Suite au second colloque international sur la psychiatrie citoyenne, qui a eu lieu les 1er et 2 avril à Besançon, une liste de douze propositions a été établie pour sortir de la culture de l’enfermement. Elles sont sur le bureau de la ministre Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé.
Quelque 400 participants, 55 intervenants deux jours durant. Le second colloque international de psychiatrie citoyenne qui s’est tenu les 1er et 2 avril a permis aux acteurs d’affirmer, une fois encore, la nécessité de sortie de la culture de l’enfermement. Et la prise en compte de la psychiatrie citoyenne.
« La France est à la traîne », annonce Marie-Noëlle Besançon, présidente de la fondation Les Invités au festin. « Durant le colloque, nous avons pu prendre connaissance des pratiques à l’étranger. La Finlande est à la pointe avec la mise en place de psychiatrie communautaire avec l’investissement d’infirmiers référents et une implication des familles et même des voisins autour de la personne souffrant de maladie psychique. »
« Le principe de psychiatrie citoyenne est aujourd’hui acquis », reprend Marie-Noëlle Besançon. « Et pourtant, 85 % des budgets sont encore destinés aux hôpitaux. » Difficile dans ces conditions de faire sortir la psychiatrie du cadre purement hospitalier.
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