Si nos corps sont désormais déconfinés, nos visages restent cachés par mesure de protection des autres et de nous-mêmes. Quelles sont les conséquences de l’effacement du visage dans l’espace public ? Le masque est-il un vecteur de solitude absolue, d’inquiétante étrangeté, ou, au contraire, un support d’expression personnelle, une possibilité de créer de nouveaux rites au quotidien ? À en croire la philosophe Corine Pelluchon, le sociologue David Le Breton, le romancier Nicolas Mathieu et l’anthropologue Michel Agier, le masque n’a pas fini de nous étonner.
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