10 avril 2019
Si on connait le Facteur Cheval, sa maison fabuleuse devenue un haut lieu de l’Art Brut, Petit Pierre et son manège magique n’a pas, au moins pour beaucoup, la même notoriété. En lui consacrant l’album de sa vie, Florence Lebonvallet a donné au toujours envoûtant Daniel Casanave de dessiner le portrait d’un homme d’exception, au cœur et à l’esprit d’une rare beauté alors que son physique l’avait habitué aux pires moqueries. Pierre Avezard méritait d’être reconnu. Les 120 pages de ce Petit Pierre, la mécanique des rêves, sont un vrai délice, un rayon de soleil qui brille d’autant plus qu’il touche, émeut et apporte génie, talent, en toute simplicité, celui d’un homme inspiré tout autant que les deux auteurs, très proches, de l’ouvrage qu’il fait si bon de feuilleter. Les couleurs sont de Claire Champion. On avait rencontré il y a un an Daniel Casanave à Angoulême où il nous avait parlé de Petit Pierre.
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