La prématurité n’est pas rare, et ces enfants sont souvent hospitalisés durant de longues périodes avec un accompagnement parental parfois minimal. Or l’attachement, l’anxiété parentale, la dépression et le sentiment de séparation jouent un rôle important dans le neurodéveloppement de ces enfants prématurés. L’anxiété parentale étant extrêmement fréquente lorsque ces enfants sont hospitalisés en service de soins intensifs néonataux, de nombreuses équipes tentent de réduire cette anxiété au maximum en intégrant les parents dans le programme de soins. Outre l’aide psychologique (indispensable), et afin de faciliter les interactions, il est de plus en plus fréquent que les parents (le plus souvent la mère) soient amenés à conserver un contact physique prolongé avec leur enfant, même appareillé, en le tenant dans leurs bras ou sur leur ventre dans le service de soins intensifs. En se basant sur les résultats de la littérature internationale qui montrent qu’à court et moyen termes les interactions de l’enfant avec son entourage améliorent significativement ses aptitudes cognitives, ce service (Leuven, Belgique) propose désormais aux familles des chambres individuelles.
Dr Chloe Vaneeren
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