mon identité était d’être une petite fille. Là, tout à coup, on me disait «tu es noire et ça, ça compte davantage, donc tu peux incarner un garçon». Je me suis sentie mortifiée d’être obligée de me déguiser en garçon parce que j’étais noire, alors que ce qui m’intéressait c’était d’être Marie, d’être au centre de la crèche et de tenir le petit Jésus.
« Il suffit qu’un homme de génie ait eu des crises convulsives pour qu’aussitôt on les attribue à l’épilepsie. Le coléreux Hercule, le bouillant Ajax, Saül lui-même, seraient des épileptiques, mais il faudrait admettre comme telle toute personne sujette à des accès de fureur.
César avait de fréquents vertiges ; il eut des crises convulsives. Mahomet se retirait sous sa tente pour cacher des attaques. Mais ces convulsions, ces vertiges n’étaient-ils pas simplement hystériques ? Le manque de détails impose le doute ; il n’en est pas moins vrai qu’on traite couramment Mahomet de comitial avéré.
L’hôpital Razi à Tunis est le seul établissement de Tunisie uniquement consacré à la santé mentale. Visite d’un immense hôpital entouré de verdure. Et plongée au cœur de la politique psychiatrique d’un pays en plein doute.
A première vue, l’établissement n’a rien d’un asile. Il s’étend sur 35 ha sur lesquels sont disséminés de multiples pavillons, apparemment propres et en bon état. Des pavillons entourés d’arbres et de pelouses. «Cet hôpital jardin nous aide à déstigmatiser la psychiatrie», explique Naima Toujani, le très dynamique directeur général de Razi (c’est elle qui tient à ce titre masculin !) et toute première femme à avoir dirigé un hôpital en Tunisie en 1993. Ce type d’établissement est-il particulièrement stigmatisé ? «Comme partout dans le monde !», répond Mme Toujani.
Cette dernière insiste sur le côté ouvert de l’institution qu’elle dirige : «Nos malades peuvent circuler librement, sauf évidemment les cas dangereux.»Elle énumère les efforts accomplis pour l’ouvrir toujours plus sur l’extérieur : séances de sport deux fois par semaine pour les malades dits «stabilisés», séances d’art-thérapie, manifestation artistique intitulée… «Délirons l’art»…
La
fête la Chesnaie permet de faire se rencontrer patients de la clinique
psychiatrique et habitants de Chailles.
Chaque
année en juin, une fête réunit patients de la clinique psychiatrique, personnel
et habitants de Chailles, près de Blois.
Sous
un ciel bleu azur, plusieurs centaines de personnes profitent d'un dimanche
ensoleillé dans un immense parc. Rien d'exceptionnel en apparence. Sauf qu'il
s'agit là du jardin de la clinique psychiatrique la Chesnaie, à Chailles, à 11
km de Blois, qui accueille cent cinquante pensionnaires.
Ce
dimanche 28 juin, c'est jour de fête : comme une fois l'an, patients, personnel
médical et habitants du village se réunissent le temps d'un après-midi où se
mêlent ateliers, expositions et spectacles. Sans débourser un sou, le public se
presse pour voir de la danse Bollywood ou écouter de la musique tzigane.
Si le fait de mourir chez soi est le souhait de la majorité des gens, la réalité est toute autre. En effet, à l’approche du décès le maintien à domicile se raréfie, confirme l’enquête "Fin de vie en France" publiée mercredi. Pour les auteurs de cette étude de l’INED, la raison principale de ce recul du maintien à domicile, est la complexité des soins qui rend souvent le maintien à domicile impossible. L’enquête se penche notamment sur les lieux de vie au cours du mois précédant le décès, afin de comprendre pourquoi rester à la maison est de plus en plus rare. L’enquête met en avant que dans la plupart des cas, les personnes quittent leur domicile afin de se rendre à l’hôpital pour décéder (30 %), loin devant ceux qui passent l’intégralité du dernier mois chez eux (14 %), cependant sept fois plus nombreux que ceux quittant l’hôpital afin de retourner finir leur vie à domicile (2 %).
Depuis mi-juin, les patients hospitalisés sans leur consentement évoluent dans un nouvel environnement, toujours sécurisé mais plus lumineux et plus spacieux. Visite des lieux.
Des clés qui, sans cesse, ouvrent et ferment des serrures. L’accès triplement verrouillé au tout nouveau bâtiment du centre hospitalier Esquirol rappelle au visiteur la vocation des lieux : l’hospitalisation sous contrainte.
Depuis bientôt quinze jours, les patients admis à Esquirol pour des soins psychiatriques à la demande d’un tiers (parent ou ami) ou sur décision du représentant de l’État sont accueillis dans des locaux flambant neufs, plus lumineux, plus aérés et plus spacieux.
C'était l'un des plaisirs simples de la vie. Prendre un morceau de papier à bulles et appuyer sur chacune des petites poches, qui éclatait avec un « pop » jouissif. Las, le déballage des cartons et cadeaux risque bien de se faire désormais dans un silence assourdissant, rapporte le Wall Street Journal.
Sealed Air Corp a en effet lancé iBubble Wrap, une nouvelle version de son produit phare, qui réjouit tout être sensé depuis 1957. Les nouveaux rouleaux du précieux emballage amortisseur de chocs seront vendus sous forme plate, par souci de gagner de la place en termes de stockage, de transport, et donc de coût. Les clients devront dans un second temps gonfler à l'aide d'une pompe les rouleaux du précieux emballage amortisseur de chocs. Mais, car il y a évidemment un « mais », la nouvelle version présente une différence de taille : pour permettre le gonflage, les bulles communiquent entre elles… empêchant le bien-aimé « pop ».
Sur le burn-out, Marisol Touraine ne lâchera pas. La ministre de la santé, invitée de France Inter mardi matin, a expliqué qu’elle souhaitait que ce dernier soit "réintroduit" sur la liste des maladies professionnelles, à rebours du Sénat, qui, lors de la lecture du projet de loi sur le dialogue social le 24 juin dernier, avait retiré cette pathologie de la liste, revenant ainsi sur une initiative des députés. "Le burn-out, c’est un enjeu tout à fait important. L’inscrire dans la loi comme maladie professionnelle, cela supposera un travail, des modalités de reconnaissance… Moi, je souhaite que cette avancée soit réintroduite dans la loi" a expliqué la ministre.
« La représentation du drame de M. L. Bruyerre a mis la folie à l’ordre du jour. Parisis (alias Émile Blavet) rappelle à cette occasion quelques cas d’aliénation mentale – ou, plutôt de demi-aliénation – qu’il a eus sous les yeux. Nous lui empruntons les deux observations qui suivent dont nous lui laissons l’entière responsabilité.
“ Je connaissais un jeune chirurgien à qui quelques opérations malheureuses avaient irrémédiablement détraqué le cerveau. Sa folie consistait à se promener tous les jours de une heure de l’après-midi à trois heures dans le cimetière Montmartre et à débiter sur les tombes toutes sortes de choses inarticulées. Je le surpris un jour qu’il voulait forcer la grille d’une concession perpétuelle.
– Que faites-vous ? lui demandai-je en cherchant à l’emmener.
– Laissez-moi, me répondit-il ; je vais faire des excuses à mon dernier malade !
– À quelque temps de là le pauvre diable mourut chez le docteur Blanche. Tous les pensionnaires de la maison suivirent le convoi et on put lire le lendemain, dans une feuille facétieuse : “ Hier ont eu lieu les obsèques du docteur X…, il y avait un monde fou ”.
Le visage de Dominique Cottrez est comme un paysage un peu tremblé que l'on regarderait à travers la vitre d'un train filant dans la campagne. Il prend l'ombre des nuages, la lumière d'un rai de soleil, s'éteint, se voile, s'inonde, s'offre à crû. Tout s'y reflète, tout s'y engouffre. A cette femme sans mots, à ce corps masse, il donne un langage. Mardi 30 juin, pour la première fois depuis quatre jours d'audience, on l'a vu se lever sans honte, sans crainte, presque affamé.
Elle l'a confirmé mardi. Fermement, obstinément. La cour est encore dans ce moment là, dans la béance qu'il a ouverte en la privant d'une explication aussi terrifiante que rassurante à la mort donnée à huit nouveaux-nés. La cour aussi a faim, elle a besoin de remplacer, de substituer. C'est cette attente que les mots de Roland Coutanceau sont arrivés.
"On n' a pas besoin d'inceste pour comprendre" dit-il. Et il parle de l'accusée, de"sa pudeur au cube" qui lui fait refuser d'offrir la vue de son corps à un médecin. De sa passivité, de sa soumission au regard des autres - on le connaît ce regard, c'est le nôtre, celui que l'on porte sur les gens comme elle, que l'on traverse sans les voir, comme un objet inanimé. De sa "souffrance emmurée."
Ayant reconnu qu'elle n'a «jamais» été violée par son père, Dominique Cottrez, jugée pour avoir étranglé huit de ses enfants à la naissance, n'a pas été capable d'expliquer son mensonge. Un psychiatre plaide l'«altération» du discernement.
C’était il y a déjà trois-quarts d’heure ce lundi après-midi, cela semble encore irréel. A son avocat Frank Berton qui, comme les autres, tentait de percer la muraille de douleur de cette femme, Dominique Cottrez a murmuré trois lettres: «Non.» Non, elle n’a pas été victime d’inceste de la part de son père, ni enfant, ni adulte. Et la fragile «explication» à laquelle tout le monde s’accrochait pour essayer de comprendre l’insupportable s’est écroulée.
Un curé pédophile, c’est extrêmement choquant mais, hélas, pas si exceptionnel. Un rabbin pédophile, en revanche, ne me demandez pas pourquoi, je n’y avais jamais songé. Pourquoi pas un imam, un pope, un maître tibétain ? Mon étonnement était purement sociologique, signe que, dans l’esprit des hommes, la représentation du viol n’est jamais qu’extérieure. Or, intérieur, extérieur, toute la différence est là. Car le violeur, lui, se saisit de l’intérieur. Il entre et quand il sort, il reste. Il peut disparaître, mourir même, l’empreinte de la douleur et de la terreur qu’il a provoquées va lui survivre et demeurer aussi longtemps que vivra sa victime. Suprême fantasme masculin : entrer, rester, et conquérir ainsi, sur la vie de l’autre, une once d’éternité.
LE MONDE DES LIVRES | | Propos recueillis par Julie Clarini
Avec Théories et institutions pénales se clôt l’édition des cours donnés par le philosophe Michel Foucault (1926-1984) au Collège de France. François Ewald a codirigé cette entreprise avec le philosophe italien Alessandro Fontana. Concomitamment paraît une nouvelle traduction, par le même Alessandro Fontana et par Xavier Tabet, du traité Des délits et des peines, dont on sait que son auteur, Cesare Beccaria (1738-1794), avait beaucoup intéressé Michel Foucault. De là vient l’idée de ce dialogue entre le philosophe François Ewald et Xavier Tabet, professeur d’études italiennes.
Qu’apporte à la connaissance et à l’interprétation de l’œuvre de Michel Foucault la publication des treize volumes de ses cours au Collège de France ?
François Ewald Cette entreprise a profondément modifié la réception de Foucault. De plusieurs manières. Au début, on y a vu des premières versions de livres. Puis on a trouvé dans ces cours des thématiques sur lesquelles il n’y a pas de livres, par exemple les cours de 1978-1979 sur la gouvernementalité, qui font actuellement l’objet d’un débat intense : on s’interroge sur les rapports de Foucault avec le néolibéralisme. Et puis il y a un troisième niveau, pour moi le plus important : on découvre qu’il y a un projet spécifique de Foucault au Collège de France, le projet d’une histoire de la vérité. C’est un projet tout à fait original, qui explore ces expériences de la vérité qui ne se réduisent pas à celles qui sont canonisées par l’épistémologie classique. Foucault analyse les formes de véridictions, de dire-vrai, qu’il peut y avoir dans d’autres domaines que scientifiques : religieux, judiciaire, politique… Il s’est livré à une sorte d’inventaire du dire-vrai en 13 volumes, une entreprise unique dans l’histoire de la philosophie en Occident.
On peut dire que la grande question de Foucault, c’est l’étude de cette caractéristique anthropologique qui fait que la subjectivité humaine est liée au fait de dire vrai. Il n’y a pas de sujet humain sans cette contrainte de la vérité – laquelle prend des formes multiples. Son questionnement est nietzschéen : pour lui, les jeux mêmes d’opposition du vrai et du faux ne sont pas « vrais ». Il ne faut pas les prendre comme un donné. Ils sont eux-mêmes une construction qui relève d’une sorte d’arbitraire fondamental. Pour Foucault, la limite n’est pas une limite sceptique, c’est une limite nihiliste qu’il définit comme : « Comment vivre si rien n’est vrai ? »
Quelque 12 432 signalements d’atteintes aux personnes
et aux biens ont été remontés en 2013 à l’Observatoire national des violences
en milieu de santé (ONVS), selon un rapport rendu public par le ministère de la
Santé. Les actes de violence signalés sont en nette augmentation (+12,8 %)
puisque l’ONVS n’en avait recueilli que 11 021 pour un nombre quasi équivalent
d’établissements (353 structures en 2013 contre 352 l’année précédente).
L’Ile-de-France concentre 31 % des déclarations
(3 845 signalements) loin devant les autres régions – en partie parce que
l’assistance-publique des hôpitaux de Paris a mis en place une politique de
déclaration exhaustive des atteintes.
Les signalements proviennent à 29 % des hôpitaux
publics, 6 % des établissements de santé privés d’intérêt collectif et 3 % des
structures à but lucratif. En 2013, 12 % des établissements sanitaires ont
saisi l’ONVS ; en revanche, seulement 2 structures médico-sociales se sont
tournées vers l’observatoire, méconnu dans le secteur.
Les psychiatries et les urgences particulièrement
concernées
Les atteintes aux personnes – les plus mal vécues par
le personnel – représentent 72 % des déclarations, les atteintes aux biens, 28
%. Les services de psychiatrie recensent près d’un quart des faits de violence
(24 %), devant les urgences (14 %), la médecine (9 %), et la gériatrie (9 %),
des proportions relativement stables d’année en année. « Il est très difficile
d’estimer les violences essentiellement verbales supportées par les agents
d’accueil, notamment au niveau de la caisse/admission, en raison d’une
sous-déclaration très importante. Elles apparaissent fréquentes dans de
nombreux établissements », précise le rapport.
En matière de benzodiazépines, les avis de la HAS se suivent et ne se ressemblent pas ! Alors que l’an dernier à la même époque, l’agence avait revu à la baisse l’intérêt thérapeutique (et donc le taux de remboursement) des benzodiazépines hypnotiques, les benzodiazépines utilisées à visée anxiolytique viennent de bénéficier d’un verdict plus clément. Mais en parallèle, l’ANSM pourrait bientôt réglementer les prescriptions en imposant notamment l’utilisation d’ordonnances sécurisées, comme l'indique l’Académie de médecine dans un communiqué.
Un intérêt thérapeutique "important" à court terme
Après réévaluation de l’ensemble de la classe des benzodiazépines à visée anxiolytique, la Commission de la Transparence de la HASpublie ce lundi un nouvel avis qui réattribue un SMR* important à ces produits avec un rapport efficacité/effets indésirables jugé « important à court terme » (en deçà de 8 à 12 semaines) pour le traitement des manifestations anxieuses sévères et/ou invalidantes. Cet avis « est une recommandation au maintien du taux de remboursement à 65 % » précise la HAS.
11 molécules sont concernées :l’alprazolam (XANAX), le bromazépam (LEXOMIL), le clobazam (URBANYL), le clorazépate (TRANXENE), le clotiazépam (VERATRAN), le diazépam (VALIUM), le loflazépate (VICTAN), lorazépam (TEMESTA), le nordazépam (NORDAZ), l’oxazépam (SERESTA), et enfin le prazépam (LYSANXIA) ainsi que leurs génériques.
Le
Conseil-exécutif reconnaît que l’organisation des urgences psychiatriques
biennoises est insatisfaisante. Il répond ainsi à une interpellation déposée
par deux élus Verts bernois. Les députés relèvent que la cité seelandaise ne
dispose pas d’urgences psychiatriques le soir à partir de 17 h 30 et en fin de
semaine.