A LA BARRE
Ayant reconnu qu'elle n'a «jamais» été violée par son père, Dominique Cottrez, jugée pour avoir étranglé huit de ses enfants à la naissance, n'a pas été capable d'expliquer son mensonge. Un psychiatre plaide l'«altération» du discernement.
C’était il y a déjà trois-quarts d’heure ce lundi après-midi, cela semble encore irréel. A son avocat Frank Berton qui, comme les autres, tentait de percer la muraille de douleur de cette femme, Dominique Cottrez a murmuré trois lettres: «Non.» Non, elle n’a pas été victime d’inceste de la part de son père, ni enfant, ni adulte. Et la fragile «explication» à laquelle tout le monde s’accrochait pour essayer de comprendre l’insupportable s’est écroulée.
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