QUEBEC
8 avril 2019
Un « recueil noir » de 500 témoignages d’infirmières et infirmières auxiliaires montre à quel point les heures supplémentaires obligatoires génèrent du stress et de la pression.
Des centaines d’infirmières dénoncent les heures supplémentaires obligatoires qui les gardent en « otage » à l’hôpital et qui poussent plusieurs jeunes professionnelles à vouloir quitter la profession.
« Nous avons peur d’être séquestrées chaque fois que nous mettons le pied dans l’hôpital. Ce n’est pas censé être une prison ! »
Ce témoignage est tiré du « recueil noir », un cahier dans lequel 500 infirmières de Lanaudière dénoncent le temps supplémentaire obligatoire (TSO) et dont Le Journal a obtenu une copie en exclusivité.
Premier constat : les infirmières vivent au quotidien le stress du TSO, et plusieurs se considèrent comme « prisonnières » de l’hôpital ou du CHSLD où elles travaillent. Les témoignages de désespoir et d’écœurement se succèdent.
En janvier, la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) de Lanaudière a demandé aux infirmières de témoigner des impacts du TSO sur leur vie professionnelle et personnelle.
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