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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 8 avril 2019

"Un jour où l'autre ça devait arriver." Une ancienne infirmière de l'Ehpad de Lherm témoigne des problèmes d'hygiène dans l'établissement

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Mise en ligne le 07/04/2019

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Cathy Durand, une infirmière qui a travaillé pendant cinq ans dans l'EHPAD de Lherm témoigne des problèmes d'hygiène dans l'établissement. Cinq résidents sont morts, une semaine auparavant des suites d'une probable "intoxication alimentaire".


Une femme a vécu 99 ans avec les organes inversés, une rareté médicale

Le Monde Blogs

Le cas de Rose Marie Bentley, une Américaine qui a vécu 99 ans avec cette pathologie rare, a été présenté lors de la réunion annuelle de l’Association américaine d’anatomistes.

Le Monde.fr avec AP | 
Photo non datée de Rose Marie Bentley.
Photo non datée de Rose Marie Bentley. PHOTO COURTESY OF BENTLEY FAMILY
« J’ai la rate 
Qui s’dilate 
J’ai le foie 
Qu’est pas droit 
J’ai le ventre 
Qui se rentre… »
Rose Marie Bentley ne connaissait sûrement pas la chanson loufoque Je n’suis pas bien portant, créée en 1932 par Gaston Ouvrard. Cette Américaine née en 1918 à Waldport (Oregon), coiffeuse de profession, passionnée de natation, mère de cinq enfants, souffrait pourtant, sans le savoir, de situs inversus avec lévocardie.
Cette affection congénitale rare dans laquelle les principaux viscères et organes (hormis le cœur) sont inversés dans une position en miroir par rapport à leur disposition normale – ce qui est à gauche se trouve à droite, et inversement – a été découverte chez cette femme de 99 ans, morte le 11 octobre 2017, alors qu’elle était allongée sur une table d’autopsie de l’Oregon Health and Science University de Portland, à qui elle avait fait don de son corps.
Le cas de cette patiente à la longévité exceptionnelle malgré cette pathologie rare qui diminue pourtant drastiquement l’espérance de vie a été présenté lors de la réunion annuelle 2019 de l’Association américaine d’anatomistes, à Orlando (Floride).
Schéma des organes de Rose Marie Bentley, qui souffrait de « situs inversus » avec lévocardie, c’est-à-dire en conservant le cœur à gauche.

Schéma des organes de Rose Marie Bentley, qui souffrait de « situs inversus » avec lévocardie, c’est-à-dire en conservant le cœur à gauche. OREGON HEALTH AND SCIENCE UNIVERSITY



Temps supplémentaire obligatoire: des infirmières sont prisonnières à l’hôpital

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QUEBEC
8 avril 2019
Un « recueil noir » de 500 témoignages d’infirmières et infirmières auxiliaires montre à quel point les heures supplémentaires obligatoires génèrent du stress et de la pression. 

Des centaines d’infirmières dénoncent les heures supplémentaires obligatoires qui les gardent en « otage » à l’hôpital et qui poussent plusieurs jeunes professionnelles à vouloir quitter la profession.

« Nous avons peur d’être séquestrées chaque fois que nous mettons le pied dans l’hôpital. Ce n’est pas censé être une prison ! »
Ce témoignage est tiré du « recueil noir », un cahier dans lequel 500 infirmières de Lanaudière dénoncent le temps supplémentaire obligatoire (TSO) et dont Le Journal a obtenu une copie en exclusivité.
Premier constat : les infirmières vivent au quotidien le stress du TSO, et plusieurs se considèrent comme « prisonnières » de l’hôpital ou du CHSLD où elles travaillent. Les témoignages de désespoir et d’écœurement se succèdent.

En janvier, la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) de Lanaudière a demandé aux infirmières de témoigner des impacts du TSO sur leur vie professionnelle et personnelle.

Enquête : hôpital psychiatrique de Jury, des conditions de travail à devenir fou

La Semaine

Par  sur

Episode 1. Au centre hospitalier de Jury, tout le monde se connaît et se reconnaît dans l’exaspération, le dépit et une pression trop forte à supporter. L’austérité, les contraintes budgétaires, le manque de personnels soignants rendent le quotidien des agents insupportable et appauvrissent singulièrement la qualité des soins. Récit d’un appel au secours.
Mais où va l’hôpital psychiatrique de Jury ? Des personnels à bout de souffle qui vous disent : « voilà, on a pris sur le gras, le muscle, maintenant on gratte l’os » et multiplient les actions de mobilisation en quête du moindre signe d’écoute. Des élus du conseil d’administration ou de surveillance qui refusent de s’exprimer et se limitent à un « oh là là, c’est chaud, très chaud » ou vous font le coup des « réunions interminables et du manque de temps » pour se défiler. Des médecins qui déclinent toute demande d’interview, des patients pourtant pas enclins à la rébellion qui protestent contre une forme d’abandon et s’en remettent à l’Agence régionale de santé (ARS)… La fronde est partout. Et les réponses de la direction, nulle part. La Semaine a sollicité le directeur, Olivier Astier à trois reprises. Sans succès. Peur de se mouiller ? De déplaire à l’autorité de tutelle ? Mépris affiché face à la mauvaise humeur de la base ? À chacun son choix.

Existe-t-il un droit de mentir ?


« J’assume parfaitement de mentir pour protéger le président », déclarait Sibeth Ndiaye, en juillet 2017 dans L’Express. Et maintenant que cette fidèle parmi les fidèles, ex-responsable des relations avec la presse, est devenue la secrétaire d’État auprès du Premier ministre et porte-parole du gouvernement ?

Se demander s’il y a de bonnes raisons de mentir n’est pas neuf. Une controverse historique a opposé Emmanuel Kant à Benjamin Constant. Pour le premier, champion de la déontologie, dire la vérité est un commandement sacré de la raison, car personne ne peut vouloir que le mensonge devienne une maxime universelle : imaginez un peu si tout le monde mentait.

À cette intransigeance, l’essayiste Benjamin Constant oppose un exemple qui vaut toutes les arguties : imaginez qu’un assassin poursuive un ami, auquel vous donnez refuge. Le meurtrier frappe à votre porte et demande s’il se trouve bien chez vous. Que répondriez-vous ? Vous mentiriez, évidemment, pour le protéger en vertu d’un principe intermédiaire entre le devoir de dire la vérité et le droit de mentir, que Constant explicite : nous n’avons de devoir qu’envers ceux qui ont des droits, donc nullement envers ceux qui s’apprêtent à vous nuire, qui de fait perdent leurs droits. 


Quand les folies capillaires des footballeurs inspirent les auteurs de BD

Par Culturebox (avec AFP)

Publié le 06/04/2019

Des visiteurs devant des portraits de footballeurs à l'expo Haircut FC à Aix-en-Provence.
Des visiteurs devant des portraits de footballeurs à l'expo Haircut FC à Aix-en-Provence.
 © Christophe SIMON / AFP

Des coupes mulet des années 70 aux excentricités de Pogba, des franges improbables aux crêtes bizarroides, les footballeur sont des lanceurs de modes capillaires. Ces folles coiffures ont inspiré une équipe internationale d'auteurs de bandes dessinées pour l'exposition "Haircut Football Club", présentée à la Cité du Livre d'Aix-en-Provence jusqu'au 25 mai, dans le cadre des Rencontres du 9e art.

[...] Même l'art brut est de la partie, avec le onze d'Alistair Poilvache, auteur belge trisomique, qui a toujours dans sa poche des vignettes autocollantes Panini des "Diables Rouges", l'équipe nationale belge, un travail réalisé avec l'aide de la dessinatrice Anne Citron.

"On s'amuse à détourner l'esthétique du foot", poursuit Serge Darpeix, qui a proposé son idée à quelques dessinateurs habitués des Rencontres du 9e art, des vignettes sur un format homothétique, avec noms de club et écussons.


Résistance à la psychose dans la maladie d’Alzheimer, une explication moléculaire

Publié le 01/04/2019




Dans l’évolution d’une maladie d’Alzheimer, la présence simultanée de troubles psychotiques et démentiels (près d’une fois sur deux) entraîne généralement une détérioration cognitive « plus rapide et une mortalité plus élevée qu’en l’absence de psychose » concomitante. Ces cas constitueraient un « phénotype distinct » comportant notamment une « héritabilité des traits psychotiques associés » à la maladie d’Alzheimer.

Michel Onfray : « Dire à quelqu’un qu’il est fini, c’est le tuer deux fois »

Linda Sitruk, Sabrina Moreau
| 06.04.2019


Dans « Le deuil de la mélancolie », paru à l’automne dernier, Michel Onfray relatait les ratés des médecins n’ayant pas diagnostiqué son deuxième AVC. Profondément marqué par cette expérience et le décès de sa compagne, le philosophe a accepté de livrer au Généraliste ses réflexions sur l’exercice de la médecine. Un entretien sans concession et à contre-courant, dans lequel il affirme que toute vérité n’est pas bonne à entendre par le malade. Il met en garde contre le risque de « sadisme » auquel la relation de pouvoir d’un médecin envers son patient expose. Loin de mettre en cause le savoir médical, Michel Onfray invite les praticiens à être des « monarques au service de leurs sujets », à ne pas se réfugier derrière leurs écrans et à assumer leurs éventuelles erreurs.

Patrick Simon et Baptiste Coulmont : «On ne peut pas juger la volonté d’assimilation en ne se fondant que sur des prénoms»

Par Kim Hullot-Guiot — 
Photomontage «Libération» via Getty images


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Les sociologues Patrick Simon et Baptiste Coulmont publient une étude dans laquelle ils interrogent la façon dont les immigrés et leurs descendants prénomment leurs enfants. Ils observent que ce choix se fait davantage par simple goût personnel qu’en raison d’un prisme religieux ou politique.

Lusofolies

Le Monde Blogs , par Lunettes Rouges

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Danielo Gonçalves, #298, 2018, Artpen sur papier, 100x70cm
Sans doute que je rabâche, mais il me semble que je ressors de chaque exposition d’art brut en me disant que, si certaines oeuvres sont la preuve d’un remarquable talent artistique, d’autres ne sont là que du fait de la personnalité atypique de leur auteur, n’ont d’intérêt qu’à titre clinique ou de curiosité, et n’attireraient guère l’intérêt si leur auteur n’était pas classé comme marginal, outsider ou schizophrène. C’est donc une fois de plus le cas lors de l’exposition Lusofolia qui présente à la Fondation Arpad Szenes Vieira da Silva (jusqu’au 12 mai) quelques oeuvres de la collection Treger – Saint Sylvestre (qui est conservée au centre d’art Oliva, près de Porto), toutes créées par des Lusophones du Portugal, du Brésil (et un ou des Angolais anonymes : art brut et colonisation ?). Excepté des poupées naïves (Ti Guilhermina), des azulejos (Ana Carrondo), et une huile sur toile (Rui Lourenço), ce sont tous des travaux sur papier, dessins, aquarelles ou gouaches. Je me contenterai donc d’explorer ici trois thèmes qui m’ont paru émerger parmi les plus intéressants chez les 18 artistes de cette exposition.
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Raimundo Camilo, ST, SD, recto-verso, feutre et stylobille sur papier, 10.1×20.4cm
D’abord, l’obsession géométrique, celle qui consiste à couvrir tout l’espace de la feuille, de manière ordonnée, rigoureuse : l’ennemi, c’est le vide. C’est une manière assez fréquente de travailler dans l’art brut, une forme de relation au monde sans doute liée à certaines pathologies, et cela donne des constructions assez remarquables comme celle-ci (en haut) du Portugais Daniel Gonçalves(1977) (et aussi) qui semble vouloir oublier dans cette poésie graphique bien ordonnée le chaos de sa propre vie. Le Brésilien José Teofilo Resende (né en 1919) projette dans des dessins architecturaux une approche assez similaire. D’autres jouent avec des petits formats qu’ils couvrent aussi de traits, comme les « billets de banque » du Brésilien Raimundo Camilo (1935-2015), qu’il donnait à ses infirmiers et aux autres internés, non comme des oeuvres d’art, mais comme des gages d’appréciation (ci-dessus). A noter aussi les dessins au stylobille du plus connu des artistes ici présentés, le Portugais Jaime Fernandes (1900-1969), au point qu’il est le seul artiste cité dans l’essai du catalogue.
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Marilena Pelosi, ST, 2005, crayons noir et couleur et feutre sur papier, 40×28.2cm

Comment distinguer les troubles bipolaires de la schizophrénie ?

Par Diffusion : lundi 1 avril 2019

      
[...] Comment distinguer les troubles bipolaires de la schizophrénie ? Comment expliquer le temps d’attente parfois long pour faire cette distinction ?


  • Dr Marc Masson, Psychiatre et  directeur médical de la Clinique du Château de Garches, en région parisienne. Rédacteur en chef de la Revue l’Encéphale. Auteur de l’ouvrage Que Sais-je ? sur « Les Troubles Bipolaires », aux Presses Universitaires de France

samedi 6 avril 2019

L'art brut au féminin : un hymne à la vie

Le Temps

Eric Tariant  5 avril 2019

SUISSE



Moins présentes dans les grandes collections que les artistes hommes, les femmes œuvrant dans l’art brut sont de plus en plus mises en lumière, notamment au Kunstforum de Vienne

Faut-il y voir une lointaine incidence du mouvement #MeToo dans le champ des arts plastiques? Ou une prise de conscience – tardive – de la situation de soumission faite aux femmes? Depuis un an, les expositions dédiées aux femmes artistes «brutes», qui transgressent les normes sociales et les canons esthétiques académiques, se multiplient en tout cas en Europe. Au printemps 2018, le Musée visionnaire de Zurich a ouvert le bal avec une exposition intitulée Women Outsider. A Bruxelles, Art et marges lui a emboîté le pas à l’automne-hiver, avec Les femmes dans l’art brut. A suivi Palma de Majorque, puis Vienne en ce printemps 2019, avec Flying High. Femmes artistes de l’art brut au Kunstforum Wien. Fin mars, enfin, une exposition monographique dédiée à l’artiste brute suisse Emma Kunz ainsi qu’à ses dessins a ouvert ses portes à la Serpentine Gallery de Londres.


Cluzel : les psychiatres dénoncent ses propos irresponsables

Handicap.fr

Par L'AFP pour Handicap.fr    5 avril 2019 

Onze syndicats et sociétés savantes de psychiatres ont dénoncé le 5 avril 2019 les propos "irresponsables" et "indignes" de Sophie Cluzel, qui a demandé en début de semaine "qu'on arrête de parler de psychiatrie" pour la prise en charge de l'autisme.

"Sophie Cluzel doit immédiatement retirer ses déclarations indignes", aexigé dans un communiqué le Conseil national professionnel de psychiatrie (CNPP), qui regroupe ces 11 organisations et "condamne à l'unanimité et avec la plus grande fermeté les propos irresponsables et scandaleux de la secrétaire d'Etat".


La GPA peut-elle être éthique et responsable ?

Interview de Daniel Borrillo, Maitre de conférences, faculté de droit, université Paris X, Nanterre, auteur de La famille par contrat (PUF)



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Chapitres

Participe passé : « Pour l’abandon d’une règle incompréhensible et dévastatrice »

La règle du participe passé avec le verbe avoir ne sert qu’à distinguer celles et ceux qui la maîtrisent, estime la linguiste Eliane Viennot, dans une tribune au « Monde ».

Publié le 04 septembre 2018

La règle du participe avec « avoir » enseigne à la plupart des enfants qu’elles ou ils « sont nuls », que « c’est trop compliqué », pas fait pour eux.
La règle du participe avec « avoir » enseigne à la plupart des enfants qu’elles ou ils « sont nuls », que « c’est trop compliqué », pas fait pour eux. HENRY GRANT / MARY EVANS PICTURE LIBRARY / PHOTONONSTOP
Tribune. Partisane active de l’abandon de la règle qui veut que « le masculin l’emporte sur le féminin », inventée au XVIIe siècle, et que nombre de lettrés ont continué d’ignorer jusqu’à la fin du XIXe siècle, j’évoque immanquablement dans mes conférences et dans mes livres la règle d’accord des participes passés employés avec le verbe « avoir ». Car si les deux sujets sont différents, en ce que cette règle-là traite égalitairement les deux genres, ils ont plusieurs traits en commun.
Le premier est leur introduction récente dans la langue française. Celle de l’accord avec l’objet situé avant l’auxiliaire « avoir » est un peu plus ancienne que l’autre : elle a été théorisée par Clément Marot au XVIe siècle, à son retour d’Italie où il l’avait entendue fonctionner. En italien, en effet, ces accords s’entendent.

« Nous nous sommes téléphoné-s- ? » : la bonne santé des stages d’orthographe

Alors qu’on écrit de plus en plus au bureau, les formations « anti-fautes » sont en plein essor. Elles répondent à un tabou.
Par Marine Miller Publié le 6 avril 2019
De plus en plus de stages d’orthographe sont proposés par des organismes de formation et financés par les entreprises pour leurs employés.
De plus en plus de stages d’orthographe sont proposés par des organismes de formation et financés par les entreprises pour leurs employés. JENS MAGNUSSON / IKON IMAGES / PHOTONONSTOP
C’est un collègue qui lui a soufflé : « Fais attention à l’orthographe, la direction est à cheval sur ça, même de la part des informaticiens. » Yacine, 22 ans, a été recruté dans une administration publique comme assistant logistique. Il écrit désormais de plus de en plus de courriels, « au moins vingt par jour », et bute fréquemment sur les accords des participes passés et sur la conjugaison. « Je voyais les petits points qui soulignaient les mots que j’orthographiais mal. Je m’appliquais, mais sans succès. J’ai même pensé à me payer un cours du soir pour progresser. »